La persécution du Falun Gong a fait dix-sept victimes de plus au cours du premier semestre 2017

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La persécution du Falun Gong par le régime communiste chinois a fait dix-sept victimes de plus au cours du premier semestre 2017. Toutefois, compte tenu du blocus de l’information par le régime, le nombre de décès pourrait être beaucoup plus élevé que celui rapporté.

12 des pratiquants décédés avaient écopé de peines d’emprisonnement allant de un à dix ans. Six d’entre eux sont morts durant leur emprisonnement, un est mort en liberté surveillée et un autre peu après sa libération pour raison médicale. Quatre des personnes condamnées ont survécu à leur peine de prison, mais pour mourir quelques années plus tard.

Parmi les pratiquants qui n'ont pas été condamnés à la prison, quatre ont été arrêtés et font face à une inculpation ou à un procès. Une femme est décédée en détention quatre jours après son arrestation.

Un autre pratiquant n'a pas été arrêté, mais a été fréquemment harcelé par la police. Il est décédé d'une crise cardiaque causée par le stress.

Les pratiquants de Falun Gong ne sont pas les seules victimes de la persécution. Les membres de leurs familles ont énormément souffert et certaines personnes sont mortes en raison de leur inquiétude constante et du stress. Pendant la première moitié de 2017, huit non-pratiquants ont péri après l'arrestation d'un membre pratiquant de leur famille.

Le 21 septembre 2016, M. Gao Yulin de la ville de Harbin, province du Heilongjiang, a été arrêté et condamné un mois plus tard à quatre ans de prison. Il a développé de l'hypertension artérielle ainsi que d'autres maladies. Sa femme Mme Dong Yanling a beaucoup travaillé pour obtenir sa libération pour raison médicale. Elle s’est effondrée le 18 avril 2017, alors qu'elle faisait des copies de documents en vue de sa libération. Elle est décédée d’un arrêt cardiaque peu après. Elle avait 61 ans.

Suite à son arrestation du 8 avril 2016, Mme Wang Shuying de la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang, a été condamnée le 10 mars 2017 à trois ans de prison. Sa belle-mère qui comptait sur elle, est allée vivre avec une autre relation de famille à Shanghai. La santé de cette dame de 88 ans s'est vite détériorée à cause du souci constant qu'elle se faisait pour sa belle-fille. Le 2 avril 2017, elle est retournée à Jiamusi et est décédée dix-huit jours plus tard.

Ci-dessous la liste des 17 pratiquants de Falun Gong décédés.

1. Une femme de Pékin décède des semaines après sa condamnation à la prison

Mme Jia Yuping, 52 ans, a été arrêtée le 12 décembre 2016. Le centre de détention local a refusé de l'accepter parce qu'elle avait un niveau de globules rouges inhabituellement bas. Mais la police a obtenu du tribunal local qu’ils la condamnent à un an de prison avec une liberté surveillée directement dans le centre de détention. Elle est rentrée chez elle plus tard ce jour là, mais son état ne s'est jamais amélioré. Elle est décédée le 13 janvier 2017.

Le décès de Mme Jia a été précédé de multiples arrestations pour son refus de renoncer au Falun Gong. Elle avait à une époque un bon travail au Stock Exchange de Shenzen et jouissait d'une vie familiale heureuse. Mais la persécution a brisé sa vie paisible. Elle a été arrêtée trois fois entre novembre 2001 et octobre 2005, et la troisième arrestation a conduit à deux ans de travaux forcés. À cause de cela, elle a perdu son travail, et son mari cédant à la pression a divorcé.

Elle est retournée vivre à Pékin auprès de son père après sa libération du camp de travail. La police l'a de nouveau arrêtée à la fin du mois de février 2014, mais n'a jamais informé sa famille. Ce n'est que quand sa famille a signalé sa disparition que la police a confirmé qu'elle était en détention.

Mme Jia a été libérée le 29 décembre 2014, après qu'on lui ait diagnostiqué un cancer colo-rectal. La police n'a jamais renoncé à son emprise sur elle et ils l'ont harcelée constamment chez elle. Elle est partie vivre avec une compagne de cultivation, Mme Cheng Yufeng, qui a été arrêtée plus tard par la police. Une autre pratiquante, Tian Yajun l'a gentiment accueillie chez elle, mais peu de temps après Mme Tian a été arrêtée.

