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| La "bombe" des droits humains sur la rencontre de Xi et d'Obama titre La Stampa |
La Stampa est actuellement le quatrième quotidien national d’Italie, avec un tirage de 310 000 exemplaires environ.
Paolo Mastrolilli correspondant de La Stampa, présent à la première de Free China au cinéma Quad, NY rapporte :
"Hier soir, juste au moment où Barack Obama et le nouveau président chinois Xi Jinping se serraient la main dans le ranch californien de Sunnylands, le Cinéma Quad de New York ouvrait ses portes pour la première d'un film urticant."
Puis il explique le sujet du film et comment il a vu le jour :
Intitulé : "Fee China." Il raconte comment deux membres du groupe Falun Gong ont fuit les camps de travaux forcés, où les détenus se voient prélever des organes pour les vendre à de riches étrangers en demande de greffes."
" La Maison Blanche n'a rien eu à faire avec cette coïncidence mais la gifle symbolique donnée à Xi rappelle que le problème des droits humain n'est pas oublié, malgré les intérêts économiques, ils poussent les deux nouvelles superpuissances à dialoguer." commente le journaliste.
" Le projet "Free China " est né quand Kean Wong, le producteur, a rencontré, Jennifer Zeng l'héroïne. Jennifer était un ancien membre du Parti communiste chinois Parti et mère d'une fillette, qui s'était rapprochée du Falun Gong. Donc elle avait été arrêtée, recluse dans un camp de travail et forcée de renoncer à sa foi. Wong l'a aidée à obtenir l’asile en Australie, où Zeng a écrit un livre sur son drame. Puis Kean a rencontré le metteur en scène Michael Perlman, auteur de "Tibet: Beyond Fear", et il lui a raconté l'histoire. Le film est devenu réalité, en y ajoutant l'odyssée de Charles Lee, médecin américain d'origine chinoise ayant aussi fini dans les "Laogai" pour avoir essayé de transmettre sur la tv officielle une information non censurée."
" Nous les avons rencontrés tous à l'avant-première de "Free China", déclare ensuite le journaliste qui développe :
" ça n’aurait pas été un beau spectacle pour Xi. Ils se sont présentés avec une pétition signée de l'archevêque Desmond Tutu et du dissident Chen Guangcheng dans lequel on avertissait le nouveau président que "le rêve d’une Chine libre ne pourra être réalisé que quand les droits humains de ses citoyens seront respectés.
Jennifer a raconté les tortures subies …"
" Le film parle de ce groupe [Falun Gong) , en disant que le Parti communiste a commencé à le persécuter quand il s'est rendu compte qu'il avait plus de membres que ses inscrits. Cependant il va au-delà" comme l’ a expliqué Perlman" et l'article s'achève la déclaration de Perlman :
"Nous ne pouvons pas faire de business avec la Chine, alors que les droits les plus fondamentaux sont violés. Nous voulons mettre la pression, à partir de la pétition qui peut être signée en ligne." Wong a expliqué "l'ouest est complice. Cisco a par exemple, construit le mur qui isole internet en Chine. Maintenant nous possédons la technologie pour le faire sauter, et nous sommes en train de créer la masse critique nécessaire pour transmettre l’information libre en République Populaire. Si à ceci s'ajoutent les pressions des gouvernements, et des entreprises qui font affaire avec Pékin, le coup de frein économique ajouté à la circulation des idées pourrait produire un changement épocal."
"Dans la salle, le chef d’une importante entreprise de communication s’est levé et a déclaré : Est-ce que "Cisco a fait ça ? J'ai un paquet de contrats avec eux : la prochaine fois que je les vois ils vont m’entendre."
Telle est la note porteuse d'espoir de la fin
(Les citations de l'article sont traduites de l'italien)
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