Le PCC a souvent tortueusement condamné les pratiquants de Falun Gong en inventant le crime et le leur imputant. Dans le but d’empêcher les pratiquants de Falun Gong et leurs membres de famille d’entrer dans les tribunaux, le PCC a aussi recouru à divers stratagèmes. Provoquer des troubles dans et hors du tribunal en usurpant l’identité de membres de famille des pratiquants n’en est qu’un exemple.
Une fausse fille à l’extérieur du tribunal
Le 18 février 2014, la Cour de justice du district Bayuquan de l’agglomération de Yingkou, dans la province du Liaoning a tenu le procès du pratiquant de Falun Gong, Chen Wenduo, professeur de mathématique au 24eme collège de Yingkou et d’un autre pratiquant, Han Xiao. Les environs du tribunal étaient lourdement gardés à l’approche de l’audience. La porte sud par les huissiers. Une ligne d’alerte avait été mise en place à la porte ouest gardée par plusieurs dizaines d’agents de police et de policiers armés. Les agents en civil et les espions de la Garde Nationale étaient partout. Certains étaient cachés dans des voitures, d’autres affectaient de travailler et d’autres se faisaient passer pour des pratiquants de Falun Gong.
Avant l’heure où le procès devait commencer, des proches de Han Xiao et de Chen Wenduo, y compris leurs parents, épouses et enfants ont tenté d’entrer dans la salle du tribunal par la porte ouest avec des certificats de présence obtenus à l’avance du tribunal et leurs cartes d’identité. Cependant, on leur a dit que seuls deux membres de la famille étaient autorisés à entrer ; toutes les autres personnes ont été refoulées sans explication. On leur a crié après, on leur a dit d'aller se renseigner auprès de la cour de justice et ils ont été repoussés hors de la ligne d’alerte. Les proches se sont précipités à la porte sud et ont interrogé le personnel du tribunal qui leur a répondu d'aller interroger la police. Lorsqu’ils se sont précipités à la porte ouest, la police a déclaré que c’était les ordres de leur supérieur que personne ne soit autorisé à entrer.
Lorsque les membres de la famille se sont sentis impuissants et inquiets, l’espionne Li Yang des Gardes Nationaux de Bayuquan s’est fait passer pour la fille de Chen Wenduo, en manteau bleu et portant délibérément une paire de lunettes noires. Elle a prétendu être une pratiquante de Falun Gong, prenant des photos et des vidéos pour les membres de la famille et les pratiquants de Falun Gong présents avec son téléphone mobile. Elle s’est montrée absolument sans vergogne, jouant cette comédie devant les membres de famille ! Lorsqu’elle a été agressée, elle s’est présentée comme étant la fille de Chen Wenduo, en criant haut et fort : "Je veux entrer, laissez-moi entrer, je veux voir mon père. "Elle s’est précipitée désespérément vers la ligne d’alerte. La police en faction l'a aussitôt interceptée. Liu Dan, l’épouse de Chen Wenduo s’est aussi précipitée pour l’arrêter. De façon inattendue, elle est tombée par terre avec Li Yang. Liu Dan a été traînée à l’écart par la police, mais Li Yang restait étendue par terre feignant d’être morte. En réalité elle tenait ses lunettes, qui se sont avérées être munies d’une caméra, et filmait en vidéo. Réalisant le gâchis et que Li Yang était en train de perdre la face, la police a appelé une voiture pour l’emmener.
Li Yang s’est échappée dans une voiture de police, mais Liu Dan a été kidnappée et emmenée au poste de police de Honghai. La police des Gardes Nationaux l’a immédiatement accusée d’avoir attaqué la police avec un tournevis à la main !
Un faux mari au tribunal
Le 8 septembre 2010, à 9h30, la troisième cour de justice du district de Haidian a tenu une session publique illégale pour juger Liang Bo, professeure de l’Université centrale nationale. Mais ce n’est qu’à 10 heures que le tribunal a averti que la session aurait en réalité lieu à la septième cour.
Ce n’est qu’en s’y rendant que les membres de la famille de Liang Bo ont compris que le changement temporaire n’avait pour but que de les empêcher d’entrer et d’assister à l’audience. La troisième cour de justice pouvait accueillir 32 personnes, mais cette septième cour ne pouvait en accommoder que dix. Les six sièges de devant étaient réservés aux huissiers, et les quatre sièges de la deuxième rangée étaient pour les auditeurs, mais deux de ces quatre sièges étaient occupés à l’avance par quelqu’un d’autre.
Les deux personnes assistant à l’audience avaient été désignées à l’avance. Une d’elles au nom du mari de Liang Bo, alors que celui-ci se trouvait juste à l’extérieur du tribunal et avait été chassé justement parce que ces deux personnes occupaient les sièges. Lorsque le tribunal a fait une pause, le mari de Liang Bo les a interrogés leur demandant pourquoi ils assistaient à l’audience en son nom et qui leur avait ordonné d’agir ainsi. Les hommes ont déclaré que cela avait été arrangé par le procureur fiscal. Lorsque l’époux de Liang Bo a divulgué qu’ils étaient des espions, les deux hommes se sont enfuis, complètement décontenancés.
Raisonnablement, l’époux de Liang Bo aurait dû pouvoir entrer lorsque le tribunal a repris la séance puisque l’identité des deux hommes était dévoilée. Comment auraient-ils eu le culot d’entrer à nouveau et d’assister à l’audience ? Cependant, à la reprise de la session, les deux hommes sont entrés par la porte arrière. Lorsque l’audience a pris fin, ils se sont à nouveau esquivés par l’arrière.
Au nombre de sept à l’intérieur et à l’extérieur du tribunal, les espions du PCC ont effrontément osé se faire passer pour des membres de famille des pratiquants de Falun Gong illégalement jugés. Cela ne fait que prouver que rien n’arrête le PCC dans sa persécution des pratiquants de Falun Gong. Il se targue toujours de diriger le pays selon le droit. Cependant, les cours et les espions sont de connivence. C’est vraiment du jamais vu dans l’histoire du droit de tous les temps et de tous les pays.
Version anglaise
Fake Daughter Outside the Court and Fake Husband Inside the Court
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