Mme Jia se déplaçait constamment mais elle a été attrapée vers la fin de 2016.


2. Une femme du Guangxi décède trois mois après son admission en prison

Le 13 mai 2016, Mme Lu Ruizhen, une habitante du canton de Luchuan, région autonome du Guangxi a été arrêtée, et des mois plus tard, le 4 novembre, son procès a eu lieu. Elle a été condamnée à quatre ans et quatre mois de prison et transférée à la prison pour femmes de Nanning.

La santé de Mme Lu s'est vite détériorée suite aux traitements abusifs endurés en prison. Elle a été envoyée d'urgence à l'hôpital de Nanning. Le 18 février 2017, elle est décédée à l'hôpital.


3. Un pratiquant du Sichuan décède huit mois après avoir été emprisonné pour avoir suspendu une banderole en rapport avec sa croyance

Le soir du 29 mai 2017, la famille de M. Huaigen a reçu un appel téléphonique inattendu de la prison de Jiazhou, province du Sichaun, disant que M. Chen était comateux et qu'il était proche de la mort.

Les autorités de la prison ont stipulé que tout membre de sa famille pouvait venir le voir une dernière fois, sauf son épouse. Ils ont menacé d'arrêter la femme de M. Cheng si elle venait le voir.

M. Cheng Huaigen et sa femme était l'un et l'autre pratiquants de Falun Gong, une pratique spirituelle persécutée par le Parti communiste chinois depuis 1999.

Quand le fils de M. Cheng, son frère, et cinq autres membres de la famille ont accouru à la prison le lendemain, il était déjà mort.

La mort inattendue de M. Cheng, âgé de 54 ans, n'est survenue que huit mois après avoir été envoyé à la prison de Jiazhou, ville de Leshan. Il purgeait une peine de quatre ans pour avoir accroché une banderole portant l'inscription « Le monde a besoin d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance ».

Les autorités de la prison n'ont pas donné d'explication sur comment M. Cheng était décédé. Un rapide coup d’œil sur le corps ne montrait pas de signes visibles de blessures ni de contusions. Après l'accord de la famille quant à la crémation de sa dépouille, on leur a permis de le ramener chez lui dans la ville de Chengdu. La prison allait régler les dépenses pour les funérailles et verser une compensation à la famille de 10 000 yuans.

La famille de M. Cheng a dit n'avoir aucune idée quant aux conditions dans lesquelles il vivait, ni sur son état physique dans la prison. Ils ne pouvaient pas exclure la possibilité que M. Cheng avait été torturé ou non en prison.


4. Une femme du Jilin meurt moins de dix mois après son admission en prison

Une femme de 61 ans est morte moins de dix mois après avoir été admise à la prison pour purger une peine de trois ans pour son refus de renoncer au Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois.

Mme Liu Shuyan, une habitante de la ville de Yushu, a été arrêtée pour sa foi le 26 novembre 2016. La demande de son avocat pour assurer sa défense au tribunal a été refusée et son procès a eu lieu le 29 mars 2016, sans représentation légale.

Des semaines plus tard, le 11 avril, elle a été condamnée à trois ans de prison. Quand sa fille a protesté contre le procès injuste et la condamnation arbitraire, la jeune femme a été arrêtée

Le 7 juillet 2016, Mme Liu a été transférée à la prison pour femmes du Jilin dans la ville de Chengdu. On l'a obligée à s'asseoir sur un « petit tabouret » pendant de longues périodes. Quand elle a fait la grève de la faim pour protester, les gardiens l'ont nourrie de force douze jours de suite. Sa santé s'est rapidement détériorée et début avril 2017, elle est tombée gravement malade.

Mais ce n'est que le 20 avril que les autorités carcérales l'ont envoyée à l'hôpital. Quand il a été décidé, après un examen médical, qu'il lui faudrait une opération chirurgicale, ils ont appelé sa fille. Ayant lu des rapports sur les prélèvements des organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants, sa fille a insisté pour que les médecins attendent son arrivée avant d'opérer sa mère.

C'était déjà l'après-midi quand la fille, venue d'urgence de la ville de Yushu à l'hôpital de la ville de Changchu, est arrivée. Elle a vu que sa mère sombrait par moments dans le coma et que son pouls était très faible. Les médecins ont admis qu’il n’y avait plus d’espoir.

