Anciennes histoires chinoises à propos de se garder de la luxure (5ème et dernière partie)

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(Suite de la 4ème partie)


15. Di Renjie

Di Renjie, natif de Taiyuan était un premier ministre sous la Dynastie Tang né à Taiwan. Jeune homme il était élancé et beau.


Se rendant à la capitale pour passer l'examen impérial, il passa la nuit dans une auberge. Cette nuit-là, alors qu'il était en train de lire un livre, la belle-fille du gardien, une belle et jeune voeuve entra dans sa chambre.


Elle avait été immédiatement attirée par Di durant la journée. Incapable de contrôler sa luxure, elle entra dans sa chambre pour flirter avec lui. Elle lui dit qu'elle voulait emprunter sa lampe pour allumer la sienne.


Di n’ignorait rien de sa véritable motivation et lui dit poliment, "En voyant une femme aussi séduisante que vous, je me souviens des paroles d'un vieux moine.". "Qu'a-t-il dit?" demanda-t-elle.


Di Renjie répondit, Avant de venir à la capitale, je suis allé dans un temple bouddhiste pour me préparer à l'examen. Un vieux moine m’a donné quelques conseils. En ce qui te concerne, a-t-il dit 'Je peux dire que tu es que tu es destiné à des positions élevées. Mais tu ne dois pas laisser ta luxure et ton désir ruiner ton avenir.' J'ai pris ses paroles à cœur."


Il poursuivit : "Tu es restée en tant que veuve avec la famille de ton mari, ce qui est honorable. S'il te plaît, n'agis pas sur un coup de tête et ne déshonore pas ton nom. Rappelles-toi que tu dois prendre soin de tes beaux parents âgés ainsi que de ton jeune fils. Dans les temps anciens, les femmes étaient louées pour savoir préserver leur chasteté."


La femme éclata en pleurs et inclina sa tête. "Merci beaucoup pour votre honnêteté", dit-elle. "Je me rappellerai de la conversation que nous avons eue aujourd'hui et je tempèrerai ma conduite pour toujours." La femme quitta sa chambre après avoir remercié Di à plusieurs reprises.


Un poème en hommage à Di Renjie:

Les jeunes gens doivent faire attention à la luxure.
Ne ruinez pas votre futur.
Di Renjie l'exemple à suivre donna de bons conseils à une femme:
"Gardez votre honneur, vous bénéficiera à vous et aux autres."
La tradition continue.

16. L'Empereur Ren de la Dynastie Song

Zhao Zhen, aussi connu comme l’Empereur Ren, était le quatrième empereur de la Dynastie Song. Il resta au pouvoir pendant 42 ans, plus que n'importe quel empereur de la Dynastie Song.


L'Empereur Ren était connu pour sa gentillesse et son humilité. Un jour, Wang Su, un officiel qui n'hésitait pas à manifester ses objections, suggéra à l'empereur de réfréner ses relations sexuelles avec les femmes.


L'empereur Ren dit : "Récemment, Wang Deyong m'a en effet présenté quelques beautés. Ces femmes résident dans la Résidence Impériale. Je les apprécie beaucoup. Me permettras-tu de les garder?


Wang Su répondit : "Mon conseil d'aujourd'hui traitait justement de cela. J'ai très peur que votre majesté soit attirée par ces femmes."


L'Empereur Ren savait que son conseil était pertinent, et il ordonna à contre cœur à un eunuque:
"Donne de l'argent à chacune des femmes que Wang Deyong a amenée au palais et renvoie les chez elles."


L'empereur était en larmes. Wang Su lui dit : "À présent que votre majesté a accepté d'appliquer mon conseil, il n'y a pas besoin de se précipiter."


L'Empereur Ren a dit : "Bien que je sois empereur, je ne suis pas indifférent à la sentimentalité humaine. Si elles devaient rester plus longtemps, je serais sentimentalement impliqué et n’aurais pas le coeur de les renvoyer."


Un poème en l'honneur de l'Empereur Ren:


Une bonne personne a de la compassion et des principes.
Une bonne personne peut endurer des tribulations.
L'Empereur Ren contrôlait ses désirs et montrait l'exemple aux autres.
La paix et la prospérité en résultèrent, donnant à l'Empereur un héritage durable.


17. Sima Guang

Sima Guang, un historien et écrivain de la Dynastie Song du Nord, servit quatre empereurs. C'était un homme courtois et d'une grande intégrité. Il était un exemple d'humilité et d'éthique au travail.


Sa femme, Madame Zhang, n'ayant donné naissance à aucun enfant après dix ans de mariage, commença à s'inquiéter.


Sima Guang la réconforta, en lui disant : "Avoir ou ne pas avoir d'enfant est une chose prédestinée, et ce n'est pas quelque chose qu'on peut changer. D'autres enfants naîtront et deviendront les piliers de la société"


Madame Zhang suggéra que Sima Guang prenne une concubine, mais Sima Guang refusa.


Un jour, Madame Zhang rencontra une jeune fille qu'elle considéra être une bonne candidate pour être la concubine de son mari. On emmena la fille au centre d'études de Sima Guang alors qu’il était en train de se concentrer sur son travail. Il ne la remarqua pas.


La jeune femme prit un livre et demanda : "Votre honneur, quelle sorte de livre est-ce?"


Sima Guang regarda le livre et répondit: "C'est le Livre Shang". Et il continua de se concentrer sur son travail, l'ignorant totalement. Un moment plus tard, la fille s'en alla discrètement.


Madame Zhang n'abandonna pas. Avant qu'elle ne voyage à l'extérieur de la ville, elle trouva une autre fille et lui dit de rendre visite à Sima Guang dans la soirée. Lorsque la fille arriva le soir dans le bureau d'étude de Sima Guang pour lui servir du thé, celui-ci lui dit : "Ma femme n'est pas à la maison. Pourquoi êtes-vous ici? S'il vous plaît, partez maintenant."


Un poème en l'honneur de Sima Guang:

Les trois saints de l'école de Confucius sont connus pour leur honnêteté.
Ils restèrent humbles toute leur vie durant.
Ils suivaient des principes et une conduite juste.
Ils étaient satisfaits de leur destin, travaillaient dur, et réfrénaient leur désir.

Version en anglais :
Ancient Chinese Stories on Guarding Against Lust (Part 5 of 5)

Version chinoise

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