(Clearharmony.net) Plus d’un millier de pratiquants de 35 pays européens se sont réunis à Varsovie le 10 septembre 2022 pour une série d'activités, dont un défilé, afin de sensibiliser le public à la persécution sévissant en Chine. Il y a eu plusieurs articles précédents sur cet événement européen, et celui-ci est plus spécifiquement consacré à la contribution des pratiquants roumains au succès de l'événement en Pologne.
Voici une perspective sur l'événement tel que perçu par une pratiquante de Falun Dafa roumaine :
C'était la première fois que je participais à un événement d'une telle envergure. Une fois parmi les pratiquants de Falun Dafa, j'ai senti que je ne faisais qu'un avec chacun d'eux, que nous étions tous là dans le même but, à savoir faire connaître aux habitants de Varsovie la beauté, la majesté et la grandeur de la pratique du Falun Dafa, mais aussi les crimes et les horreurs auxquels sont exposés les pratiquants de Falun Gong en Chine.
Le défilé était si long qu'en l'embrassant du regard depuis l'avant ou l'arrière on n'arrivait pas à le voir en entier. Chaque participant appliquait les consignes d'un coordinateur en suivant consciencieusement les principes de Dafa.
Le premier jour du défilé, j'ai eu l’impression d’en faire trop peu, que ma contribution à un tel événement était en quelque sorte maladroite. Je voulais en faire plus mais tout ce qu'on me confiait semblait s'aligner de manière si naturelle que j'avais l'impression de ne rien faire, simplement les choses et les gens autour de moi bougeaient, obéissant à des règles que je ne voyais pas. Tout au long du défilé le premier jour, tout ce que j'ai fait a été de garder mes pensées aussi pures que possible. Alors que je marchais avec des pensées droites dans les rues de Varsovie, je pouvais voir le défilé devant moi s’élever dans le ciel, comme si au-dessus du défilé dans cette dimension il y avait encore d'autres défilés coexistant plus haut avec nous. Les sons de la fanfare devant moi pouvaient être entendus si clairement, comme si une partie de moi marchait à l'intérieur de la fanfare devant moi, que je ne pouvais même pas saisir avec mes yeux, tant elle était loin devant moi. C'était le sentiment d'exister simultanément à plusieurs endroits. Je n'arrêtais pas de sourire aux passants dans la rue, évitant d'être photographiée, car je ne faisais pas partie du défilé mais seulement du groupe de sécurité, et guidant occasionnellement le groupe de filles en blanc derrière moi qui commémoraient les pratiquants de Falun Gong tués par le régime communiste en Chine en tenant des couronnes avec leurs portraits.
À la fin du premier jour du défilé -, pendant le déjeuner avec les compagnons de pratique, j'ai été encouragée à continuer à faire le lendemain ce que j'avais fait le premier jour, aussi petite et insignifiante que ma contribution ait pu paraître.
J’étais loin de me douter que le deuxième jour du défilé me réservait des choses encore plus intéressantes m'attendaient. Je n'étais encore pas bien à ma place quand le premier rang du groupe commémorant les pratiquants en Chine m'ont remerciée pour l'aide que j'avais apportée la veille. Elles m'ont remercié d'avoir eu la gentillesse et la douceur d'interrompre le défilé la veille afin que les piétons puissent traverser sans perturber le déroulement du défilé. À ce moment-là, j'ai souri et j'ai su que c'était juste l'effet du
Le deuxième jour du défilé, pour des raisons qui m'étaient inconnues, je me suis retrouvée à guider les pratiquants à la fin de la colonne qui formait le défilé, à savoir l'équipe de tambours. Je faisais ce que j"avais à faire et certains collègues changeaient périodiquement de place avec moi, et je me retrouvais toujours avec l'équipe de tambours, guidant ce groupe de pratiquants. Lorsque nous avons atteint le point final du défilé, l'équipe de tambours s'est arrêtée pendant quelques minutes et a dansé. Mon travail semblait terminé, j'étais debout, les mains tendues à l'horizontale, pour que les piétons ne dérangent pas l'équipe de tambours qui était photographiée et admirée par de nombreux passants dans la rue. Et moi, à mon tour, j’admirais ardemment les sons et les costumes, les sourires, les mouvements de l'équipe de tambours. C'était comme si j'avais échappé à la réalité, que j'étais emporté dans un autre endroit, plus haut que celui que je touchais avec mes pieds. De mes yeux physiques, je pouvais voir l'équipe de tambours rayonnant de beauté et de raffinement, de mes oreilles, je pouvais entendre une musique céleste. Je sentais que tout en moi et autour de moi se purifiait, puis que toute matière était attirée vers le haut, vers les hauteurs. J'ai lutté pour ne pas pleurer d'émotion, j'avais les larmes aux yeux en regardant l'équipe de tambours. Je n'arrêtais pas de sourire à la fois à l'équipe de tambours et aux passants, et je voulais tenir jusqu'au bout, afin que ce moment reste digne et solennel. Mon souhait a été exaucé, j'ai pu profiter tranquillement de la performance qui avait à la fois une composante réelle, matérielle et une composante spirituelle, diaphane, divine.
Alors que le premier jour du défilé je pensais ne pas y avoir beaucoup contribué , le lendemain je me suis oubliée et j’ai intégré en moi le sentiment de faire les choses pour les autres, de laisser les événements se dérouler naturellement et moi de suivre leur cours, en maintenant un état paisible et calme.
Avec des pensées droites, j'ai été placée au bon endroit et, selon ce que je pouvais faire, on m'a confié la tâche probablement la plus facile : veiller tranquillement au bon déroulement du défilé. J'espère qu'au prochain défilé je pourrai aider davantage.
Je remercie le Maître du fond du cœur de m'avoir permis de participer au défilé.
Un touriste s'est adressé à nous en anglais en disant qu'il n'avait jamais vu autant de monde ensemble. Il était curieux de savoir ce qui nous rassemblait et quel était le message de notre défilé.
Il a reçu un dépliant en anglais. Un pratiquant lui a clarifié les faits en détail, précisant que puisque personne n'avait parlé de ces choses graves dirigées depuis des années contre l'humanité et les pratiquants de Falun Dafa , il leur revenait de le révéler au monde entier. Ils montraient au monde ce qu'est la pratique du Falun Dafa et témoignaient des bénéfices qu'elle avait apporté à leurs vies en évaluant leurs pensées, leurs paroles et leurs actes à l'aune du principe de Vérité, Bonté et Patience.
En exposant la persécution quels que soient les risques, ils aidaient les gens de ce monde à voir le vrai visage du parti communiste chinois, leur évitant d’être attirés par sa propagande mensongère dans le piège de promesses illusoires et cautionner ses crimes,se faisant ainsi les complices de la persécution.
Les points de vue exprimés dans cet article ne représentent que les propres opinions ou compréhensions de l’auteur.
Version originale :
Practicanţii Falun Dafa români în parada din Varşovia: "Am integrat în interiorul meu simţământul de a face lucrurile pentru alţii"
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