La fille a décidé de ne pas laisser faire l'opération mais de ramener sa mère à l'hôpital local de sa ville d'origine, Yushu. Mais les autorités carcérales ont insisté pour qu'elle dépose d'abord la demande de libération de sa mère pour raison médicale.

L'autorisation de libération pour raison médicale n'a été signée que vers 13 h le lendemain. Mme Liu est décédée seulement quelques heures après son arrivée à Yushu. Elle a rendu son dernier souffle à 8 h 50 le 21 avril 2017.


5.Un homme de l’Anhui condamné pour sa croyance meurt dix mois après son admission en prison

Un habitant de la ville de Bozhou a passé les deux dernières semaines de sa vie dans l’unité de soins intensifs d’un hôpital avec des chaînes aux pieds et la police montant la garde à proximité. Sa famille n'a été autorisée qu’à l’apercevoir depuis l’autre coté de la vitre. Après qu’il ait rendu son dernier souffle, les autorités ont poussé à une crémation rapide de son corps sans le consentement de sa famille.
L'homme de 55 ans a été arrêté pour la dernière fois le 22 septembre 2013. La police l'a maltraité au point qu'il a fait un AVC deux jours après son arrestation. Il a tout juste survécu mais a malgré tout été détenu pendant plus d'un mois avant d'être libéré sous caution.


Bien que n’étant pas apte à subir un procès, les autorités l'ont amené deux fois dans la salle d’audience pour faire face aux accusations, respectivement en décembre 2015 et au début de 2016. Il a été condamné à une peine de prison le 11 avril 2016, peu après avoir été ramené en garde à vue.


M. Bai a été transféré en prison le 18 juin 2016. Il a fait un deuxième AVC et est tombé dans le coma le 31 mars 2017, mais il n'a été envoyé à l'hôpital que 12 heures plus tard. Il est décédé le 14 avril 2017.


6. Une femme du Sichuan meurt lors de sa condamnation à dix ans

Mme He Xianzhen a été arrêtée le 23 septembre 2009, et condamnée à dix ans de prison le 14 septembre 2010. Cette habitante de la ville de Xichang a reçu ordre de purger sa peine dans la prison pour femmes de la province du Sichuan où elle a été assujettie à différentes formes de torture, physiques et mentales.

Mme He a fait une attaque cérébrale le 19 décembre 2014, et elle a été emmenée d'urgence à l'hôpital du Peuple de la ville de Jianyang. Les médecins lui ont fait une opération au cerveau. Les autorités de la prison ont exigé que la famille paye tous les frais d'hospitalisation en échange de sa libération pour raison médicale. Sa famille n'avait pas les moyens de payer et a dû se résoudre à la voir retourner en prison.

Le 2 février 2017, la famille de Mme He a reçu l'avis de son décès disant qu'elle était décédée plus tôt le jour même. Elle avait 67 ans.


7. Un homme du Hebei meurt en prison

M Guo Daoyou vivait dans la ville de Qinhuangdao, province du Hebei. Il a été arrêté le 18 août 2008 et condamné plus tard à la prison. La durée exacte de sa peine est encore l’objet d’une enquête. Il est décédé en prison le 6 février 2017.

Voir également : (en anglais)

Parents Jailed for their Belief, Children Calling for Help

Mr. Guo Daoyou Arrested in Qinhuangdao City, Family Without Support


8. Une femme de Shanghai décède neuf mois après sa libération pour raison médicale

Une femme de 65 ans de Shanghai est décédée environ neuf mois après avoir été libérée pour raison médicale alors qu'elle purgeait une peine de six ans et demi pour son refus de renoncer au Falun Gong, discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois.

La famille de Mme Bai Gendi soupçonne que sa mort a été la conséquence directe d’être droguée et torturée en prison. Elle a dit à ses proches après sa sortie : "Ils veulent que je meure et que je ne puisse plus sauver les gens", voulant dire par là informer le public de la
persécution du Falun Gong.


