Note de sa fille : Ma mère a 80 ans. Depuis qu’elle a commencé à apprendre le Falun Dafa un an plus tôt, elle n’a jamais manqué un jour à étudier la Loi, à faire les exercices, et à envoyer les pensées droites. En ce qui concerne la clarification de la vérité, elle a parcouru un long chemin, de ne pas savoir comment s’y prendre jusqu’à surmonter les obstacles, prenant des initiatives, et trouvant son propre chemin. Il y a beaucoup d’histoires touchantes. Elle a passé plusieurs jours à écrire ses propres expériences de cultivation durant la rectification de la Loi.
Aujourd’hui j’ai participé à un grand groupe de pratique avec ma fille qui se tient au début de chaque mois. Après la pratique, elle m’a emmené à Chinatown et ensuite elle est partie faire autre chose. J’ai vu deux compagnons de pratique qui distribuaient des prospectus, aussi j’ai fait la même chose. Bientôt tout fut distribué et j’en fus très heureuse. Quand je suis arrivée en Australie la première fois, je rougissais toutes les fois que je parlais à des étrangers. Maintenant je me sens à l’aise quand je distribue des prospectus dans un endroit public comme cela.
Quelques temps auparavant, beaucoup de pratiquants travaillaient à collecter des signatures pour secourir des proches parents détenus en Chine. Je fus déterminée à aller de l’avant et à aider, mais je n’ai pas beaucoup d’éducation. Je suis habituellement très timide et calme. Que devais-je faire ? Aussitôt que ma fille apporta les formulaires de pétitions et les documents s’y rapportant, je suis sortie de chez moi avec. Mais je ne savais pas où aller. J’ai simplement marché le long d’une rue jusqu’à ce que j’arrive pratiquement à une voie sans issue. Je n’avais pas vu beaucoup de gens tout le long. Aussi j’ai fait demi-tour et suis revenue par le même chemin car je n’étais pas sûre de pouvoir retrouver mon chemin. Le jour commençait à tomber. Je me suis dit, tant de pratiquants nous attendent pour les sauver. Je me dois de faire quelque chose. A mon retour à la maison, j’avais obtenu sept signatures.
Le jour suivant, ma fille ne travaillait pas. Elle me montra les alentours de façon à ce que je ne me perde pas. Après ça, j’ai commencé à parler aux gens pour avoir des signatures. Les premiers jours, beaucoup de gens avaient signé. J’étais très heureuse. Un jour, personne ne signa. Je fus très déçue. Je n’ai pas voulu sortir le jour suivant. Alors j’ai réalisé que non, je ne pouvais pas faire cela. Je n’étais pas en train d’être responsable comme un pratiquant de Dafa. Comment pouvais-je être empêchée par une toute petite difficulté ? Je n’agissais pas selon la compassion de Maître Li. Comment pouvais-je être considérée comme une pratiquante ? Je suis allée au même endroit à 9 heures du matin le jour suivant et ce jour-là j’obtins un nombre de signatures jamais obtenues auparavant.
En conséquence, beaucoup d’occidentaux me reconnaissaient. Chaque fois qu’ils passaient, ils me disaient bonjour et tapotaient mon épaule. Je ne pouvais me rappeler leurs noms et demandais aux gens de signer encore. Ils me disaient que c’était déjà fait. J’ai aussi rencontré un vieux couple de chinois. Ils pratiquent aussi le Falun Gong, mais comme ils souhaitent toujours retourner en Chine, ils ne voulaient pas le faire en public pour éviter les problèmes. Ma fille et moi avons pratiqué avec eux et avec un pratiquant occidental. Nous allions sur la plage pour pratiquer, qu’il pleuve ou qu’il vente.
Le dimanche, beaucoup de gens vont à la plage. Nous y allions pour faire les exercices et distribuer des prospectus. Nous sommes tombés sur beaucoup de gens de Chine visitant l’Australie. Certains ne voulaient pas écouter ma fille parler du Falun Gong. Quand ils m’ont vu, ils ont pensé que je j’avais l’air très bien. Je leur ai dit que ma santé s’était améliorée en pratiquant le Falun Gong. Mes cheveux gris étaient devenus plus foncés et ma peau plus délicate. J’étais auparavant opposée à ce que ma fille pratique. C’est seulement après avoir lu le livre Zhuan Falun que j’ai réalisé que le Falun Gong est très grand. De cette façon, parfois, ils acceptaient.
Quelques jours avant, lors de la Journée des Droits de l’Homme, j’ai participé à des activités de Dafa. De la Mairie à Chinatown, puis jusqu’au Consulat Chinois, j’ai marché avec tout le monde. Après avoir envoyé des pensées droites, je suis rentrée chez moi. Bien que je ne sois pas bien éduquée, je trouve toujours des choses que je peux faire. Ce sera bientôt le Nouvel An Chinois et je pense à envoyer des documents de clarification en Chine. Nous avons tous notre chemin à parcourir.
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.