Maître respecté,
Chers compagnons de pratique,
En général la diligence n’est pas parmi mes points forts. Cette diligence constante si caractéristique des abeilles et des fourmis - m’a toujours terrifiée par sa monotonie. Cependant… il est devenu plus clair pour moi que c’est précisément ce qu’il me faut développer pour réussir dans ma cultivation. Donc, même si au début je n’avais l’intention d’écrire qu’à propos de mes grandes “compréhensions”, il y a aussi une place dans mon essai pour ces petits pas quotidiens pour m’accorder à Zhen-Shan-Ren (Authenticité, sincérité- Bonté, bienveillance- Patience, Tolérance) et ce que j’en ai appris.
Émotions
“Quand deux êtres éveillés se rencontrent, il suffit d’un sourire entre eux et ils ont tout compris.” (Zhuan Falun, leçon trois, ‘Le langage cosmique’)
Depuis ma plus tendre enfance je porte dans mon cœur l’idée de comprendre avec un seul sourire. Avant d’entrer dans Dafa, je la considérais avec des conceptions humaines. Je pensais que c’était l’idéal de la relation amoureuse. Même si tant de choses me montraient qu’une situation différente se produisait dans ma vie, je continuais (et je le fais encore) à adhérer à ce concept. Cela m’a joué de mauvais tour dans ma cultivation, mais maintenant je vais parler du cas où j’ai réussi à diriger mes émotions dans une juste voie.
J’étais attirée par un homme non pratiquant et beaucoup plus jeune que moi. J’avais clairement conscience que notre relation ne pouvait se situer qu’à un niveau amical, la question était comment y parvenir. Et en tant que pratiquante, bien sûr, j’ai décidé de lui présenter Dafa. Il a réagi très ouvertement et avec compréhension. Bien sûr tout le temps nous parlions de choses qui arrivaient et qui me rendaient jalouse et me torturaient. Mais grâce au Fa, j’ai réussi à les dépasser dans mon esprit et à lui accorder mon émotion à un niveau plus élevé. Ceci s’est passé très précisément après avoir lu le Zhuan Falun ensemble. Ensuite à ma grande surprise, l'inverse s’est produit. Juste après avoir lu le livre il a décidé de laisser entendre qu’il était amoureux de moi. J’ai vu clairement le piège des forces anciennes. Mais j’ai réagi humainement, pensant premièrement à moi plus qu’à lui. Après tout il était en lien avec les pratiquants dans la tour où nous vivions, il avait aussi son propre Zhuan Falun – je crois que s’ il y a une relation prédestinée les choses se déroulent de la meilleure façon.
Après avoir dépassé cette épreuve, je me suis sentie très fière de moi. Et le prochain test à cet égard n’a pas manqué de se manifester. Cette fois il s’est déroulé sans même que je suspecte ce qui se passait. Et ainsi, tandis que je travaillais à la traduction Zhuan Falun. Dans ce projet le pouvoir de Dafa a manifesté sous mes yeux sa totale splendeur. J’ai vu comment un pratiquant pouvait, après chaque page passée, laisser partir davantage et davantage de son attachement aux émotions et pour moi c’était vraiment magique. Cependant…je n’étais pas vraiment sûre que cette magie provenait de Dafa. Je l’ai compris avec ma propre conception humaine de suffisance et d’autosatisfaction. J’ai été moi-même prise au piège des émotions. J’étais tellement prise par le travail d’édition que je ne sentais pas combien l’émotion m’envahissait encore et encore. Tout le temps j’étais certaine de la contrôler. Mais ça n’était pas du tout le cas. J’ai aussi fait une autre erreur- au lieu de garder les choses pour moi j’avais décidé que j’en parlerais. Et plus j’en parlais, plus fortes elles devenaient et davantage elles avaient de pouvoir sur moi. À un certain moment je ne pouvais penser à rien d’autre qu’à cette émotion. Pas au travail, ni à ma vie personnelle, pas même à Dafa. Il n’y avait pas d’issue, j’ai demandé au Maître de l’aide. Une nuit je me suis couchée avec un cœur lourd et me suis levée….complètement soulagée. Mon tracas était surmonté et je ne pouvais pas croire qu’un tel miracle ait pu se produire. Le Maître m’aidait, et je ne pouvais pas encore le croire…
Ma foi dans Dafa
Comme je viens d’une famille totalement athée, entrer dans Dafa a été très dur pour moi. Ici, Je décrirai succinctement les étapes qui m’ont amenée de ne pas croire (en Dafa) à croire inconditionnellement.
