Photo Samira Bouaou, gracieuseté d'Epoch Times |
Liao Yiwu, poète, écrivain et l’un des plus célèbres dissidents chinois était invité par le Festival des Littératures du monde (13-14 novembre) à Bordeaux, afin de parler de son livre sur Tiananmen.
En 1990, Liao a été condamné à quatre ans d'emprisonnement pour avoir écrit un poème condamnant la répression du régime chinois contre les étudiants manifestant sur la place Tiananmen en 1989. Sachant qu'il serait impossible de le publier, Liao s'est enregistré récitant le poème, et la bande audio a été diffusée dans tout le pays.
En 2011, les autorités chinoises ont de nouveau frappé à sa porte, menaçant cette fois de le faire enfermer à nouveau, cette fois pour au moins 10 ans, s'il publiait ses mémoires.
Il a décidé qu'il était temps de quitter le pays. En juillet 2011, il est arrivé en Allemagne, après s'être échappé par le Vietnam avec l'aide de plusieurs amis.
Bien que Liao soit critique à l'égard du régime chinois, il ne se considère pas comme un auteur politique. Au lieu de cela, il croit qu'il n'est qu'un chroniqueur de la vérité, des histoires des gens.
Parmi les questions qui lui ont été posées lors de ces rencontres, notamment sur les événements de Hong Kong et la répression des Ouïghours, quelqu'un a demandé " Qu'en est il actuellement des personnes qui exercent une pratique spirituelle? " Une pratiquante de Falun Gong parmi l'auditoire a saisi l’occasion de dire quelques mots sur la persécution du Falun Gong qui dure depuis 20 ans et des atrocités, à présent avérées, de prélèvement forcé d’organes.
Liao a répondu qu’il avait connu des pratiquants de Falun Gong lorsqu’il était lui-même emprisonné et qu’ils avaient une influence très positive sur les autres prisonniers et étaient toujours bienveillants avec les autres, ils incarnaient véritablement leurs principes (sincérité, bonté et tolérance).Que le régime chinois persécute de telles personnes était pour lui une absurdité.
Il s’est souvenu que dans son village il y avait également des pratiquants de Falun Gong, et qu'un jour deux d'entre eux étaient venues chez lui pour témoigner sur leur détention. Il a enregistré la conversation, et quelques jours plus tard, la police a sonné à sa porte, pour lui réclamer les enregistrements.
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