Ecrit le 28 novembre 2003
La Porte Est de la ville de Jinan, dans la province de Shandong a été le premier, et un des plus grands points de pratique établis par les pratiquants de la région de Jinan après que le fondateur et enseignant du Falun Dafa, M. Li Hongzhi soit venu à Jinan enseigner le Falun Dafa. Il se situe dans les bois à proximité des douves loin de la zone résidentielle, et c’est un bon endroit pour la pratique matinale des exercices. Chaque matin les pratiquants de Dafa y faisaient les exercices au son de la belle musique de Dafa. La formation ordonnée, les mouvements gracieusement mis en scène et les contenances paisibles des pratiquants formaient une scène splendide que les passants s’arrêtaient souvent regarder, et faisait depuis longtemps partie du décor pittoresque à la Porte Est.
Le 20 juillet 1999, Jiang Zemin a ordonné la persécution du Falun Gong. Les arrestations, le pillage des maisons, la destruction systématique des livres de Dafa, les sirènes de police, l’interdiction des appels et de la pratique des exercices, et bien d’autres moyens de persécution sont devenus chose courante. Depuis lors, tous les sites de pratique ont été désertés sans plus trace de leur précédente gloire. Souvent, il y avait des pratiquants de Dafa errant à proximité. Pourquoi persécuter une si bonne pratique et un si grand enseignant – une pratique qui rend les gens sains, élève la moralité et bénéficie au pays et à la population ? Les gens au pouvoir sont ils devenus fous ? La voie que nous avons prise est la voie droite et ce que nous pratiquons est une Loi juste. Il n’y a là rien de mauvais et nous ne renoncerons jamais à la pratique !
Finalement quelques pratiquants de Dafa se sont rendus au point de pratique de la Porte Est sans la moindre hésitation, pour y reprendre leur pratique matinale. Un, cinq, vingt, le nombre augmentait de jour en jour. Parmi eux il y avait des pratiquants de la pratique collective de la Porte Est, d’autres points de pratique et même d’autres régions.
Le 18 janvier 2000 à 5h du matin, il faisait encore sombre, mais nous pouvions voir que c’était le plus grand rassemblement jusque là avec environ une cinquantaine de pratiquants se distinguant nettement. Les pratiquants se faisaient mutuellement signe de la tête en souriant d’un air entendu. Personne ne le prit en charge mais chacun se leva automatiquement prêt lorsque la musique commença. Ils pratiquèrent la deuxième série d’exercices au son de la belle musique. C’était sacré et solennel.
Peu après, une voiture de police arriva, et sept ou huit policiers du poste de police de Dongguan menés par le Directeur Zhang se dirigea vers le lieu de la pratique. Les pratiquants continuèrent tranquillement leurs exercices. La police, armée de bâtons électriques, passa parmi eux. Ils commencèrent par arrêter la radiocassette mais ne la confisquèrent pas. Puis ils hurlèrent, « Arrêtez de pratiquer. Le gouvernement ne permet pas la pratique, pourquoi pratiquez vous encore ? » A ce moment, une pratiquante lança soudain d’une voix claire, « Impassible comme le Vajra » un autre pratiquant cria « Solide comme le roc. » Le silence s’ensuivit et les exercices continuèrent. On aurait dit que la police ne savait pas quoi faire, regardant l’un après l’autre chaque pratiquant. Un policier s’arrêté en face d’une pratiquante, « Je te connais, pouquoi viens tu toi aussi ? », « Faire la pratique matinale est le droit de chaque citoyen, pourquoi ne viendrions nous pas ? » Un pratiquant le questionna à voix haute, « Nous ne gênons personne en faisant les exercices là, nous ne faisons de mal à personne non plus. Pourquoi ne pourrions nous pas pratiquer ensemble ? »
Les pratiquants continuaient à poser une question après l’autre, et la police ne trouvait rien à répondre. Pour arrêter la succession des questions des pratiquants, la police demanda le nom et l’adresse de tous ceux qui voulaient s’exprimer. Cela n’arrêta pas les pratiquants, ils donnèrent leurs noms et leurs adresses sans une hésitation (c’était comme ça qu’ils faisaient à l’époque). Soudain, un policier dit , « Nous ne pouvons pas l’expliquer clairement ici, pourquoi ne montez vous pas dans le car de police et nous mettrons ça au point au poste de polie. Qui veut venir ? »
Presque aussitôt, une pratiquante dit, “je peux venir, mais je veux savoir si vous pouvez rapporter notre opinion au gouvernement central et à Jiang Zemin sans la modifier ?” La police ne répondit pas à la question directement mais demanda, « Quelle situation avez-vous à rapporter ? » La pratiquante leur lança , « mon mari souffrait de graves effets d’une thrombose cérébrale. Il est resté alité des années. Après qu’il ait commencé à pratiquer le Falun Gong, il a pu se rendre seul au point de pratique pour faire les exercices. Vous pouvez voir vous-même comme il a bien récupéré. Il serait mort depuis longtemps si ça n’était le Falun Gong. Nous nous efforçons d’être de bonnes personnes. Je veux demander au gouvernement pourquoi une si bonne pratique n’est pas autorisée. « Un autre pratiquant poursuivit, « Si vous ne nous permettez pas de pratiquer, nous devrons aller à Beijing faire appel et demander une explication claire au gouvernement central. »
La police savait qu’ils avaient tord, un policier a dit, “même si vous allez à Beijing, vous ne pourrez pas voir Jiang Zemin A quoi bon faire appel ? » Alors les pratiquants commencèrent à s’éparpiller et clarifièrent la vérité à a police individuellement.
A ce moment, tout le monde a remarqué qu’un de nous continuait à pratiquer, sans être le moins du monde affecté par ce qui se passait autour de lui. La police s’avança vers lui, mais il demeura très tranquille, calme, impassible. Sept ou huit policiers l’entourèrent et pensèrent qu’il était certainement un de ceux qui avait organisé la pratique de groupe. Un policier demanda, « Qui a organisé cette activité ? » Les pratiquants répondirent en chœur, « personne ne l’a organisé, nous sommes venus pratiquer de notre propre accord. » A ce moment, un pratiquant cria d’une voix forte, « Nous devons aller travailler à présent. Partons. » Sous la protection de l’autre pratiquant, le pratiquant encerclé pu aussi s’en aller sans dommages. Mais comme la police le connaissait, il fut arrêté par la suite. De plus, plus d’une dizaine de pratiquants de Dafa furent également arrêtés.
C’était le plus grand groupe de pratique dans la ville de Jinan après le 20 juillet 1999, mais il a inspiré et encourage d’autres pratiquants de Jinan à sortir et se joindre au puissant courant de la rectification de la Loi. Ces scènes demeureront pour toujours, comme une témoignage magnifique et glorieux des pratiquants de Dafa de Jinan validant Dafa.
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