Je suis une pratiquante de Falun Dafa vietnamienne vivant en Allemagne depuis 30 ans. J’ai obtenu le Fa l’été de l’année 2012 lors d’une visite à ma famille dans mon pays d’origine.
Auparavant, en raison de mon travail pénible, ayant élevé deux enfants en tenant lieu de père et de mère, j’ai développé des maladies chroniques telles que de l’hypertension artérielle, des ulcères à l’estomac, une dégénérescence spinale, de l’insomnie et autres maladies. Quand je suis allée chez ma sœur, à deux reprises, elle était absente. Ma mère m’a dit d’aller la chercher dans le parc. Par curiosité, je suis allée au parc pour voir quel type d’aérobic, de tai chi ou d’autre sport populaire au Vietnam elle pratiquait. Contrairement à mes suppositions, elle était assise en méditation avec plusieurs dizaines de personnes. Ils se sont empressés de me présenter cette pratique, me disant qu’elle était très bénéfique à la santé, et permettait d'élever à la fois le corps et l’esprit. Par curiosité, j’ai accepté de faire l’essai sur le champ. Ayant pu faire les cinq exercices sans problème, j’ai été complimentée sur la grande exactitude de mes mouvements alors que je venais d’apprendre. Ce n’était peut-être pas vrai mais en tant que personne qui aime recevoir des compliments, je me suis sentie bien et par la suite je suis allée au parc ponctuellement chaque jour.
Le troisième jour, j’ai vu des gens tenant à la main un livre à couverture bleue. Ils m'en ont tendu un et m’ont dit d’essayer de le lire et que c'était très bien. Dès que j’ai ouvert la première page, le portrait d’un homme d’âge mûr avec une aura extraordinairement compatissante s’est offert à mes yeux. J’avais l’impression de l’avoir déjà rencontré et il me semblait familier. Ils m’ont tous dit que c’était la photo de Maître Li, le fondateur du Falun Gong.
J'ai lu le livre d’une traite jusqu’à la quatrième leçon. Normalement, il est rare que je lise un livre avec autant de patience. Quand j’ai eu terminé le chapitre "Transformation du karma" j’étais tellement intéressée que je l’ai relu !
Le lendemain pendant le déjeuner, j’ai eu tout à coup mal au ventre et j’ai dû aller aux toilettes. Aussitôt la porte fermée, j’ai failli tomber, je transpirais abondamment et étais incapable de parler. J’ai eu soudain la pensée que je pourrais mourir dans ces toilettes à l’insu de tous. Pour une raison quelconque, j’ai soudain pensé au Maître et j’ai dit : " Maître, je vous en prie, aidez-moi ". À peine quelques minutes plus tard, j’ai ressenti une chaleur envahir mon corps, comme si un flux d’une énergie extrêmement puissante le parcourait, chose que je n’avais jamais éprouvée auparavant. Instantanément, la douleur au ventre a cessé. Je suis sortie des toilettes comme si rien ne s’était passé.
C’est seulement après avoir lu le Zhuan Falun plusieurs fois par la suite que je me suis éveillée au fait que mon corps était purifié par le Maître et que j’avais reçu Guanding (Ndt :déverser de l’énergie par le sommet de la tête). Peu à peu, comme ma cultivation progressait, après 6 mois seulement, les symptômes chroniques des maux d’estomac, l’insomnie, les étourdissements dues à l’hypertension, la dégénérescence spinale et les douleurs au genou qui m’avaient accompagnée depuis tant d’années ont disparu. J’ai compris à quel point j’étais privilégiée d’avoir trouvé " l’échelle qui monte aux cieux ", alors j’ai partagé cela avec tous les membres de ma famille. Sur six de mes sœurs, quatre se sont mises au xiulian de Dafa.
Promouvoir Shen Yun
Peu après mon retour en Allemagne en Mai 2012, j’ai essayé de trouver d’autres pratiquants à Berlin de diverses manières. Heureusement, j’ai rencontré un pratiquant qui m’a emmenée sur un site de pratique pour rencontrer d’autres pratiquants. À partir de ce moment, j’ai entendu parler des spectacles Shen Yun en Allemagne. Au début, les deux mots " Shen Yun" avaient pour moi une connotation assez vague et confuse. Je savais seulement que cet événement était très sacré. C’est pourquoi on m’a demandée d’aller distribuer des dépliants dans les résidences des quartiers les plus riches de Berlin.