Aucune loi en Chine ne criminalisant le Falun Gong, Mme Bai n'a jamais vacillé dans sa foi ni cessé de parler aux gens de la persécution. Mais elle a payé pour cela le prix fort. Avant son dernier emprisonnement, elle avait déjà été envoyée deux fois dans les camps de travaux forcés pour un total de 5 ans et écopé une fois d’une peine d'emprisonnement de 4 ans et demi.


Sa dernière arrestation date du 10 septembre 2012 et a été suivie, le 3 mai 2013, d’une condamnation à l'emprisonnement. Le 24 août 2016, elle a été emmenée précipitamment aux urgences et mise en liberté conditionnelle médicale peu de temps après. Elle est décèdée le 15 juin 2017.


9. Un homme du Heilongjiang meurt moins d'un an après sa libération de prison

M. Liu Fucai de la ville de Suihua a été arrêté au mois de mars 2012 et condamné deux mois plus tard à quatre ans de prison. Son état de santé était si fragile que le jour même de son admission, il a fallu l'hospitaliser dans l'hôpital de la prison. Les médecins ont émis un avis d’état critique cinq jours plus tard, mais les autorités de la prison de Hulan ont déclaré qu'ils aimeraient mieux le voir mourir que de le libérer pour raison médicale.

Plus tard, M. Liu a contracté la tuberculose, mais la prison ne l'a libéré qu'à l'expiration de sa peine le 6 mars 2016. Il est décédé le 15 février 2017.

Voir également :

Mr. Liu Fucai Near Death, Hulan Prison Authorities Refuse to Release Him


10. Un homme du Hubei meurt deux ans après sa libération de prison

Le 27 juillet 2012, M. Huang Hailin de la ville de Shayang a emmené de chez lui vers 3 h du matin, et le 20 décembre, il a été condamné à trois ans de prison. On l'a envoyé purger sa peine à la prison de Fanjiatai. Il n'a jamais recouvré la santé après sa libération en 2015

Il a commencé à avoir de l’œdème et une effusion pleurale en août 2016 et il est décédé le 25 janvier 2017. Il avait 70 ans.


11. Une femme du Liaoning meurt moins de cinq ans après sa libération de prison

Mme Du Jingqin, âgée de 67 ans, avait été arrêtée plusieurs fois pour sa foi avant son décès survenu le 24 février 2017.

En novembre 2002, après son arrestation au centre de détention local, ordre a été donné aux détenus de la maltraiter. Deux hommes lui ont donné des coups de pieds répétés dans la poitrine l’amenant à cracher du sang. Ils ne se sont arrêtés que quand elle s'est évanouie. Dès qu'elle a repris conscience, ils ont recommencé à la battre jusqu'à ce que sa tête soit enflée et qu'elle ait des contusions sur tout le corps. Plus tard elle a été condamnée à un an de travaux forcés.

Le 10 mai 2008, Mme Du a de nouveau été arrêtée, et en janvier 2009 elle a été condamnée à quatre ans de prison. À son arrivée à la prison pour femmes du Liaoning, plus d'une douzaine de détenus l'ont plaquée au sol et lui ont donné des coups de pied.


Un jour, on l'a mise dans une chambre froide alors qu'elle ne portait que des vêtements légers. À une autre occasion elle a été placée en isolement cellulaire pendant vingt jours d'affilés. Sa tension artérielle est montée à un niveau dangereux et elle a été emmenée d'urgence à l'hôpital local. Quand elle est revenue à la prison les gardiens l'ont de nouveau battue.

On a prélevé de force du sang à Mme Du, comme on l'a fait à des centaines d'autres pratiquantes de Falun Gong emprisonnées dans ce lieu.

Mme Du a eu une attaque cérébrale vers la fin de sa peine de prison, mais on ne l'a libérée que le 12 mai 2012, une fois sa peine terminée. Le 13 octobre 2014, elle a fait une hémorragie cérébrale et a été hospitalisée pendant dix jours. Comme son employeur avait mis fin à son assurance maladie à cause de son emprisonnement, elle a dû payer tous ses frais médicaux.

Mme Du est décédée le 24 février 2017.


12. Un homme du Liaoning meurt moins de six ans après sa libération de prison.

M. Qi Qingyuan de la ville de Liaoyang a été arrêté en mai 2006 et condamné à cinq ans de prison un mois plus tard. Pendant qu'il était emprisonné à la prison de Dongling, il a été assujetti à diverses formes d'abus. Sa santé a décliné des suites de ces mauvais traitements.

