Les cinq plus gros mensonges officiellement enseignés aux élèves en Chine

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(Illustration - LIU JIN/AFP via Getty Images)

Depuis l'apparition du virus du PCC (Parti communiste chinois), communément appelé le nouveau coronavirus, le monde est sceptique quant aux chiffres des cas confirmés et des décès en Chine. En fait, ce n'est pas la première fois que le régime totalitaire fait l'objet d'une attention particulière de la part du monde entier pour avoir propagé la désinformation sur des questions liées aux urgences sanitaires : en 2003, il s'agissait de la dissimulation du SRAS.


Mais combien sont conscients du fait que même les manuels scolaires en Chine contiennent des informations biaisées sur l'histoire, tant la leur que celle du monde? Voici cinq des plus gros mensonges que les élèves chinois apprennent en classe.


Mensonge #1: La guerre sino-japonaise
Depuis des décennies, le régime communiste chinois affirme qu'il a mené la Chine à la victoire et a vaincu le Japon pendant la guerre sino-japonaise. Cependant, c'est loin d'être la vérité, et que le PCC en revendique le mérite n'est certainement pas du goût des troupes du Kuomintang - les soldats qui ont combattu dans cette guerre.

Les troupes communistes brandissent le drapeau nationaliste chinois lors de l'offensive des cent régiments. (Domaine public)

"Le Parti communiste chinois n'a pas vaincu le Japon", a déclaré le vétéran Tao Shin-jun au Los Angeles Times en 2015. "Pendant ces huit années, c'est nous, les nationalistes, qui nous sommes battus - les communistes ne se battaient pas avec les Japonais. Ils essayaient d'amener les soldats nationalistes à se ranger de leur côté".


Selon la série éditoriale de The Epoch Times "Neuf Commentaires sur le Parti Communiste" des preuves historiques ont montré que le PCC a "évité intentionnellement les batailles lors de la Guerre Sino-Japonaise." La série La série mentionne également qu'en 1972, Mao Zedong a déclaré au Premier ministre japonais Kakuei Tanaka que "le PCC n'aurait pas pris le pouvoir en Chine" si la guerre n'avait pas eu lieu.


Malgré les preuves et les archives historiques, le régime autoritaire a demandé aux éducateurs chinois en 2017 de réécrire les manuels scolaires concernant la guerre du pays avec le Japon. Le New York Times a rapporté qu'au lieu de la "Guerre de résistance de huit ans contre l'agression japonaise", qui a duré de 1937 à 1945, il a été demandé aux éducateurs de la modifier en "Guerre de résistance de quatorze ans contre l'agression japonaise" pour inclure les années 1931 à 1936, lorsque l'armée impériale japonaise a envahi la Mandchourie.


Un homme dont les côtes sont visibles mange du riz accroupi devant les affiches de propagande du gouvernement chinois pendant la guerre sino-japonaise. (Hulton Archive/Getty Images)

Selon le New York Times, le ministre chinois de l'Education a déclaré que la raison de la réécriture des manuels scolaires était d'insister sur le "rôle central" du parti communiste dans cette guerre et de promouvoir "l'éducation patriotique". Cependant pour Kerry Brown, professeur de politique chinoise au King's Collège de Londres, la distorsion de l'histoire a montré l'insécurité du parti communiste.


"Cela démontre cette volonté constante du parti de chercher maintenant des sources de légitimité partout où il le peut et révèle plus d'insécurité que de force réelle" a t-il expliqué au New York Times.


Mensonge #2: La Grande Famine
Les trois années de la Grande Famine, qui ont duré de 1959 à 1961, ont été qualifiés par le régime chinois de "trois années de catastrophe naturelle", le régime rejetant la faute sur le climat.


Yang Jisheng, journaliste chinois et auteur de "Tombstone", un livre qui détaille la Grande Famine, a consulté différentes sources et archives de données météorologiques de 1958 à 1961 et n'a trouvé aucune trace de catastrophes naturelles telles que des inondations ou des sécheresses.


En fait, la Grande Famine était en réalité, un désastre économique majeur causé par le Grand Bond en Avant, campagne qui exigeait que chacun dans le pays s’implique dans la fabrication d'acier et a forcé les paysans à abandonner leurs cultures. Elle a entraîné la mort de 40 millions de personnes selon l'article "Grande Famine" du livre "Archives historiques de la République populaire de Chine" publié en février 1994 par la maison d'édition Red Flag, comme établi par les Neuf Commentaires sur le Parti communiste.


(JACQUET-FRANCILLON/AFP Getty Images-en keresztül)

Cependant, Helen Raleigh, une immigrante chinoise et une des principales collaboratrices du magazine The Federalist, a écrit dans un article daté de 2016 que son livre d'histoire du lycée ne mentionnait pas le nombre de personnes qui sont mortes. Au lieu de cela, la famine n'était résumée qu' en "seulement quelques phrases ".


Raleigh a ajouté qu'il n'existait pas de livres officiels détaillant ce qui s'est passé. Mais elle a appris par ses parents qu'elle avait un oncle qui était mort de faim alors qu'il était bébé. Elle a dit que sa grand-mère était "trop affamée pour produire du lait, et qu'il n'y avait pas de lait maternisé disponible".


