Il y a un nombre infini de vies dans l’univers. Devenir disciples de Dafa et cultiver ensemble en tant que disciples de la période de la rectification du Fa est une opportunité précieuse, mais cela ne dure que quelques décennies. Le destin nous a réunis. Où que nous nous trouvions, quoi que nous fassions dans nos vies, ou que nous nous connaissions entre nous, nous sommes un seul corps. Nous sommes liés ensemble par notre mission : rectifier le Fa, et sauver les êtres.
Si nous pouvions chérir ce destin, être tolérants et compréhensifs les uns envers les autres, et bien coopérer, nous pourrions harmoniser les besoins du Maître et de la rectification de Fa, et déployer chacun nos plus grandes capacités pour sauver davantage d’êtres. En réfléchissant à cela, j’aimerais partager les expériences et compréhensions suivantes.
Ne pas être divisés par l’imposture
De nombreuses arrestations de pratiquants de Dafa en Chine étaient le résultat de dénonciations effectuées par les policiers en civil, les agents secrets, et d'autres personnes. Mais souvent, ces individus mentaient sur qui avait dénoncé les pratiquants. Ils l’imputaient à des citoyens ordinaires afin de provoquer des sentiments négatifs parmi les disciples de Dafa, créant des conflits entre eux et les gens qu'ils essayaient de sauver.
Afin d'obtenir des informations au sujet des pratiquants de Dafa, la police avait souvent recours à la surveillance ou ils mettaient leurs lignes téléphoniques sur écoute. Puis ils mentaient et affirmaient que c'étaient des compagnons de pratique qui les avaient trahis, afin de provoquer la discorde et créer la séparation.
En répandant de fausses rumeurs, la police prétendait que les pratiquants détenus avaient été transformés, et faisaient à présent de mauvaises choses. Le but était d'amener des pratiquants de l'extérieur à nourrir des sentiments négatifs de reproche ou de haine envers ceux qui étaient détenus, les empêchant de travailler ensemble pour obtenir leur libération.
J'ai vécu un tel cas. Un policier m'a dit qu'un pratiquant s'était agenouillé devant lui pendant qu'il était détenu. Au début, j'ai trouvé ça incroyable, mais le doute a commencé à s’introduire dans mon esprit. Lorsque ce pratiquant – qui a subi de nombreuses tribulations – a finalement été relâché, j'ai fait mes recherches et j'ai finalement découvert que le policier avait menti.
C'est une des neuf méthodes perverses utilisées par le Parti Communiste Chinois (PCC) – la séparation. Et c'est un piège que nous devons éviter.
Même si un pratiquant devient confus et fait des erreurs en raison de la pression de la persécution, ce comportement a été causé par les forces anciennes et les facteurs pervers. Si nous développons des pensées négatives et que nous le traitons différemment, ne reconnaissons-nous pas les arrangements de la perversité, la soutenant dans sa persécution des disciples de Dafa ? Nous ne pouvons pas reconnaître la persécution ou être perturbés par le comportement des autres pratiquants.
Nous devrions plutôt nous rappeler que nous sommes un seul corps. Nous devons mettre de côté nos pensées et sentiments humains, et mesurer nos pensées avec le Fa. Nous ne pouvons pas permettre à la perversité de nous diviser.
La sécurité des autres
Lorsque nous rencontrons des conflits; que nous nous sentons blessés ou irrités; ou que nous pensons que les actions des autres ne se conforment pas à nos points de vues et à nos compréhensions, nous devons commencer par regarder en nous-mêmes. Lorsque nous rencontrons ces choses, ce n'est pas par accident. Les compagnons de pratique sont un reflet de nous-mêmes. Si nous nous sentons perturbés, cela signifie que nous avons besoin de cultiver nos cœurs.
Aussi grande soit la tribulation, nous devons être clairs, utiliser la sagesse, et penser à la sécurité de nos compagnons de pratique, car nos actes les influencent. Nous ne pouvons pas ignorer les conséquences de notre comportement.
Lorsque des pratiquants utilisent différentes approches et différentes formes pour valider le Fa, nous devrions être tolérants et nous comprendre mutuellement. Nous ne devrions pas regarder les autres de haut ou former une attitude antagoniste. Cette intolérance entraînera inévitablement des conflits et créera la disharmonie.
Une fois, un pratiquant a écrit une lettre d'opinion au sujet d'un cas, critiquant les actions des disciples de Dafa, et l’a publiée sur internet. Ce pratiquant ne connaissait pas complètement la vérité de l’affaire et a fait des exagérations.
