Réflexions suite au décès d’un compagnon de pratique

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Un pratiquant qui était responsable de l'achat des fournitures pour la fabrication des documents de clarification de la vérité, le transport et la livraison dans notre région est subitement décédé. Mes compagnons de
cultivation et moi sommes confus et attristés. Beaucoup pensent que c'est arrivé parce qu'il avait des failles dans sa cultivation. Je voudrais partager mes réflexions d’une autre perspective.

Tout d'abord, je pense que nous devrions soutenir celui des pratiquants qui est le plus apte à bien mener un projet et ne pas argumenter ni entrer en compétition. La clé est de laisser la personne la plus qualifiée le faire et de ne pas y mêler nos intérêts personnels. Lorsque nous y réfléchissons de manière rationnelle, souhaitons bénéficier au corps entier, sommes tolérants et contribuons en silence, c’est ce qui servira le mieux notre plus grande mission qui est d'offrir le salut aux êtres.

Deuxièmement, nous devons prêter attention à la sécurité de nos compagnons. Pour déterminer si un pratiquant est le mieux placé pour un projet, nous devons tenir compte de ses capacités, de sa sagesse, de son niveau de tolérance et de son état de cultivation. S'il n'est pas la meilleure personne pour assumer cette responsabilité, nous ne devrions pas le forcer. Sinon, ce serait irresponsable envers le projet, le corps uni et envers le pratiquant lui-même.

Quand je pense à la façon dont nous interagissions avec ce compagnon de cultivation défunt, on ne se coordonnait pas avec lui avec une attitude sacrée et responsable. Chaque fois que son état de cultivation n'était pas bon, nous aurions dû le lui faire remarquer, alléger ses responsabilités ou lui permettre de se réajuster en étudiant bien le Fa. Je regrette profondément ce que nous avons échoué à faire.


Après sa mort, j'ai regardé à l'intérieur et identifié mon propre égoïsme ; le fait de trop compter sur les autres, la paresse, et de faire reposer les choses sur les autres pour me rendre la vie plus facile. Sachant qu'il avait du mal à dire " non", je profitais de lui et lui ai même demandé d'aider pour des choses sans rapport avec Dafa. Mon égoïsme a blessé mon compagnon de cultivation et notre corps entier de pratiquants.


Si nous pouvions revenir en arrière, traiterions-nous notre compagnon de cultivation de la même façon ? Si non, cela n'indique-t-il pas que nous devrions regarder à l'intérieur pour trouver nos propres insuffisances ?

Le Maître a dit :

" Avec une Loi aussi grande ici, la Loi est toujours avec vous quand vos pensées sont droites, c'est une immense garantie. Mais d'un autre côté, quand vos pensées droites ne sont pas suffisantes ou bien que vous ne vous conformez pas à la Loi, vous êtes déconnectés de la force de la Loi et il peut sembler que vous êtes seuls et sans aide. Même si les choses que vous faites sont des choses de Dafa, vous devez quand même vous conformer à la Loi, sinon il n'y aura pas la force de la Loi. " (" Enseignement de la Loi donné à Manatthan ", dans Enseignement de Fa dans les conférences X)

Troisièmement, nous devons nous rappeler que dans le corps uni des pratiquants de Dafa nous formons un seul individu. Peu importe ce que nous avons accompli, ce n'est pas parce que nous en sommes capables, mais parce que nous nous sommes conformés au Fa et que la puissance du Fa s'est manifestée à travers nous. Faire davantage ne signifie pas que nous cultivons mieux, ou que nous acquérons plus de vertu majestueuse. Ce qui est le plus important c’est de savoir si nos cœurs sont en ligne avec le Fa. Nous devons en tout temps nous examiner. C'est dangereux si nous nous écartons des exigences du Fa.


Enfin, nous avons besoin de réaliser à quel point la cultivation est sérieuse, d'être lucides sur la relation entre les pratiquants et le groupe, et entre les petits groupes de pratiquants et le corps entier des pratiquants. En tant que disciples de Dafa dans le corps entier, nous devons atteindre un état où nous contribuons en silence, sans nous plaindre ni imposer des conditions. Traiter les difficultés comme de la joie, aider les autres et l'ensemble du groupe sont en réalité des façons de nous aider nous-mêmes. L'ensemble de notre corps de pratiquants est en fait notre véritable foyer commun !


J'espère vraiment que cette tragédie ne se reproduira pas. Je souhaite que tous les pratiquants puissent achever leur chemin de cultivation. Cherchons nos propres insuffisances et élevons-nous en nous basant sur le Fa !


Ce qui précède est ma compréhension limitée. S'il vous plaît, veuillez m'indiquer gentiment s'il y a quelque chose d'inapproprié.


Version anglaise : My Thoughts after a Fellow Practitioner Passed Away

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