Dans un article précédent du journal The Epoch Times, M. Jiang, du canton de Xie, dans la province du Shanxi, a évoqué une scène encore plus terrifiante : le cannibalisme. "Les gens mangeaient n'importe quoi", disait-il. "Il y a eu des morts dans chaque famille. Il y avait des cadavres partout. Finalement, les gens ont commencé à manger des humains, y compris des vivants et des proches."


Mensonge #3: Le massacre de la place Tiananmen
Le monde ne peut oublier l'image emblématique de "l'homme aux chars ", faisant face à une rangée de chars, le 5 juin 1989 sur la Place Tiananmen, ainsi que le Massacre de la Place Tiananmen, qui s'est produit la veille, le 4 juin 1989. C'est le jour où de nombreux citoyens innocents, dont des étudiants, ont été abattus et écrasés par des chars.


"Tank Man" : Cette image est comment la plus grande partie du monde se souvient du massacre de la place Tiananmen. Le régime chinois a essayé de faire oublier ce massacre en censurant les discussions et a banni 1989 des manuels scolaires et des sites web chinois. (AP Photo/Jeff Widener)

L'incident a commencé en avril 1989 lorsque des milliers d'étudiants pro-démocratie se sont rassemblés dans les rues de Pékin pour réclamer des réformes politiques et économiques et pour mettre fin à la corruption du gouvernement. Cependant, des soldats et des véhicules militaires chinois ont foncé sur la place Tienanmen dans la nuit du 3 au 4 juin en tuant un grand nombre.


Selon des informations déclassifiées divulguées par une source anonyme de haut niveau au sein du Conseil d'État chinois, quelque 10 454 personnes ont été tuées par des soldats chinois lors du massacre. Bien que la nouvelle ait été largement diffusée dans le monde entier, peu d'étudiants chinois sont au courant de ce jour fatidique.


Eric Fish, l'auteur de "China's Millennials : The Want Generation", a écrit sur TIME qu'il a rencontré une jeune Chinoise étudiante en journalisme à l'université de Columbia qui n'était pas au courant du massacre jusqu'à ce qu'un professeur diffuse la vidéo. La jeune femme s'est même énervée et a pensé que c'était de la propagande américaine. Ce n'est qu'après avoir fait ses propres recherches sur Internet qu'elle a réalisé -ce qui s'était passé, a déclaré M. Fish.


En fait, la raison pour laquelle certains étudiants sont laissés dans l'ignorance de cet important incident historique est due à la propagande et à la censure du régime chinois. Le régime a affirmé qu'aucun étudiant n'était mort et que certains étudiants avaient attaqué les troupes, en tuant certains d'entre eux ; cependant, le PCC a par la suite révisé sa position. Selon la BBC, le PCC a déclaré que les "émeutes contre-révolutionnaires" qui ont eu lieu le 4 juin avaient entraîné la mort de 200 civils et de quelques membres du personnel de sécurité.


Un étudiant brandit une banderole avec l'un des slogans scandés par la foule de quelque 200 000 personnes qui se sont déversées sur la place Tiananmen à Pékin le 22 avril 1989. (CATHERINE HENRIETTE/AFP/Getty Images)

Quant à ceux qui connaissent une chose ou deux sur l'incident, certains l'ont rejeté, le présentant comme un événement isolé. Cui, un auditeur, a déclaré au Foreign Policy, que l'anniversaire du 4 juin ne le concernait pas. "je ne connais pas non plus, de jeunes dans mon entourage qui se soucient de l'anniversaire du 4 juin" a t-il ajouté.


Mensonge # 4: Pas de croyance en Dieu
Le PCC, connu pour promouvoir l'athéisme, affirme que la religion est un "opium spirituel" qui peut intoxiquer les gens. Depuis son arrivée au pouvoir en Chine, le PCC a ordonné une répression des religions et des groupes religieux. Jusqu'à aujourd'hui, la persécution religieuse se poursuit dans la Chine communiste, et les membres du parti, y compris les fonctionnaires à la retraite, ont été informés à répétition qu'ils ne devaient pas croire en la religion.


Selon un reportage de la BBC, le média d’état chinois Xinhua a cité un responsable disant " Il existe des règles claires selon lesquelles les cadres retraités et les membres du parti ne peuvent pas croire en la religion, ne peuvent pas prendre part à des activités religieuses et doivent lutter résolument contre les sectes".


En Chine, les enseignants sont généralement tenus de demander à leurs jeunes élèves de signaler les membres de leur famille qui participent à des activités religieuses, selon un rapport de mars 2019 de Bitter Winter, un magazine sur la liberté religieuse et les droits de l'homme en Chine. Le magazine a écrit que certains policiers se sont rendus dans une école primaire de Pékin pour demander aux élèves de sixième année si les membres de leur famille sont croyants et ont même essayé de les soudoyer.


Dans l'agglomération de Shangqiu, province du Henan, il a été demandé à des élèves du secondaire de signer leur nom sur une banderole, en promettant de rester loin des dieux. Ils ont également été menacés d'expulsion s'ils étaient reconnus comme étant religieux.