Le 10 décembre 2013, Journée internationale des droits de l’homme j’ai participé à un événement de clarification des faits, organisé en coopération avec un groupe de protection des droits de l’homme pour le peuple du Tibet. Un de mes amis proches est venu sur les lieux, un journaliste de la radio nationale, qui avait été invité par un autre pratiquant qui lui n’était pas encore là. Donc il m’a demandé qui interviewer. Conduite par mon anthipathie vis à vis du coordinateur je lui ai indiqué un autre pratiquant. Un mois après j’ai découvert qu’il n’avait pas bien expliqué ce que Falun signifie. Cela signifie “Roue de la Loi”, comme je l’ai expliqué et dans ma tête est immédiatement venue l’image de la roue – si c’est une rotation avec de bonnes pensées le résultat est bon, et si c’est une rotation avec des attachements- le résultat n’est par conséquent pas bon…
En août 2014, les représentants de l’association européenne de Dafa sont venus à Sofia avec pour tâche d’évaluer la situation en Bulgarie et de déterminer ce qui devait être modifié. Moi-même, à l’époque j’étais torturée par les conflits au sein de l’association et j’espérais que tous puissent prendre fin. La première partie de la réunion était étrange selon ma compréhension- chacun des pratiquants bulgares présents était invite à partager à propos de la situation après quoi nous devions tous nous serrer la main et nous excuser mutuellement les uns auprès des autres. À ce moment, j’avais encore une piètre compréhension de la compassion et une forte mentalité de compétition. Cette poignée de mains préconisée me semblait stupide et infantile. “Est-ce pour cela qu’une personne a fait tout le chemin d’Allemagne à Sofia, pour nous faire nous serrer la main comme au jardin d’enfants.”, toute la nuit j’ai ressassé cette pensée nourrissant encore ma colère toute la nuit durant, et me préparais à la bataille le lendemain. Mais le lendemain il n’y avait personne avec qui se battre. Les représentants de l’association européenne, de façon aimable et élégante, ont annoncé leur décision de changer de coordinateur et pendant environ trois heures l’ont expliqué par rapport aux principes du Fa. Je suis restée muette. Et je me suis sentie si stupide. Toute ma mentalité combative avait été exposée….creuse et stérile. J’ai aussi pris conscience du pouvoir qui est obtenu sans se battre. C’était vraiment impressionnant. Bien que mon espoir de résoudre le conflit était vain, j’ai maintenant une idée de la voie du Fa vis à vis de la coordination et de la coopération entre pratiquants.
Entre-temps quelques petites choses s’étaient aussi produites – telle que comment durant le FZN ma main en position haute a été poussée vers le bas. Je l’ai relevée, et c’était comme si une main invisible la pressait à nouveau vers le bas. Je me suis sentie très bizarre mais d’une certaine façon fière aussi – pour moi c’était le signe de l’évidence du pouvoir de mes pensées droites si quelqu’un exerçait un effort pour interférer avec moi. Il y avait aussi un moment dont le Maître a parlé dans le Zhuan Falun : “ A propos du grand circuit céleste, même si on ne vous permet pas de voler, vous sentirez votre corps léger en marchant, vous serez comme poussé par le vent. Auparavant quand vous marchiez quelques pas, vous étiez fatigué, maintenant vous vous sentez toujours léger, quelle que soit la distance parcourue ; vous faites du vélo comme si quelqu’un vous poussait dans le dos ; peu importe la hauteur du bâtiment, monter les étages ne vous fatigue plus, c’est garanti. Ceux qui apprennent à cultiver par eux-mêmes en lisant le livre pourront également atteindre l’état auquel ils sont censés parvenir.”(Zhuan Falun, lecture huit, Le circuit céleste).
