Xu Bingli, le directeur adjoint de la cour de Zhongshan à Dalian, province du Liaoning, et personne en charge d'une affaire en cours impliquant 11 pratiquants de Falun Gong, ne s'est pas présenté comme prévu le jour de "Rencontre avec le directeur"le 22 janvier 2014. Finalement, c’est Xu Rong, une employée qui a rencontré les visiteurs. Elle a agressé physiquement les proches des pratiquants ayant suivi les procédures requises pour s’enquérir de la situation de ces derniers.
Indignés, les parents ont insisté qu'ils signaleraient le comportement de Xu Rong à la police si le tribunal ne s’en occupait pas. Ils ont également demandé les enregistrements des caméras de sécurité comme élément de preuve. Le tribunal a décidé d'enquêter, et les parents sont maintenant en attente de l'issue.
Le jour en question, Xu a répondu avec colère: «Vous êtes du Falun Gong » et elle a commencé à maudire un parent quand il a essayé de l'empêcher de crier après un autre visiteur. Lorsque le parent, qui ne pratique pas le Falun Gong, a commencé à discuter avec elle, Xu s’est levé si près du visage de ce dernier que son nez à presque touché le sien. Il a du reculer.
Ayant vu tout cela, une femme de la famille a essayé de résoudre le problème, mais Xu a essayé de griffer son visage. Comme elle essayait de s’écarter du chemin de Xu, ce dernier lui a donné des coups de pied à deux reprises et son téléphone portable est tombé de sa poche. Xu a alors dit à la police d'arrêter les parents en visite.
Cas d'installation d’antenne parabolique
Les 11 pratiquants de Falun Gong arrêtés dans le cadre des arrestations massives concernant le "cas d'installation d'une antenne parabolique, " ont été détenus au centre de détention de Dalian pendant plus d'un an.
Les avocats représentant les pratiquants ont découvert plusieurs actes illégaux commis par la police au cours de l'enquête et la gestion de l'affaire. Ils comprenaient, sans toutefois se limiter à cela : des aveux forcés par la torture, le pillage des maisons, la saisie de biens personnels, et la fabrication de preuves.
L'affaire a été rejetée par le parquet. Ce qui signifiait que les pratiquants auraient dû être libérés dans les 15 jours. Cependant, le département de police de Zhongshan a reconstitué un dossier du cas sous un nouveau numéro et l’a soumis de nouveau au parquet pour la troisième fois, jusqu'à ce que les arrestations soient approuvées.
Il y a eu cinq procès depuis. Chaque fois, le département de police a fait beaucoup de choses illégales, surtout quand ils ont simulé un procès le 12 avril 2013, juste pour attirer plus de pratiquants, de parents et d’avocats au palais de justice afin de les arrêter et de les battre. Les proches et les avocats ont fait appel de la question à plusieurs reprises, mais rien n'a été résolu.
Le 21 juin 2013, les fonctionnaires de la cour de Zhongshan ont emprunté le palais de justice de Xigang pour juger les 13 pratiquants qui sont demeurés emprisonnés après les arrestations massives. Neuf avocats ont plaidé non coupable en leur nom, et deux pratiquants ont été libérés.
Les avocats et les pratiquants ont fait de puissantes déclarations, qui ont souligné les illégalités des actions de la police et du procureur. Le juge a appelé au calme fréquemment. Les avocats ont protesté contre les retards longs et fréquents. Le juge a ajourné les débats à 20h30 et a annoncé que le procès reprendrait à une date ultérieure.
Les fonctionnaires de la cour de Zhongshan ont à nouveau emprunté le palais de justice de Xigang et y ont tenu un procès le 2 août 2013. L’avocat Chen Hai a été conduit hors de la salle d'audience et battu par des policiers. Les autres avocats ont protesté et ont quitté la salle d'audience ensemble.
Aux environs de 9 heures, le 29 novembre, les 11 pratiquants restants ont été jugés. Cela n'a duré que 25 minutes. Aucun avocat n’était impliqué, et aucuns membres des familles n’était présents. Seuls les juges et les procureurs ont parlé. Les juges et les procureurs ont menacé les pratiquants de Falun Gong encore et encore pour qu’ils renvoient leurs avocats et les ont avertis que, s'ils ne le faisaient pas, le tribunal leur retirerait leur droit à une représentation juridique et les obligeraient à se défendre seul.
Les 11 pratiquants étaient M. Che Zhongshan, M. Zhu Chengqian, M. Wang Shouchen, Mme Pan Xiuqing, et M. Qu Bin. M. Qu était dans un fauteuil roulant.
Arrestations de masse
Les fonctionnaires du bureau 610 de Dalian, le comité des affaires politiques et juridiques, le département de police, la division de sécurité intérieure, et la division de sécurité nationale ont collaboré avec les département de police locaux, les commissariats et mes associations de quartier pour procéder à une arrestation à grande échelle de pratiquants, le 6 juillet 2012.
Ils se sont focalisés sur les pratiquants qui avaient installé des récepteurs satellite pour que les gens regardent New Tang Dynasty Television (NTDTV), un réseau indépendant de télévision en langue chinoise indépendante, sans propagande du Parti communiste chinois (PCC).
Près de 100 pratiquants ont été arrêtés, détenus, torturés, et leurs maisons ont été saccagées. Parmi eux, Mme Zhang Guilian, 69 ans, a été torturée dans le centre de détention de Dalian et elle est morte le 5 août 2012 en conséquence.
M. Qu Bin et Zhang Guoli ont été torturés jusqu'à ce qu'ils soient dans un état critique. Les jambes de Mme Hou Chunli ont été brisées et ses reins blessés dans le centre de détention. M. Che Zhongshan a été menotté et enchaîné au sol pendant deux mois et parfois attaché au banc du tigre pendant la nuit dans le centre de détention. Il a dû être transporté à l'hôpital pour un traitement d'urgence à trois reprises.
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