C’était alors l’hiver et la nuit tombait tôt. Il y avait très peu de gens aux alentours et il faisait très froid. J’ai trébuché devant un bâtiment imposant et beau. Pour une raison quelconque, quand j’ai glissé le dépliant dans la boîte aux lettres et me suis retournée, le portail s’était refermé. Incapable malgré mes efforts de le rouvrir, j’ai fait le tour du bâtiment pour trouver la sortie mais je n’ai vu que des barreaux en acier autour des quatre murs. Je tremblais de peur à l’idée d’être vue par les propriétaires et d’être prise pour une voleuse ou quelqu’un commettant quelque méfait. En ce moment délicat, j’ai joint les mains en Heshi (Ndt :salutation les mains jointes) et j’ai supplié : " Maître, aidez-moi à sortir de là " et je me suis dirigée vers le portail principal de la maison en même temps. Soudain, j’ai vu une femme avec un enfant à l’intérieur. Je suis allée les saluer pour leur montrer les dépliants de Shen Yun, de sorte qu’ils sachent que je faisais quelque chose de bien et que je voulais sortir. La femme m’a fait signe et je suis allée directement au portail et trouvé la grille d’acier déjà ouverte.
Aussitôt sortie, je suis allée dans une autre villa. J’ai été surprise de voir un énorme chien blond ressemblant à un lion et montrant les dents pour m’intimider. Ayant peur des chiens, je me suis précipitée dans la villa voisine car il aboyait fort. Après avoir distribué les dépliants dans les autres maisons, je ne me sentais pas en paix me disant que si je manquais une maison, une famille risquait de perdre l’opportunité d’être sauvée. Malgré ma peur, je suis restée devant la maison et j’ai chuchoté au chien en vietnamien que j’étais venue sauver son maître et même lui-même. Je lui ai demandé s’il pouvait aller à l’intérieur. Puis, je n’en ai pas cru mes yeux quand le chien est allé tranquillement à l’intérieur dès que j’ai eu fini de lui parler. Il a même tourné la tête pour me regarder. J’en avais les larmes aux yeux.
Par la suite, j’ai demandé à l’équipe de coordination de me laisser vendre des places dans un centre commercial où il y avait beaucoup de Vietnamiens et aussi des Chinois et des gens d’autres pays. Au début, c’était très difficile et j’ai été lourdement insultée.
Toutefois, j’ai eu le cœur d’un pratiquant pour leur clarifier calmement les faits en leur expliquant comment le PCC persécute les pratiquants de Falun Gong en Chine. Puis j’ai présenté Shen Yun, un spectacle de culture traditionnelle chinoise inspirée du divin que font renaître des pratiquants de Falun Gong. Mes paroles ont eu raison de leurs paroles agressives et menaçantes et les ont incités à acheter des billets.
Certaines personnes ont non seulement acheté des billets pour eux-mêmes et leurs familles, mais ils ont aussi présenté le spectacle à leurs amis et à leurs proches. En particulier, certains d’entre eux ont alors obtenu le Fa. Je savais que le Maître avait envoyé des gens ayant l’affinité prédestinée pour obtenir le Fa, et que ceux qui ont acheté les billets étaient des êtres choisis pour être sauvés. C’est ce à quoi je me suis éveillée à ce moment-là.
Éliminer l’attachement au ressentiment
Alors que je venais juste d’obtenir le Fa, il y avait très peu de pratiquants vietnamiens dans ma ville. J’ai transmis le Fa à certaines personnes, qui à leur tour l’ont présenté à d’autres. C’est ainsi qu’il y a aujourd’hui plusieurs dizaines de pratiquants de plus à Berlin. Toutefois, beaucoup de gens ont été éduqués et ont grandi sous le régime communiste au Vietnam et ont par conséquent été influencés par la culture du Parti qui s’est enracinée dans leur manière de penser. C’est pourquoi, je poussais souvent les nouveaux pratiquants qui venaient d’obtenir le Fa à sortir et se joindre aux projets de Dafa ce qui leur permettrait de se débarrasser de la nature de démon et de ressentir la puissance du Fa juste. C’était mon point de départ. Cependant chacun est différent pour ce qui est de la cultivation et de l’éveil individuels.
