Selon un communiqué du 18 décembre 2020, le Département américain du Commerce ajoute 77 entreprises chinoises à sa « Liste noire », dans un effort pour imposer de nouvelles restrictions sur des activités qui sapent la sécurité nationale et les intérêts de politique étrangère des États-Unis.
"Il s'agit notamment d'entreprises en Chine qui permettent des violations des droits de l'homme, d'entreprises qui ont soutenu la militarisation et les revendications maritimes illégales dans la mer de Chine méridionale, d'entreprises qui ont acquis des articles d'origine américaine pour soutenir les programmes de l'Armée populaire de libération (APL), et d'entreprises et de personnes qui se sont livrées au vol de secrets commerciaux américains", selon le communiqué du département du commerce.
Mike Pompeo, le secrétaire d'État américain, a déclaré dans une déclaration séparée : "Les activités malveillantes du Parti communiste chinois, tant au niveau national qu'international, nuisent aux intérêts des États-Unis et sapent la souveraineté de nos alliés et partenaires. Les États-Unis utiliseront toutes les contre-mesures disponibles, y compris des actions visant à empêcher les entreprises et institutions de la République populaire de Chine (RPC) d'exploiter les biens et technologies américains à des fins malveillantes. Les actions d'aujourd'hui sont un autre signe de notre détermination".
Quatre de ces entreprises ont été trouvées aider le Parti communiste chinois dans ses violations des droits de l'homme en fournissant au gouvernement du matériel de test ADN et des équipements de surveillance de haute technologie.
"Nous demandons instamment au Parti communiste chinois de respecter les droits de l'homme du peuple chinois, y compris des bouddhistes tibétains, des chrétiens, des membres du Falun Gong, des musulmans ouïgours et des membres d'autres groupes ethniques et religieux minoritaires", a déclaré M. Pompeo.
Selon la déclaration de Pompeo: « Dix-neuf autres entreprises se sont engagées dans "la coordination systématique et la perpétration de plus d'une douzaine de cas de vol de secrets commerciaux à des sociétés américaines pour faire progresser le complexe industriel de défense de la RPC".
Parmi les autres activités malveillantes des dix-neuf entreprises, on peut citer le fait de "saper les efforts des États-Unis pour lutter contre le trafic illicite de matières nucléaires et autres matières radioactives" et d'"utiliser les exportations américaines pour soutenir la base industrielle de défense de l'APL (Armée populaire de libération) et de la RPC (République populaire de Chine), dont le but ultime est de surpasser les capacités d'autres pays qu'elles considèrent comme des concurrents, notamment les États-Unis".
Pour la "campagne coercitive en mer de Chine méridionale" du Parti communiste chinois, 25 instituts de recherche en construction navale affiliés à la China State Shipbuilding Corporation ont été ajoutés à la liste, ainsi que six autres qui "fournissent un soutien en matière de recherche, de développement et de fabrication à la marine de l'Armée populaire de libération ou qui ont tenté d'acquérir des articles d'origine américaine pour soutenir les programmes de l'APL".
Cinq autres entreprises d'État de la RPC, "dont la China Communications Construction Company, ont également été ajoutées à la liste de sanctions par le ministère du commerce pour leur rôle dans la coercition des États demandeurs de la mer de Chine méridionale".
Le secrétaire au Commerce Wilbur Ros, a déclaré dans un communiqué : " Nous ne permettrons pas que la technologie de pointe américaine aide à construire l’armée d’un adversaire de plus en plus belliqueux ".
Version anglaise disponible à :
https://en.minghui.org/html/articles/2020/12/20/188912.html
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