Shen Yun, " un art qui peut guérir tout le monde "selon un chef d’orchestre

Richard Boudharam, fondateur et le chef d’orchestre de l’orchestre symphonique Bell’Arte à la Première de Shen Yun à Paris

L’arrivée de la Cie Shen Yun Performing Arts à Paris, dernière étape de leur tournée européenne 2013, aura marqué le passage d’un hiver prolongé au printemps. La salle chaleureuse bien qu’immense du Palais des congrès s’est graduellement remplie vendredi soir d’une véritable mer de gens, chacun gagnant sa place plein d’attente, dans l'anticipation des trésors que récèlerait encore dit-on, le plus ancien patrimoine culturel de notre humanité.

Et le rideau s’est ouvert, et le spectacle a commencé …

Richard Boudharam, chef d’orchestre et fondateur de l’orchestre symphonique Bell’Arte a partagé à chaud ses premières impressions :

"Je pense que c’est un spectacle tout à fait extraordinaire, sur la forme comme sur le fond. Sur la forme parce qu’autant la musique, donc l’orchestre et la direction de l’orchestre, sont absolument impeccables. Au niveau des danseurs, c’est absolument hallucinant et extraordinaire."

S’agissant du fond : " Le message qui est donné est un message de tolérance, un message de bienveillance, un message d’harmonie parmi les hommes, qui est le plus beau message qu’il faut transmettre aujourd’hui. " a déclaré le chef d’orchestre, qui a ajouté : " Je soutiens très fortement ce message par rapport à la Chine actuelle, qui pose beaucoup de problèmes justement en termes de tolérance, par rapport justement au bouddhisme etc., où il y a beaucoup d’affrontements, et les bouddhistes sont tout à fait non violents. Il y a vraiment beaucoup à faire."

M. Boudharam a jugé les musiciens de Shen Yun d’un "très, très bon niveau, excellent niveau ! et commenté : " Associer des instruments occidentaux et des instruments traditionnels, que j’ai pu moi-même étudier et découvrir, dont notamment, le erhu, le violon à deux cordes, qui est extraordinaire en terme de vélocité, qui peut même rivaliser avec les violons occidentaux, je trouve que c’est magnifique ! "

Puis revenant au fond et à son impression générale, ce sont les termes d’ouverture, de tolérance et d’harmonie, valeurs chinoises par excellence, qui ont émaillé ses propos.

" C’est une grande ouverture qui va vers l’harmonie de tous les genres, tant au niveau musical, qu’au niveau humain. Je suis tout à fait pour cela ! "

"Le fait de pouvoir mélanger tout le monde dans cette tolérance, je trouve que c’est vraiment extrêmement bien. En tout cas, en termes de qualité!"

"J’ai vu que derrière chaque chose, il y avait un message d’ouverture, pour faire avancer justement ce qui se passe actuellement en Chine, et je trouve que c’est extraordinaire. Je ne savais pas avant, maintenant je sais ! " a déclaré M. Boudharam, allusion aux scènes contemporaines dans le programme, rendant compte d'une façon belle et touchante de la persécution du régime chinois à l'encontre de la très ancienne et paisible pratique du Falun Gong et de ses principes d'"Authenticité, Bienveillance, Tolérance", coeur même de la culture traditionnelle chinoise.

"c'est lié à cette spiritualité ancienne, cette spiritualité au niveau de la musique qui guérit tout le monde. Parce que la musique est un art qui peut guérir tout le monde."a-t-il expliqué, pour conclure : "je suis très content d’avoir appris que dans le mot de guérison, de médecine, il y a le mot musique. Parce que évidemment, en tant que chef d’orchestre, j’y suis très sensible, particulièrement sensible."

Propos recueillis par NTD.

Shen Yun Performing Arts terminera sa tournée européenne ce 13 avril au Palais des Congrès de Paris avec des séances à 15h30 et 20h30. Pour en savoir plus: ShenYunPerformingArts.org