N'est-ce pas avoir l’esprit confus – ou pire – aider la perversité à semer le trouble dans l'environnement des disciples de Dafa? Qu'adviendra-t-il si l'on porte atteinte à la sécurité d'un pratiquant? Est-ce que cela ne fera pas sourire la perversité? Ce comportement ne se conforme pas au principe du Fa de véracité, ni à celui de bonté. Ce type de pensée peut pardonner aux persécuteurs, sans parler des compagnons de pratique. Nous ne devrions pas nous nuire mutuellement ou causer la discorde.
Tout ce que nous expérimentons fait partie de la cultivation. Maintenir la compassion et la bonne volonté dans nos cœurs nous donnera le temps de faire un pas en arrière, et d’avoir l’esprit ouvert envers les compagnons de pratique qui adoptent une approche différente. Nous devrions tout d'abord regarder en nous-mêmes et interpeller calmement les compagnons de pratique lorsqu'ils font quelque chose d'incorrect.
S'ils refusent de changer, nous pouvons abandonner nos opinions et harmoniser la situation en colmatant calmement les brèches pour améliorer la situation. Dans certaines circonstances, il se peut qu'un compagnon de pratique ne comprenne pas vraiment les principes du Fa, ou qu'il ne voit pas les raisons de l’autre d'utiliser une forme ou une méthode différente. Si nous avons de la bonté dans nos cœurs et nous cultivons bien en nous-mêmes, lorsque nous informons les autres de la vérité, cela aura un bon effet.
Être en harmonie avec les compagnons de pratique
Que ce soit dans la clarification de la vérité ou dans la vie quotidienne, quoi que nous ayons vu ou entendu au sujet des insuffisances des compagnons de pratique ou de leurs problèmes, cela ne devrait pas nous perturber. Nous ne devrions pas critiquer les autres pratiquants, car il se peut que nous ne voyons pas la réalité des faits. Notre point de départ est de croire que la nature et les intentions d’un compagnon de pratique sont bonnes, et nous devrions lui donner le bénéfice du doute. Des manifestations négatives et des conflits sont là pour que nous cherchions en nous-mêmes, nous améliorions, et de cultivions.
Si un compagnon de pratique a des insuffisances, nous devons nous montrer compréhensifs. Nous pouvons calmement et avec bienveillance nous rappeler mutuellement de transformer ces insuffisances en opportunités d’amélioration, car nous harmonisons l’ensemble.
Lorsque la capacité de nos cœurs augmente et lorsque notre xinxing s'élève, non seulement nous sommes tolérants et compatissants envers nos compagnons de pratique, mais nous pouvons l'être d’autant plus envers les gens de ce monde. Si nous nous rappelons que toutes les vies sont venues pour le Maître et pour la rectification de Fa, et doivent être chéries, alors nous pourrons élargir cela au dehors avec compassion et sagesse, afin de les sauver.
Profond regret
Un membre de ma famille qui pratiquait le Falun Dafa s'exaltait facilement lorsqu'il clarifiait la vérité et parlait de la pratique aux gens. Je trouvais que ce ton d'exaltation donnait l'impression qu'il était en colère. Au lieu de le traiter avec bonté et empathie, je critiquais souvent son attitude, ce qui le mettait en colère.
Lorsqu'il se plaignait au sujet des autres pratiquants, au lieu de chercher en moi-même et d'examiner mes propres insuffisances, je le critiquais. Comme nous étions une famille, je ne pouvais pas laisser tomber, mais au lieu de cela je lui rajoutais davantage de pression. Je ne traitais pas cela correctement en cherchant à l'intérieur de moi et en me cultivant moi-même. Finalement, il a été arrêté et persécuté à mort par la perversité. C'est seulement à ce moment-là que j'ai réalisé la vérité – ces relations prédestinées entre pratiquants peuvent prendre fin à n'importe quel moment.
Non seulement je n'avais pas harmonisé l'environnement, mais en plus je ne l'avais pas compris, en refusant d'accepter nos différences, j'avais involontairement soutenu les arrangements des forces anciennes en le persécutant. J'avais perdu de nombreuses opportunités de m'améliorer, d'être diligent, et de former un seul corps avec lui.
Je suis vraiment désolé. Je m'excuse auprès du Maître et de mes compagnons de pratique. Mon profond regret est au-delà des mots.
Je réalise à présent à quel point les relations prédestinées sont précieuses entre pratiquants, et que nous devrions traiter les autres avec bonté et empathie. Former un seul corps avec tous les pratiquants constitue une partie importante de notre cultivation.
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