Après avoir fait les exercices dans la maison d’un pratiquant en remontant un boulevard, j'ai eu littéralement l’impression que je ne marchais pas sur la terre-c’était si léger. Cette impression a duré à peu près cinq minutes. Après cela parmi mes pensées en est apparue une mauvaise, concernant d’autres personnes- et toute ma légèreté en marchant a disparu comme si elle avait été coupée avec un couteau.
Cependant la réalisation du fait de devoir être diligente en tant que pratiquante de Dafa s’est produite en Serbie durant notre détention en décembre 2014. Pendant que nous étions dans le camp de réfugiés j’ai vu comment mes pensées se sont littéralement reflétées dans la réalité. Comment la seule fois où j’ai été sérieusement ébranlée, était en raison de mon attachement envers la famille- et le résultat de cela était que je me suis vue tomber et devenir une personne complètement ordinaire. Il y a eu aussi un moment où j’ai carrément ressenti les pensées de luxure d’un garde derrière moi. Ainsi qu'un moment où ma foi a réussi à influencer un autre garde d'une manière qui a fondamentalement fait jaillir une lumière dans ses yeux. Ensuite, j'ai recommencé à bavarder avec les autres - et la magie a disparu.
La cultivation de la parole
Pour moi, les mots ont toujours eu une grande signification et je comprends leur pouvoir. Mais avant de devenir une pratiquante de Dafa je pensais que si les paroles que je disais étaient vraies, peu importait qu'elles puissent ou non blesser quelqu’un. La vérité fait mal - dit un proverbe et je l’acceptais sans le moindre doute. Oui la vérité fait mal-me disais-je si quelqu’un est blessé par mes paroles ce n’est pas mon problème, c’est son problème. J'ai donc réussi à blesser beaucoup de gens et ils avaient peur de moi d'une certaine façon, ce que non seulement je ne regrettais pas, mais dont je me sentais fière d'une certaine façon.. Durant mon travail bénévole pour une fête bulgare, j’ai aussi réussi à me faire des ennemis avec ma langue acerbe. J’ai vu que ma coopération avec les autres n’allait pas mais pas une seconde je n’ai pensé que j’avais de mauvaises choses à corriger en moi- même si les personnes les plus proches me le répétaient sans cesse. Simplement, je ne les comprenais pas.
Ma prise de conscience sur cette question est venue très lentement en avançant dans ma pratique. Premièrement, j’ai commencé à ressentir un inconfort physique quand je faisais souffrir affectivement les autres en raison de mes paroles. Après j’ai progressivement compris ce qui était dit sur la question de tuer de la leçon sept du Zhuan Falun : “ Lorsque le coeur de compassion apparaîtra en nous , nous verrons peut-être que tous les êtres sont dans la souffrance, que chacun souffre ; voilà ce qui va arriver.”
J'ai compris peu à peu que lorsque les gens se trompent, cela arrive le plus souvent non pas parce qu'ils sont mauvais, mais parce qu'ils ne sont pas conscients. Et ils n'ont pas besoin de punitions sévères et de réprimandes, mais d'un soutien compatissant. Et que ce soutien peut créer des miracles. Mais que parfois, si une personne a des attachements très forts, je ne peux rien faire d'autre qu'attendre l’issue. Et apprendre à cultiver la patience. Et croire davantage dans le Fa. Ce qui veut aussi dire croire davantage à la bonne issue - une autre chose sur laquelle je devrais sérieusement travailler en cultivant.
