‘Règne rouge’ montre la lumière et l’obscurité de l’humanité

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Une salle d'opération dans un hôpital chinois. (New Tang Dynasty)

“Règne rouge” est un documentaire inspirant à propos de l’avocat canadien des droits civils et nominé au prix Nobel de la paix, David Matas, et de son travail en dénonçant la terrifiante pratique de prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong en Chine.


Masha Savitz n’avait jamais rêvé d’écrire, produire et diriger un documentaire. Elle avait étudié la peinture à l’Université de Boston et obtenu un diplôme de Beaux-Arts tout en enseignant l’hébreu pour financer sa passion pour la peinture. Elle a finalement déménagé à Los Angeles où elle est devenue journaliste, et sa passion pour les arts a fait qu’elle a commencé à couvrir l’industrie du divertissement pour Epoch Times.


Savitz était profondément inspirée par les réalisateurs et tout spécialement les petits producteurs indépendants de documentaires.


"J’ai fini par tomber amoureuse du métier et à réaliser l’importance des documentaires indépendants” dit Savitz.


Une vision qui prend vie

Il s’est trouvé que Savitz a interviewé David Matas, un avocat canadien des droits de l’homme et de l’immigration. Elle a dit qu’une vision claire lui était apparue de la réalisation d’un documentaire à propos de Matas et de son travail. C’était très réel pour elle, a-t-elle dit, comme si le film existait déjà, et il ne lui restait plus qu’à faire tout le travail pour que cela se réalise. Elle a ressenti sa responsabilité de donner vie au film.


En 2009, Matas a été nominé pour le Prix Nobel de la Paix. " Je savais alors que si je me mettais à faire un film sur lui, c’était le moment, parce qu’il suscitait beaucoup d’attention et d’intérêt," a dit Savitz.


Le livre de Matas, qu’il a co-écrit avec l’ancien membre du parlement Canadien David Kilgour “Prélèvement meurtrier" est également sorti en 2009.


Savitz a rendu visite à un ami qui a encouragé son rêve et offert de produire le film. Mais il est finalement parti à l’étranger.


“C’était moi la productrice désormais !” a-t-elle dit. C’est comme ça que ça a commencé. " D’autres amis ont aidé et soutenu Savitz durant les quatre ans de réalisation du projet. Mais d’autres pensaient que cela dépassait les capacités de Savitz qui n’avait jamais réalisé de film jusque-là.


“Beaucoup de gens me disaient que je ne pourrai jamais faire ça. Et je ne les ai pas écoutés. Je ne pouvais pas les écouter parce que savais avoir une mission "a-t-elle dit.


Révéler une tragédie des droits Humains

Le film va au-delà de la vie de Matas et aborde entièrement la question du pillage d’organes.


Rendre intéressante une histoire de droits humains aussi tragique n’était pas chose facile.


“J’ai fait face à toutes sortes de défis,” a-t-elle dit. “[je devais] aborder un sujet complexe, sur lequel il peut être très difficile d'être informé, et le rendre regardable, acceptable, intéressant et incontestable. [Je voulais qu’] il satisfasse l’esprit autant que le cœur."


“Je savais que si je voulais montrer le pire de l’humanité,” a-t-elle dit, “je voulais aussi en montrer le meilleur. Et c’est ainsi que je me suis mise à filmer."


Savitz a dit que toutes les personnes impliquées dans le film l’ont profondément inspirée, en particulier les médecins qui travaillent partout dans le monde à révéler le prélèvement d’organes sur des prisonniers du Falun Gong.


“Je suis vraiment impressionnée et stupéfaite par l’excellent travail, qu’ils ont fait dans le monde " a-t-elle dit, en sauvant des vies. Mais pour eux ça n’est pas suffisant. Ils voient l’injustice en train d’être commise et ils s’impliquent. Ils s’impliquent et combattent l’injustice dans le monde.


Savitz a dit que la question que les gens lui posent souvent est "Nous avons nos propres problèmes ici aux Etats-Unis" pourquoi s’occuper de la Chine ? Ce film est pour répondre à cette question."


Elle a dit qu’il était important pour elle de voir toutes les choses qui sont en train d’être faites pour aider à dénoncer et mettre fin à la pratique de prélèvement d’organes sur des prisonniers de conscience en Chine. Elle voulait aider les gens à transcender leurs sentiments d’intimidation, de peur, et d’apathie sur la question.


“Même si c’est quelque chose de petit, vous l’avez réalisé. Vous amenez des changements pour le bien" a-t-elle dit.


“Je pense que les gens ont absolument, essentiellement besoin de comprendre que nous participons vous et moi à la persécution [en Chine], consciemment ou pas, et sommes victimes de la persécution, consciemment ou non.” a dit Savitz. "Mon but est juste d’informer les gens, et ils feront alors ce qu’ils sentiront devoir faire"

Traduit de l'anglais :
‘Red Reign’ Shows Light and Dark of Humanity

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