Comme je ne m’étais pas encore éveillée à ce point, j’avais toujours hâte d’imposer mes idées aux nouveaux pratiquants sur ce qu’il faut et ne faut pas faire.
Par exemple, je rappelais aux pratiquants qu’il fallait éviter de boire et de manger pendant l’étude du Fa en groupe. Ils objectaient catégoriquement à mon comportement en présence d’autres pratiquants. Je les corrigeais quand ils pratiquaient mal les exercices et se trompaient dans les mouvements, alors que nous clarifions la vérité le samedi devant la Porte de Brandenbourg, où passaient de nombreux touristes venant de Chine ou bien d’autres pays. Devant ces nombreux passants, je tenais à ce que les exercices soient exacts, et même beaux.
En conséquence, quelques pratiquants ont dit que j’aimais commander les autres, me faire valoir et ils m’ont même critiquée ouvertement disant que j’avais le problème de l’interférence démoniaque engendré par mon propre esprit. À plusieurs reprises, je me suis contentée de pleurer en silence en me demandant pourquoi ils réagissaient si vigoureusement après avoir écouté mes propos. A plusieurs reprises je n’ai pas cherché les causes en moi-même et je leur en ai même voulu. J’étais très ébranlée et cherchais à l’extérieur au lieu de chercher à l’intérieur.
Cela a duré jusqu’à ce que je réalise que ne pas trouver les raisons impacterait l’effet de ma diffusion du Fa aux autres, leur donnant une impression négative de Dafa. Je suis restée longtemps à éviter tout contact avec d’autres personnes et je me suis concentrée sur une étude intensive du Fa.
Finalement, j’ai vu clairement que mon langage était plein de la culture du Parti et manquait de compassion. De plus, j’avais le cœur plein d’attachements à forcer les autres à assumer leur tâche. En réalité, cela ne correspond pas aux critères pour un pratiquant.
Maître a expliqué dans le Zhuan Falun : " Ce que les gens ordinaires trouvent bien n’est pas forcément bien ; ce que les gens ordinaires trouvent mal n’est pas forcément mal ".
Ayant trouvé mon attachement, je me suis sentie vraiment soulagée. J’ai pu ainsi éliminer mon ressentiment, ce qui est en soi une caractéristique démoniaque inhérente à la culture du Parti.
Maître a dit dans Hong Yin III :
N'argumentez pas quand d'autres insistent et argumentent
Chercher la cause à l’intérieur c'est le xiulian
Plus on explique, plus le coeur devient lourd
En étant franc et ouvert, sans attachement, apparaît la clairvoyance
Avoir confiance en Maître et dans le Fa a pu aider à surmonter les difficultés
À mon retour du Fahui de New York 2016, un jour que j’étais à vélo à 600 mètres de chez moi, sur l’allée cyclable, une voiture sortant d'un parking s’est soudain précipitée dans ma direction. A peine l’avais-je vue que j’ai été renversée avec mon gros sac sur le dos. Je me souviens seulement qu’il y a eu un grand cri puis un choc…
Lorsque je suis revenue à moi, j’ai vu beaucoup de gens autour de moi qui me relevaient. Quelqu’un a appelé l’ambulance ; les autres ont cherché mon adresse pour appeler ma famille. La plaque de la voiture qui m’avait percutée avait été projetée sur la route. J’ai remercié tout le monde et j’ai dit que tout allait bien et que je pratiquais le Falun Gong. J’ai dit au conducteur de ne pas s’inquiéter. Comme l’ambulance arrivait, j’ai essayé de refuser. À l’hôpital, deux policiers sont venus me demander de décrire ce qui s’était passé si mon état le permettait. Je leur ai dit que j’allais bien et que je ne voulais pas subir de rayons X ni quoi que ce soit d’autre, que je pratiquais le Falun Gong et que le conducteur n’avait rien fait de mal.
Comme ils avaient l’air perturbés par ma réponse, je leur ai demandé: " Avez-vous entendu parler du Falun Gong ?" Un policier semblait s’attendre à la question et il a répondu : " Oh oui, nous en avons entendu parler. "Puis je leur ai confirmé que je n’avais pas de problème et que j’étais en parfaite santé. J’ai eu droit à un sourire amical et j’ai été autorisée à rentrer chez moi.
