Nous avons donc erré autour de la cour et, sans faire vraiment attention, fini sur un terrain du côté sud du camp. Il y avait plusieurs tas de charbons couverts par une neige épaisse dans la cour, juste à 20 ou 30 mètres des bâtiments-dortoirs. Nous avons grimpé en haut des tas de charbon et regardé dans la direction des bâtiments dortoirs. Il y avait beaucoup de gens allant et venant sur les passerelles. Soudain, nous avons vu plusieurs silhouettes familières agitant la main dans notre direction. Agréablement surpris, nous avons crié, « Regardez, ce sont nos compagnons de pratique ! » Nous avons finalement vu nos compagnons déterminés. Pensant à leur sacrifice en validant Dafa et en sauvant les êtres et pensant aux jours et aux nuits quils avaient endurés dans des circonstances difficiles, nous étions tous émus aux larmes. En les regardant de loin, nous leur avons fait Heshi (une salutation traditionnelle chinoise et signe de respect où les mains sont jointes devant la poitrine),
Ce heshi représentait nos plus sincères salutations et nos respects. Les deux pratiquants de lautre côté nous ont aussi fait Heshi. Ce geste était pour nous le meilleur encouragement. A ce moment, bien que nous ne pouvions pas communiquer avec des mots, « Heshi « remplaçait tous les mots. Le temps a semblé sarrêter. Tous nous sentions que nos curs étaient connectés, et nous fondions ensemble dans la cultivation de la rectification de la Loi. Si les hauts murs et les cours profondes nous séparaient physiquement, ils ne pourraient jamais séparer notre seul corps sans faille. Nous étions particules de la Loi, résolus et inébranlables comme le Vajra. Nous nous sommes encouragés mutuellement. Nos curs diligents ont fusionné ensemble en un seul corps sans faille. Nos curs déterminés se sont fondus en un seul corps sans faille. Et nos curs qui assistaient Maître dans la rectification de la Loi et sauvaient les êtres se sont fondus en un seul corps sans faille.
Cela est arrivé voici déjà longtemps, mais cest le souvenir le plus précieux à mon coeur. Lorsque je me le rappelle, l'émotion m'envahit, et je chéris encore plus cette opportunité sans précédent.
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