Il a été récemment confirmé que deux pratiquants de Falun Gong Gao Shiping et Li Shuli étaient morts en décembre 2003 suite aux abus soufferts dans le Camp de Travail Goayang de la ville de Baoding, et dans le camp de Hehuakeng de la ville de Tangshan. Il y a actuellement 89 morts confirmées de pratiquants de Falun Gong dans la province de Hebei du fait de la persécution.
Mme Gao Shiping, 58 ans, vivait dans le district de Qiaoxi de la ville de Zhanghiakou. En février 2001, les autorités et la police de la ville de Shenjiatun ont détenu les pratiquants de Falun Gong du village de Zhangjiafang au comité du village pendant plusieurs jours, essayant de les forcer à signer leurs noms sur une banderole calomniant Dafa, et d’écrire ce qu’ils appellent les « Trois déclarations » [les pratiquants sont forcés sous la torture et le lavage de cerveau à écrire qu’ils renoncent à leur croyance. Créés par le « Bureau 6-10 », ces trois déclarations consistent en une lettre de repentir, une garantie de ne jamais pratiquer le Falun Gong, et une liste de noms et d’adresses de tous les membres de famille, les amis et les relations qui sont eux même pratiquants.] Mme Gao avait alors pratiqué les exercices et refusé de signer son nom. Deux mois plus tard, le commissariat de Shenjiatun l’a envoyée au Camp de Travail Gaoyang de la ville de Baoding.
Mme Gao a été détenue dans le camp de travail jusqu’au printemps 2003. Sa santé a été gravement endommagée à la fois mentalement et physiquement, et elle n’a jamais récupéré après avoir été libérée. Mme Gao est morte le 19 décembre 2003. Nous avons appelé le Bureau du Comité de Village (tél: 86-313-4090190) et on nous a confirmé la mort de mme Gao.
Nous avons appris de sources à l’intérieur du camp que ceux qui ont participé à la persécution de mme. Gao et sont responsables de sa mort incluent :
Li Shengke, ancien chef du "Bureau 610 "de la ville
Zhang Jiuquan, ancien directeur du commissariat de la ville
Peng Guanghai, directeur du département judiciaire
Zhang Kaibin, ancien superviseur du village de Zhangjiafang
et les gens au Camp de travail Gaoyang de la ville de Baoding.
M. Li Shuli vivait dans le Comté de Changli de la ville de Qinghuangdao. Le 10 décembre 2001, il fut arrêté par la police de la ville et envoyé au Camp de Travail Hehuakeng de la ville de Tangshan dans la province de Hebei. Il a souffert trois mois de tortures cruelles dans la division N°6 du camp de travail, y compris être enfermé dans une petite cellule, « Resserrement des cordes » et « lit d’étirement » . Sous les abus du gardien Wang Yuling et du détenu criminel Huang Yongxin, la sante de Li Shuli a été sérieusement endommagée à la fois physiquement et mentalement. Il souffrait alors de tuberculose lorsqu’il a été transféré à la division N°4. En juin 2003, M. Li a été envoyé dans un hôpital en dehors du camp de travail, et il est décédé en décembre 2003.
Nous avons appelé le “Bureau 6-10” du comté de Changli (tél : 86-335-2023052) et l’homme qui a répondu au téléphone a admis d’emblée que c’était un bureau du gouvernement. Dès qu’il a entendu que nous appelions au sujet de la mort de Li Shuli, il nous a dit « c’est un numéro résidentiel ».
La méthode de torture « Resserrer les cordes » utilise une corde de chanvre de l’épaisseur d’un doigt trempée dans de l’eau. Ils la mettent au cou des pratiquants et l’entourent très serrée autour de ses bras. Afin de maximiser la douleur pour la victime, ils déshabillent souvent le pratiquant jusqu’au sous-vêtements. Habituellement plus de trois personnes travaillent ensemble pour appliquer cette torture. Lorsque les cordes atteignent les poignets, elles sont resserrées. Ils tirent les mains des pratiquants derrière son dos, les deux extrémités de la corde sont insérée dans la partie de la corde sur le cou, alors deux persécuteurs tirent violemment les deux extrémités de la corde de toute leur force puis ils l’attachent. A ce moment, la circulation sanguine est étranglée et le rythme cardiaque de la victime s’intensifie, lui causant une douleur terrible dans les bras et en quelques minutes, des sueurs abondantes.
Pour s’assurer que le corde est aussi serrée que possible, les persécuteurs insèrent des bouteilles de verre et des lattes de bois sous les poignets des pratiquants, de sorte que la corde entaille profondément la chair. En même temps, ils giflent aussi le visage du pratiquant et lui donnent des chocs au bâton électrique. Chaque session de « resserrement de la corde » dure de dix à vingt minutes. Lorsque la corde est relâchée, la victime a perdu toute sensation dans les bras et ne la retrouve pas avant longtemps. Pour ceux qui ont fait l’expérience de cette torture, leurs bras sont souvent handicapés dans les cas graves, ou ils ne peuvent plus les lever, où ils perdent certaines fonctions dans les bras. Les marques laissées sur les bras par la corde ne disparaissent habituellement pas avant un ou deux ans.
Dans la méthode de torture “Lit d’étirement”, la victime est étirée sur un lit et ses pieds sont attachés aux deux coins opposés du lit, puis ses mains sont étirées au –dessus de la tête et attachées aux deux autres coins du lit, alors le pratiquant ne peut plus faire le moindre mouvement. Ils mettent des briques sous le corps du pratiquants, ils lui frappent les jambes avec des tiges de bois, ils ordonnent aux détenus de piétiner son corps et ils fouillent sa cage thoracique avec leurs mains ou avec des bâtons. Dans la chaleur de l’été, ils couvrent le pratiquant de plusieurs couches de couverture et ne lui donnent pas à boire. Beaucoup de pratiquants qui ont souffert la torture du « lit d’étirement » ne peuvent plus lever leurs bras qui restent extrêmement douloureux et engourdis.
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
Version chinoise disponible à
http://www.minghui.org/mh/articles/2004/1/29/66049.html
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.