Le 13 juin, 2011, six jours avant le jour prévu de sa libération, il a fait une crise cardiaque. Quand sa famille s'est précipitée pour aller le voir à l'hôpital ils l'ont trouvé menotté et portant des fers.

Après sa libération, M. Qi n'avait aucun souvenir de ce qui lui était arrivé. Ses jambes et ses pieds étaient enflés et il ne pouvait pas marcher de façon stable. Il a fait une attaque cérébrale et il est décédé le 20 mars 2017. Il avait 74 ans.

13. Une femme du Jilin meurt 4 jours après son arrestation pour ses convictions

Une femme dans le quartier de Jiutai, à Changchun est décédée quatre jours après son arrestation pour avoir parlé autour d’elle du Falun Gong, discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois.


Le fils de Mme Yu Guixiang a exhorté la police à ne pas détenir sa mère lorsqu’ils ont appelé pour l'informer de son arrestation le 16 juin 2017. Le jeune homme, qui était alors en voyage hors de la ville avec son père, a déclaré à la police que sa mère avait souffert de diabète et d'AVC et qu’il s'inquiétait d’une possible rechute de ses maux.

La police de Jiutai a ignoré l'avertissement et a envoyé Mme Yu au centre de détention de Jiutai la soumettre à l'évaluation médicale requise.


Un garde a remarqué que Mme Yu présentait des symptômes de maladie peu après son admission au centre de détention. Il a déposé un rapport à ses superviseurs, mais le centre de détention et la police ont refusé de fournir des soins médicaux ou d’accorder une libération conditionnelle à Mme Yu.


Mme Yu s'est effondrée dans la salle de bains dans la nuit du 20 juin. Elle n'a jamais repris connaissance et est morte quelques heures plus tard. Elle avait 65 ans.


14. Une femme du Jilin meurt en détention, la famille soupçonne un acte criminel

Une habitante de la ville de Da'an est décédée d'une insuffisance respiratoire alors qu'elle était détenue pour sa foi dans le Falun Gong. Sa famille soupçonne qu'un gavage brutal fait par les gardiens a endommagé ses poumons.

Le 18 octobre 2016, on a arrêté Mme Han Hongxia, âgée de 57 ans, et on a pillé son domicile. Sui Yanlong, directeur à l'époque du bureau de la sécurité intérieure de la ville de Da’an était responsable de son arrestation.

Les gardiens au centre de détention de la ville de Baicheng ont assujetti Mme Han à diverses formes de torture, dont le gavage forcé, parce qu'elle refusait de renoncer au Falun Gong.

Le 8 mars 2017, Mme Han est tombée gravement malade et a été admise à l'hôpital de Changchun. Elle est décédée deux jours plus tard.

Sa famille a été choquée par sa mort brutale alors qu'elle n'avait jamais été malade depuis qu'elle avait commencé la pratique du Falun Gong en 2008. Son arthrite, sa maladie cardiaque et ses problèmes au cou avaient tous disparu, ainsi que son mauvais caractère. Elle se sentait obligée d'expliquer aux gens que le Falun Gong ne ressemblait en rien à ce que la propagande du gouvernement laissait croire, elle a été arrêtée pour avoir parlé ouvertement, et elle est morte en détention.


15. Une femme du Henan meurt 3 mois après sa libération conditionnelle médicale

Une femme âgée de 62 ans est morte trois mois après avoir été mise en liberté conditionnelle médicale suite à une détention de huit mois, pour son refus de renoncer au Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois.


Mme Chai Yulan était une résidente du village de Suzhuang, municipalité de Zhaohe, ville de Mengzhou. La police locale l'a arrêtée chez elle le 19 avril 2016 et l'a directement envoyée au centre de détention de l’agglomération de Jiaozuo.


L’agent Wang Gongjun du département de police de la ville de Mengzhou a menacé de lui rendre la vie misérable quand Mme Chai a dit qu'elle n'abandonnerait jamais sa pratique du Falun Gong. Les gardiens du centre de détention ont suivi en la torturant. Elle s’est vite retrouvée avec une côte cassée et une fracture de la colonne vertébrale, et avait même du mal à ramper, sans parler de se tenir debout ou de marcher. Elle est également devenue incontinente.


