Un ancien ministre de la justice du Canada apparente la persécution du Falun Gong à la "criminalisation de l’innocence " et propose d’exclure la Chine du Conseil des droits de l’homme

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Après avoir assisté au Sommet pour les Droits de l'Homme et la Démocratie à Genève, où il a rencontré des dissidents d'une vingtaine de pays, Irwin Cotler, membre libéral du Parlement (MP) et ancien Ministre de la Justice du Canada, a déclaré : Le Sommet a donné une voix à des femmes et des hommes courageux souffrant dans l'ombre des violations des droits de l'homme. Ces héros de l'humanité sont de véritables médaillés d'or du courage moral. Il a proposé dans son discours dix plans d’action pour aider à rompre le silence s’agissant des prisonniers de conscience.

Un des dix incluait de démettre le régime chinois de son siège au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.

Nous appelons à ce que la Chine ne soit plus autorisée à siéger au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, étant donné son implication dans la violation étendue et systématique des droits de l’homme a déclaré l’ancien ministre de la justice.


Cotler a cité la persécution du Falun Gong comme un exemple de la criminalisation de l’innocence, Parce que le Falun Gong ne fait rien d’autre qu’énoncer les valeurs de l’ancienne culture chinoise, le Vrai, le Bien et la Tolérance. Qu’ils soient criminalisés pour l’expression de valeurs traditionnelles, est pour moi un autre exemple de ce que, dans le cas de la Chine, nous qualifions de criminalisation de l’innocence des droits humains.

Nous savons que dans le cas du Falun Gong il y a des transplantations d’organes, lesquelles sont-elles-même des violations des normes internationales, et pour lesquelles j’ai une proposition de loi de membres privés, visant à y mettre fin.


Présentée le 6 décembre 2013 au Parlement canadien, la proposition de loi suggère de sanctionner toutes personnes sciemment impliquée dans le prélèvement d’organes. Les citoyens canadiens de même que les étrangers seraient soumis à cette loi. La législation établirait une liste d’individus estimés engagés dans le prélèvement d’organes et exigerait la documentation de la source des organes utilisés dans les opérations de greffes. (Voir : Une proposition de législation pour lutter contre le prélèvement d'organes)


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