L'ébranlement de la foi
Jusqu’à présent je n’ai jamais été sérieusement ébranlée par la foi pour une simple raison : ’entre dans Dafa très lentement. C’est comme si je dois d'abord être à 100% sûre que quelque chose est vrai pour qu’ensuite je l’accepte. C’est pourquoi peut-être le seul moment où j’ai vécu le plus sérieux ébranlement de la foi (car mon ébranlement est davantage en lien avec la question “Vais-je réussir” plutôt que “ Le Fa est-il juste ?”) était liée au dernier article du Maître quand il nous enseigne que nous pouvons nous enregistrer en tant qu’ organisation religieuse. Comme je l’indiquais auparavant, pour moi la religion a toujours été quelque chose de lointain et d’incompréhensible. Je n’ai jamais pensé sérieusement aux paroles du Maître que dans le futur Dafa sera laissé en tant que religion à l’humanité. C’est parce que ce futur me paraissait infiniment loin de moi. Et maintenant quand il me semble être proche, je ne me sens pas prête pour cela. Et j’agis de la manière qui s’est avérée quelque peu efficace au cours des années- je n’y pense pas beaucoup mais j’attends d’élever mon niveau pour le comprendre.
Travailler dans l’équipe de “Clearharmony”
Quand le coordinateur de Bulgarie m’a suggeré de me charger du site Clearharmony - j’ai considéré cette tâche très professionnellement- d’un point de vue journalistique, ce pourquoi j'ai été formée. Ma compréhension a changé progressivement - avec l’incapacité d’entrer dans le site parfois, cela semblait provenir de nulle part et aussi disparaissait sans raison apparente, mais était directement lié à des choses dans mon esprit qui s’érigeaient en obstacle, et ensuite quand je réussissais à les corriger l’obstacle disparaissait. Au début, je faisais tout moi-même mais j’ai vu que je ne pouvais pas être très efficace. Et j’ai commencé à inviter de nouvelles personnes dans l’équipe. C’était vraiment un processus très intéressant. Quelques pratiquants faisaient les choses après qu’on le leur ait demandé mais n’étaient pas pro-actifs et n’avaient pas le désir de prendre d’initiative et des responsabilités d’eux-mêmes.
Jusqu’au moment où sont arrivées des personnes prêtes à y mettre tout leur cœur - à écouter ce que je disais, à le développer, ajouter quelque chose d’elles-mêmes donc les choses allaient de mieux en mieux. Des personnes sont venues avec des compétences dans des domaines où je n’étais pas suffisamment bonne. Cela m’a donné des ailes et m’a rendue vraiment heureuse. Je ne les percevais pas seulement comme une équipe mais aussi comme une famille. Ce processus s’est beaucoup accéléré après le début de nos rencontres hebdomadaires. L’étude partagée nous a aidés à devenir encore plus unis et à faire le travail de Dafa avec plus de cœur.
À un certain moment il est devenu clair qu’il était préférable de ne pas être coordinatrice d’un projet.
Dans mon cœur, j’étais calme je savais que nous pouvions faire la transition en douceur et sans secousse. N’étions-nous pas comme une famille ? Eh bien, la tâche est apparue plus difficile que je ne le pensais. A l’intérieur de moi à ce moment la mentalité de compétition s’est révélée, le désir de dominer, afin que les choses aillent comme je l’imaginais. Là encore étudier ensemble avec le nouveau coordinateur m’a aidé à dépasser cela.
Quand je travaille avec l’équipe de “Clearharmony”, le plus grand défi continue à être notre coopération avec l’équipe d’un autre média. Pendant longtemps, j’ai senti la mentalité de compétition dans l’autre partie mais je ne la voyais pas en moi-même. Ce n’est que récemment que j’ai commencé à la repérer dans des détails apparemment anodins : il arrive que j’utilise leur travail sans montrer le respect attendu pour cela, ou que je traite leurs suggestions avec irrespect…j’espère qu’un jour ou l’autre je réussirai à éliminer cela dans mon esprit en cultivant.