Mme Chai n'a reçu aucune attention médicale jusqu'à ce qu’il fût évident qu'elle était dans un état critique. Les gardes lui ont laissé les mains menottées et les pieds attachés alors qu'elle recevait des soins à l'hôpital local.

Sa famille n'a appris son état que lorsqu’une qu'une personne ayant du cœur et étant témoin de ses souffrances les en a avertis. Ils se sont précipités à l'hôpital, et ce n’est qu’alors que les autorités ont accepté de lui accordé la libération conditionnelle médicale.


Mme Chai a été ramenée dans sa ville natale le 12 décembre 2016. Elle est morte le 23 mars 2017.


16. Un homme du Gansu meurt après huit mois d'arrestation

Le 17 mai 2016, on a arrêté M. Zhang Bingwu du canton de Jingyuan, province du Gansu, pour avoir suspendu des affiches portant des informations sur le Falun Gong. On a avisé sa famille le 22 novembre qu'il avait une tumeur au cerveau. Trois jours plus tard, il a été libéré pour raison médicale.

La famille de M. Zhang a remarqué que son expression faciale était terne et qu'il ne réagissait pas. Aussi, il était incontinent. Quand on lui posait des questions, ses réponses étaient hors de propos. Si quelqu'un montrait un poing devant lui, il prenait vraiment peur et il évitait vivement le poing. Il n'était pas capable de répondre quand on lui demandait s'il avait été battu lors de sa détention.

La famille a entendu dire qu'un policier avait dit à d'autres personnes que M. Zhang serait mort en moins d'un mois, car il était gravement malade.

Le 31 novembre, la famille a emmené M. Zhang à l'hôpital. Le médecin a demandé si M. Zhang était toxicomane, parce qu'il avait des marques de piqûres d'aiguilles visibles partout sur le corps.

Quand M. Zhang était en détention, le département de la police a fabriqué des preuves de son « crime » qu'ils ont envoyées au parquet. Le procès avait été prévu à l'origine le 28 décembre 2016, et il a été reporté plus tard au 4 janvier 2017.

Avant le procès en janvier, le juge est allé visiter le domicile de M. Zhang pour vérifier s'il était oui ou non en état d'assister à son procès. Avant de partir, il a déclaré que M. Zhang avait l'air très bien.

Comme M. Zhang n'avait pas un état d'esprit normal, il n'a pas assisté au procès le 4 janvier.

Le 17 janvier 2017, quand la famille a vu qu'il souffrait et qu'il faisait des petits mouvements saccadés, ils l'ont emmené d'urgence à l'hôpital. Il a été transféré dans un autre hôpital dans un état critique.

D'autres symptômes sont apparus : des rougeurs, des pustules, une éruption cutanée, et des petites cloques. Lors des deux jours suivants, une série de tests a montré qu'il avait une tumeur maligne au cerveau ainsi qu'une forte accumulation de fluide, qui avait peut-être été causée par un traumatisme. Le lendemain après son admission à l'hôpital, il est tombé dans le coma.

Le 22 janvier la famille l'a ramené à la maison, ayant décidé de ne pas le faire opérer ce jour-là.

Quand il était chez lui et qu'il était réveillé, la famille a essayé de lui poser des questions, mais il n'a pas été capable de décrire ce qui s'était passé lors de sa détention. M. Zhang est décédé le 26 janvier 2017.

Le 6 février 2017, après son décès, le juge a continué à harceler la famille les appelant au téléphone .


17. Un homme du Jilin meurt après une longue période de harcèlement

M. Sun Yufa habitait la ville de Baishan, province du Jilin. Il a déposé une plainte au pénal en 2015 contre l'ancien dictateur Jiang Zemin pour avoir instigué la persécution du Falun Gong.

La police ne cessait de le harceler en apprenant qu'il avait porté plainte. Il a été obligé de vivre hors de chez lui pendant trois mois. Il est rentré chez lui plus tard, mais la police l'a de nouveau harcelé. En mars 2017 ses problèmes cardiaques se sont aggravés quand sa fille a été condamnée à trois ans de prison pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong. L'homme assez âgé est décédé peu de temps après. Il avait 72 ans.


Version chinoise : 年上半年法轮功学员被迫害致死综述(图)

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