Dans la foulée de ses offres accrocheuses pour acheter le New-York Times, le magnat chinois du recyclage, Chen Guangbiao, a tenu une conférence de presse à New York hier, où il a offert des donations pour une mère et une fille prétendument brûlées en se joignant à un incident d’auto-immolation sur la Place Tiananmen en 2001, et dont les participants, étaient, selon le gouvernement chinois, des pratiquants de Falun Gong.( actualités).
Malheureusement, tout indique que c’était un piège dès le début et la plupart des medias y sont tombés à pieds joints.
La conférence de presse présentait les deux femmes reprenant la propagande du Parti communiste chinois (PCC) dénigrant le Falun Gong. Cependant, les questions des médias présents se sont focalisées sur la tentative de Chen d’acheter le New-York Times, sans prêter aucune attention au contenu de la conférence de presse elle-même. Manifestement, l’offre faite au New-York Times a été très efficace pour remplir la salle.
Ces dernières 24 heures, plusieurs grands médias ont publié des articles sur l’évènement presse. Beaucoup reprenant la rhétorique de Pékin selon laquelle les pratiquants de Falun Gong étaient responsables pour l’incident d’auto-immolation place Tiananmen en 2001. Certains articles en reprenaient même le principal mensonge : à savoir que le Falun Gong est un groupe dangereux ou marginal, impliquant une justification pour les 14 ans de répression et de violations auquel le groupe a fait face en Chine. En réalité, Falun Gong est une paisible pratique de méditation et d’exercices de l’école de Bouddha profondément ancrée dans la culture chinoise traditionnelle.(aperçu) – faits que le régime chinois lui-même a reconnus et promus jusqu’en 1999, lorsque quelques hauts dirigeants se sont embarqués dans une campagne pour diffamer et détruire le Falun Gong.(actualités)
La façon dont l’évènement presse a été mené, et comment il a été couvert par la suite soulève de sérieuses questions pour les journalistes et les rédactions occidentales. Principalement : est-il suffisant de rapporter les déclarations faites lors de tels évènements sans investigation sérieuse, en particulier dans des cas où même une compréhension élémentaire des individus impliqués révèle une intention claire d’utiliser la presse occidentale pour publier des mensonges propagés par un régime communiste étranger, lui servant à tuer impunément des gens innocents ?
Le soi-disant incident d’auto-immolation au coeur de la conférence de presse n’est pas simplement quelque chose dans lequel le Falun Gong " nie " son implication, comme de nombreux médias l’ont déclaré. Il a été totalement démythifié, des preuves montrant que des parties significatives de l’histoire officielle sont entièrement falsifiées. En fait, il y a largement plus de preuves indiquant que l’incident a été mis en scène par les autorités chinoises qu’il n’y en a indiquant que de véritables pratiquants de Falun Gong étaient impliqués. (reportage / video).
Ce qui rend cet évènement tragique est que la propagande formulée par les autorités chinoises autour de l’évènement d’auto-immolation de 2001 a été si puissante. Peu après que le barrage des programmes TV et des articles de journaux en Chine ait commencé à faussement accuser les pratiquants de Falun Gong de s’immoler en 2001, l’usage systématique de la violence et des emprisonnements extra-judiciaires à l’encontre des pratiquants de Falun Gong en Chine s’est intensifié, avec une abondance de décès suite à la torture et aux mauvais traitements en détention à travers tout le pays. Un article du Washington Post publié en 2001 s’étend sur l’usage systématique de la violence pour “éradiquer” le Falun Gong.( reportage)
Si Chen était vraiment concerné par l’aide aux victimes en Chine, pourquoi n’aide-t-il pas les victimes tibétaines qui se sont immolées pour protester contre les violations et la corruption au Tibet ? Pourquoi ne paie-t-il pas pour les dépenses médicales des pratiquants de Falun Gong laissés handicapés par d’horribles tortures alors qu’ils étaient en garde à vue ?
Plus important peut-être, pourquoi ces questions n’ont-elles pas été posées par les journalistes, et investiguées plus à fond dans les articles qui en ont résulté ? Les seules questions posées par la plupart des journalistes à la conférence de presse concernaient l’ouverture faite au New-York Times (même alors que les plus informés des observateurs chinois la considèrent comme un coup de pub). Pourquoi ?
Soyons clairs: il y a encore du grand journalisme sur la Chine, et un tel journalisme est à la fois un noble effort et un service inappréciable envers le public. La couverture de l’évènement presse de Chen, n’en fait assurément pas partie.
Nous comprenons que les défis auxquels les médias font face sont élevés … les budgets se réduisent, le personnel est limité et la teneur des informations devient encore plus complexe, en particulier en interagissant avec les agents d’un régime communiste – régime dont la montée et le maintien au pouvoir a dépendu du contrôle des médias. Mais nous ne pouvons pas laisser le régime communiste jouer ainsi avec les médias. C'est courtiser si ce n’est assister la tyrannie.
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