Appeler le président chinois en visite à mettre fin à la persécution du Falun Gong, devant l’ambassade de Chine à Paris

Les pratiquants de Falun Gong réunis devant l'Ambassade de Chine à Paris le 25 mars 2019

Plusieurs dizaines de pratiquants de Falun Gong se sont réunis pacifiquement devant l’ambassade de Chine à Paris, le 25 mars 2019, afin d'appeler le président chinois en visite en France, à mettre un terme à la persécution du Falun Gong et aux prélèvements forcés d’organes en Chine

M. Tang Hanlong, président de l'Association Falun Dafa France prend la parole au rassemblement

M. Tang Hanlong, président de l'Association Falun Dafa France, a déclaré lors du rassemblement : "Selon l'évaluation de la Commission des droits de l'homme de l'ONU et de ses rapporteurs spéciaux, près des deux tiers des prisonniers dans les camps de travail chinois sont des pratiquants du Falun Gong, soit des centaines de milliers. Le Rapporteur spécial estime également que chaque année, des milliers d'organes de prisonniers d'opinion sont prélevés de force en Chine, notamment sur des pratiquants de Falun Gong. Il a appelé la communauté internationale à mener d'urgence une enquête sur cette question.

M. Harold King, représentant l’ONG Dafoh condamne le crime de prélèvement forcé d'organes devant l'Ambassade de Chine le 25 mai

M. Harold King, représentant l’ONG Dafoh (Docteurs contre le prélèvement forcé d’organes) a condamné " le crime du PCC qui consiste à prélever et à vendre des organes humains, y compris les organes de pratiquants de Falun Gong, de Ouïghours, de Tibétains, de chrétiens, etc.

"À l'occasion de la visite de Xi Jinping en France, nous sommes ici afin que davantage de gens sachent que des actes criminels tels que le prélèvement d'organes et le tourisme des greffes en Chine sont en train de massacrer des innocents. C’est aussi une grave attaque du droit international et porte atteinte à l’éthique médicale. Les médecins en Chine sont amenés à participer à de tels crimes ... "

Il a appelé les gouvernements du monde entier à faire accepter et appliquer la Convention sur l'interdiction du tourisme et de la transplantation d’organes signée par la Commission européenne, également connue sous le nom de Convention de Compostelle.

M. Alexandre Gabard, avocat, devant l'ambassade de chine le 25 mai 2019

M. Alexandre Gabard, un avocat engagé par l'Association Falun Dafa, a déclaré dans une interview accordée à NTDTV lors du rassemblement : "L’endroit accordé à la manifestation au début n'était pas ici, mais à un pâté de maisons de l'ambassade de Chine. Nous allions faire appel au tribunal administratif, mais la préfecture de police a finalement donné l'autorisation.

La France a vocation à soutenir tous les combats qui relèvent justement du combat des droits de l’homme, celui-ci en fait partie évidemment et j’ai le sentiment qu’ils font preuve de beaucoup de persévérance et d’abnégation justement pour porter ce combat, c’est une bonne chose de voir qu’ils ne désarment pas et continuent.

Anita Richard, pratiquante de Falun Gong, explique les faits aux passants

Anita Richard, pratique le Falun Gong depuis 20 ans. Avant de prendre sa retraite, elle travaillait dans la profession judiciaire et était en particulier responsable des affaires pénitentiaires. Le jour de l'événement, elle s'est adressée aux forces de police responsable d'assurer la sécurité de la manifestation et leur a présenté la pratique et son principe de Sincérité-Bonté-Tolérance, mentionnant ses effets remarquables sur le corps et l'esprit. Beaucoup étaient intéressés et ont dit qu'ils allaient s'informer davantage en ligne.

Après avoir appris les faits en passant sur le lieu de la manifestation Jeanne, une juriste, a déclaré : "Je pense que c’est absolument inacceptable, que c’est absolument horrible, contraire à tous nos principes humanitaires."

Anne Marie Jiat, une sage-femme à la retraite a déclaré : " J’ai du mal à imaginer qu’une telle chose est vraie." Elle a ajouté que le message était d’une extrême importance et que tout le monde devrait être au courant. Elle a dit qu’elle allait informer les gens autour d’elle.

Sandrine, chargée de mission pour une Institution a dit " ça me touche énormément que ces personnes-là puissent être opprimées, il faut en parler, il faut l’évoquer, ça nous touche beaucoup ici en France par rapport aux droits de l’homme, on voudrait ne plus entendre ce type d’actions et d’oppression, que ça n’existe plus."

Europe1, La Croix et 20 minutes ont rendu compte du rassemblement, mentionnant spécifiquement la résolution adoptée en 2013 par le Parlement européen alertant sur le prélèvement forcé d’organes en Chine visant un grand nombre de pratiquants de Falun Gong.