Lorsque Qin Hui, le perfide premier ministre de la dynastie des Song du Sud (960-1279), a monté un coup contre le loyal général Yue Fei, la première personne à présider le procès fut He Zhu, le secrétaire adjoint du palais. He Zhu savait que Yue Fei était innocent à la fin du procès, surtout lorsqu'il vit les mots "servir loyalement le pays de tout son cœur" tatoués sur le dos de Yue Fei. Il a été ému par l'esprit de loyauté et de dévouement de Yue Fei envers le pays. Sous une pression énorme, il a soumis un rapport à Qin Hui, déclarant Yue Fei innocent. Qin Hui était furieux, il a sollicité l'empereur en quête d’une excuse pour démettre He Zhu de son poste. Il a rapidement rétrogradé He Zhu au rang de fonctionnaire local, et a promu Wan Qixie au poste de secrétaire adjoint du palais pour présider le procès, ce qui a conduit au meurtre de Yue Fei.
He Zhu savait que l'empereur et le premier ministre avaient tous deux la ferme intention de tuer Yue Fei, et que He Zhu serait promu et récompensé après que cela soit fait. Il était également conscient que s'il ne suivait pas leur complot malveillant, il perdrait sa position officielle et serait renvoyé, et au pire serait mis à mort, impliquant peut-être même toute sa famille. Mais He Zhu n'a pas cédé aux pressions et aux intérêts, et avec un grand courage moral, il a choisi de ne pas s'associer au mal. Bien que sa renommée et sa fortune aient été endommagées pendant un certain temps, sa bonne réputation est restée finalement dans l'histoire. Cet épisode nous révèle une vérité : la bonté exige non seulement de la conscience, mais aussi du courage. Si vous avez simplement de bonnes intentions dans votre cœur, mais que vous n'avez pas le courage de rester fermement attaché à la bonté dans vos actions, que vous n'avez pas le courage de dire non au mal, et que vous trahissez même la bonté contre votre volonté sous la pression, ou la tentation des intérêts, et réprimez la bonté, alors quelle est la différence essentielle entre cela et le mal ?
Au cours des 5000 ans de civilisation chinoise, il y a toujours eu des personnes loyales pour défier le pouvoir, protéger la justice et la bonté, poussant ainsi la roue de l'histoire à avancer. Pour n'en citer que quelques-uns : Wei Zheng et Fang Xuanling sous la dynastie Tang, Di Renjie sous la dynastie Wu Zhou, Fan Zhongyan et Bao Zheng sous la dynastie Song du Nord, Wen Tianxiang et Lu Xiufu sous la dynastie Song du Sud, Hai Rui et Yu Qian sous la dynastie Ming, ainsi que les "Six Gentilshommes de la Réforme des Cent jours de 1898" sous la dynastie Qing, et ainsi de suite ; les exemples de ces personnes exceptionnelles sont innombrables.
Avant le massacre de la place Tiananmen, le 4 juin 1989, le PCC (Parti communiste chinois) voulait mobiliser l'armée nationale pour réprimer par la force les manifestations etudiantes. Le commandant de l'armée mobilisée, avec un grand courage moral, a refusé d'exécuter l'ordre militaire de la Commission militaire centrale de réprimer les étudiants. C'était un acte de courage moral que de défendre le peuple en défiant l'autorité du PCC. Le 20 juillet 1999, le PCC a levé le couteau de boucher contre des centaines de millions de pratiquants de Falun Gong en Chine, utilisant diverses méthodes cruelles pour les persécuter brutalement. Han Guangsheng, alors directeur du Bureau judiciaire de Shenyang, ne voulait pas abuser de son pouvoir pour persécuter d'innocents pratiquants de Falun Gong, il a donc démissionné de son poste officiel et est parti à l'étranger. Par ses actions, il a exprimé son opposition et sa résistance à la persécution du Falun Gong par le PCC, ce qui a constitué un choc pour le pervers PCC. Au contraire, face au pouvoir et à la pression, de nombreuses personnes vendent leur conscience pour l'argent et le profit. Ils agissent contre leur conscience en exécutant aveuglément les ordres injustes de leurs supérieurs de persécuter les pratiquants de Falun Gong. Cela a entraîné de grandes souffrances pour le peuple, et bien sûr, semé une énorme mauvaise rétribution pour les responsables eux-mêmes et leurs descendants.
Le fait d'être bon apporte des bénédictions, tandis que les malfaiteurs finissent par être punis. La loi de cause à effet n'épargne personne. Bien que Qin Hui, Wan Qixie et les autres malfaiteurs qui ont piégé Yue Fei ont semblé réussir pendant un certain temps, ils ont ensuite été transformés en hommes de fer par le peuple. On peut toujours voir leurs statues agenouillées devant la tombe de Yue Fei, offertes à la malédiction des générations futures. À la lumière de cette leçon historique, ces fonctionnaires et employés à tous les niveaux du régime, qui perpétuent la campagne de persécution du PCC contre le Falun Gong, peuvent-ils encore se rectifier et revenir à la justice et à la bonté ? Peuvent-ils courageusement prendre position contre la persécution, protéger l’innocent et se ranger du côté de la justice ?
Traduit de l'anglais
Version anglaise:
https://www.pureinsight.org/node/7749
Version chinoise
https://big5.zhengjian.org/node/280018
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