Au début de l’année, je suis allée aider pour Shen Yun à Hambourg. J’habitais seule dans le studio d’un pratiquant qui était hors de la ville. D’habitude, je partais à 10h du matin et rentrais à 9h du soir après avoir fini de distribuer des dépliants devant le théâtre. Un jour, en prenant le petit-déjeuner, j’ai commencé à préparer mon dîner de manière à avoir plus de temps pour étudier le Fa. Pendant le petit-déjeuner, je me suis dit de ne pas oublier d’éteindre le feu avant de sortir de la cuisine. Mais j’ai complètement oublié de le faire et j’ai quitté la maison. A 4h de l’après-midi, il s’est mis à pleuvoir et à faire froid. J’ai voulu rentrer pour être mieux couverte et prendre un imper avant d’aller au théâtre.
En approchant de la maison, je me sentais impatiente comme si quelque chose me poussait à me dépêcher. J’ai accéléré le pas comme si je courais. Quand je suis arrivée à la porte, j’ai entendu comme un bruit d’huile qui grésillait. Je me suis soudain rappellée que je n’avais pas éteint le réchaud. Je suis allée directement l'éteindre et j’ai soulevé le couvercle pour voir si les os de la viande avaient commencé à brûler. Après le choc, j’ai compris : " le Maître ne m’a pas abandonné, même si il y a encore beaucoup d’attachements dont je ne me suis pas encore débarrassée et que je ne suis pas encore diligente dans ma cultivation. J’ai fait le serment, les larmes inondant mon visage, d’avoir pour toujours une totale confiance dans le Maître et le Fa. "
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Les merveilles du Fa
J’admirais le Tianguo Marching Band et rêvais d’en devenir membre depuis la première fois que j’ai assisté au Fahui aux Etats-Unis en mai 2014. Du début de l’année dernière jusqu’à maintenant j’ai toujours accompagné l’orchestre, même si je ne jouais pas encore bien de la clarinette et n’avais pas encore atteint le niveau de l’orchestre. Au mois d’août nous sommes allés en tournée en Europe de l’Est pendant 10 jours.
Alors que nous étions en Pologne, le coordinateur m’a demandé si j’avais apporté l’uniforme de l’orchestre. Je lui ai dit que oui, que je portais toujours ces vêtements avec moi. Il m’a souri et a dit que je pourrais jouer avec l’orchestre le lendemain, mais il m a rappelé que je devais arrêter de jouer pour les morceaux que je ne savais pas bien jouer ou que je ne connaissais pas par cœur . J’ai dit : “Ja "
Pendant toute la soirée, j’étais très heureuse et anxieuse. Le lendemain, il faisait très beau. Nous avons défilé pendant 4 à 5 heures. Avant le défilé, le coordinateur du groupe des clarinettes a vérifié chaque personne du groupe. Quand elle s’est approchée de moi, elle a juste souri et a hoché la tête, ce qui voulait dire que ma clarinette était bien accordée. Cependant, pour une raison quelconque, la clarinette n’a pas émis un seul son durant toute le défilé en dépit du fait que mes mouvements pour tenir et jouer de la clarinette étaient exacts. J’étais alors couverte de sueur. Je rougissais tant je m’efforçais de jouer comme un joueur professionnel. Je jouais avec une grande passion. Mais pas un son ne sortait de la clarinette.
Alors que le défilé touchait à sa fin, je me suis dépêchée d'aller plus loin et j’ai essayé de jouer une fois de plus pour voir si quelque chose n’allait pas dans l’instrument. Comme les premières notes sont sorties si clairement, je me suis éveillée à la compréhension que le Maître me disait que mon attachement à me faire valoir était encore énorme et que je n’avais pas la patience de m’entraîner davantage parce que j’avais hâte de jouer. Tout d’un coup, j’ai fondu en larmes ; J’ai levé les yeux vers le ciel et à ce moment j’ai vu un champ d’énergie rouge. J’ai remercié le Maître en silence pour son infinie compassion.
Cela fait quatre ans que je m’assimile au Fa. Ma qualité d’éveil passe encore par de nombreux changements. Cependant mon niveau est encore bas, mes capacités sont aussi limitées. S’il y a quoique ce soit qui ne corresponde pas au Fa, veuillez m’en faire part avec compassion.
Merci Maître.
Merci compagnons de pratique pour votre attention.
Version anglaise :
The Path of obtaining the Fa
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