A propos du temps et du manque de temps
“Je n’ai pas assez de temps”- est une des pensées et des idées que j’ai le plus s’agissant de Dafa. Oh, je dois faire ceci et cela, et cela - qu’en est-il de mon travail, et de mon compagnon, et de mes obligations vis à vis de mes parents, et de mon engagement social.
Seulement récemment un mécontentement s’est ajouté à cela : Regarderais-tu les autres pratiquants, ne font-ils pas autant d’efforts que toi pour tout faire et avec quel calme ! Dans une telle situation je ressens de la rage monter du fond de moi-même. Puis j’ai pris conscience que c’est une question de choix personnel et que “Celui qui s’éveille obtient”(Qui pratique le Gong obtient le Gong, Lecture huit, Zhuan Falun). Avancer selon ma compréhension est la seule chose que je puisse faire. Et arrêter de regarder à côté - ce qui m’arrive beaucoup durant la pratique. Parfois mes intentions sont vraiment pures - juste regarder si nous sommes synchronisés lors d’un exercice, mais à d’autres moments le désir de contrôle de la situation me dirige - parfois je réalise de plus en plus que cela relève d’ une foi insuffisante dans le Fa.
Les difficultés avec les exercices
Quand j’ai commencé à faire les exercices au début je considérais le second exercice comme le plus difficile. Je me souviens comment un jour pendant la pratique en groupe je me suis sentie très mal en le faisant. Cela m’a effrayée et pendant une longue période je faisais les exercices seulement à la maison et je souffrais chaque fois lors du deuxième exercice - il y avait des moments où mon corps tout entier tremblait et suait abondamment mais j’ai enduré. Et ma patience a donné des résultats – J’ai vécu l’instant dont un ancien pratiquant parlait : c’est tellement bien que tu ne veux pas que ça se termine.
Le lotus complet a été facile pour moi dès le tout début, c’est pourquoi je n’ai jamais trouvé le cinquième exercice difficile. Je pouvais le faire une demi-heure ou une heure - pourquoi prendre la peine de le faire plus longtemps ? Quelques pratiquants le font une heure mais en demi-lotus, bien, c’est la même chose que faire le lotus complet durant une demi-heure - c’est ainsi que je me suis confortée pendant des années. Ensuite, à partir de plusieurs partages de compagnons de pratique, j’ai compris que la position en lotus complet durant la lecture est la même chose que faire le cinquième exercice. Et ainsi, encore en raison du manque de temps, je faisais de moins en moins le cinquième exercice. Particulièrement après février de cette année, je me suis blessée à la jambe droite et rester assise longtemps dans la position du lotus complet était un problème. J’ai aussi accordé peu d’attention au partage d’un pratiquant que je devrais supporter cette douleur et que ça ne servait à rien de le reporter. J’ai récemment pris conscience du sens de ses paroles lors de la journée du Falun Dafa de cette année. A ce moment, j'ai pointé ma diligence envers le cinquième exercice en prenant comme exemple la période avec le second. Sans avoir aucune illusion que ce serait pareil. N'est-ce pas là exactement où réside la magie de la cultivation ?
Maintenant je relis cet essai, regarde en moi-même et vois d’innombrables grains de sable à éliminer. Mais à ce moment précis cela ne m’effraie pas. C’est juste… Je sais que je dois faire mon travail. Avec un peu de chance je garderai cette impression longtemps. S’ il y a quelque chose dans mon partage qui n’est pas en accord avec le Fa, je vous serais reconnaissante de me l’indiquer.
Merci Maître.
Merci compagnons de pratique.
[Partagé au Fahui annuel 2018 des pratiquants de Bulgarie]
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