Des élèves lisent dans leur classe à l'école primaire Yang Dezhi "Armée rouge" de Wenshui, dans le canton de Xishui, province du Guizhou, en Chine, le 7 novembre 2016. En 2008, Yang Dezhi a été désignée "école primaire de l'Armée rouge" - financée par la "noblesse rouge" chinoise des commandants communistes de l'ère révolutionnaire et leurs familles, l'une des nombreuses institutions de ce type qui ont été créées dans tout le pays. (Fred Dufour/AFP via Getty Images)

De telles politiques ont créé du stress dans de nombreuses familles. Une chrétienne chinoise a expliqué à Bitter Winter que son fils avait été endoctriné par son professeur à croire que sa mère l'abandonnerait et pourrait même s'immoler par le feu. "Avant qu'il n'aille à l'école, j'ai parlé à mon enfant de la création de Dieu et il l'a cru" a déclaré cette femme. "Mais après être allé à l'école, mon enfant est comme une personne différente. Dans la Chine athée, on a enseigné à ces enfants purs et innocents à haïr Dieu."


Un autre élève du primaire de la province du Hebei a tenté de persuader son père chrétien de ne pas croire en Dieu. "Cela mène à une impasse. Si tu assistes à des rassemblements, tu seras arrêté," a expliqué le jeune garçon à son père, a rapporté le magazine.


Mensonge # 5: Le canular de l'auto-immolation de Tiananmen
Le 23 janvier 2001, un jour avant le Nouvel An lunaire chinois, les médias d'État chinois ont rapporté que certains pratiquants de Falun Gong, dont une jeune fille de 12 ans, s'étaient auto-immolés sur la place Tiananmen. Cet incident a ensuite été ajouté aux manuels scolaires des écoles primaires chinoises pour inciter les jeunes élèves à haïr le Falun Gong.



Un aperçu du manuel scolaire de l'école primaire "Pensées et éducation morale (dixième volume)" imprimé en novembre 2003. (Minghui)

Falun Gong, aussi appelé Falun Dafa, est une pratique du corps et de l'esprit qui consiste en cinq séries d'exercices et est basée sur le principe universel de Sincérité, Bonté et Patience. A peine cinq ans après son introduction en 1992, 70 millions de personnes pratiquaient le Falun Gong. Craignant la popularité croissante de la pratique spirituelle et de ses enseignements d’élévation morale, le PCC a lancé une répression brutale de la pratique en juillet 1999 -, la persécution a conduit à l'arrestation, la détention et la torture de nombreux pratiquants.


Lorsque la persécution a débuté, de nombreux chinois éprouvaient de la sympathie envers les pratiquants de Falun Gong. Cependant, les masses sont devenues soudain agressives à l'égard de la pratique après que la propagande d'auto-immolation ait été largement diffusée en Chine par les médias d'État.


Epoch Times

Une semaine plus tard, des preuves de la mise en scène de l'auto-immolation ont commencé à faire surface : le nombre d'auto-immolateurs est passé de cinq personnes à l'origine à sept lorsque la vidéo de l'incident a été diffusée sur CCTV. De plus, le Washington Post a rapporté le 4 février 2001 que les voisins de deux des auto-immolateurs présumés - Liu Chunling, 36 ans, et sa fille de 12 ans, Liu Siying - n'avaient jamais vus ni la mère, ni la fille pratiquer Falun Gong.


Une voisine a raconté au journaliste un incident au cours duquel Liu a frappé sa mère adoptive de 78 ans. "Il y avait quelque chose qui n'allait pas avec [Liu Chunling]", a dit la voisine. "Elle a frappé sa mère, et sa mère pleurait et criait. Elle a aussi frappé sa fille." Son comportement contredit ce que le Falun Gong enseigne à ses adhérents, à savoir le principe de Sincérité, Bonté et Patience. L'article du Washington Post a également mentionné que seuls les médias d'État chinois étaient autorisés à interviewer les survivants et à interagir avec leurs proches.


Aperçu du manuel de l'école élémentaire "Pensées et Education morale (Dixième Volume)" imprimé en novembre 2003. (Minghui)

Des preuves supplémentaires ont démontré que l'incident était une mise en scène. Des journalistes étrangers qui connaissaient bien la Place Tiananmen, ont déclaré qu'habituellement la police ne portait pas d'extincteurs. Cependant, la vidéo de l'incident montrait que la police a pu rapidement éteindre le feu grâce à des équipements de lutte contre l'incendie. Plus tard, cet incident a été analysé et intégré dans un documentaire intitulé " Feu Mensonger ", qui a remporté, en novembre 2003, un prix honorifique lors du 51eme Festival International du Film de Columbia, pour avoir exposé cet événement tragique.


Cependant, en dépit de tous les éléments de preuves, de nombreuses personnes en Chine ne sont pas au courant des faits à cause du Grand Pare-Feu de Chine


Regardez le documentaire "Feu Mensonger" à :
https://www.falsefire.com/fr/

Version anglaise disponible à:
https://www.theepochtimes.com/five-biggest-lies-that-are-officially-taught-to-school-students-in-china_3297980.html

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