M. Dou Changying proche de la mort dans la prison de Hulan

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Nom : Dou Changying (窦长营)
Genre : masculin
Âge : 58 ans
Adresse : canton de Dongfa, ville de Zhaodong, province du Heilongjiang
Emploi : inconnu
Date de l’arrestation la plus récente : 5 juillet 2009
Lieu de détention le plus récent : prison de Hulan (呼兰监狱)
Ville : Zhaodong
Province : Heilongjiang
Persécution subies : condamnation illégale, coups, emprisonnement, torture, restrictions physiques, domicile pillé, interrogatoire, détention, interdiction de visite.
Principaux persécuteurs : Yang Lijun(杨丽君), Wang Jin (王瑾), Jiang Shiwei (蒋士伟), Gong Sheng (高升), Lin Wangqing (林万庆), Wang Ronghui (王荣辉), Chen Weiqiang (陈维强)


M. Dou Changying, 58 ans, est un résident du canton de Dongfa, ville de Zhaodong, province du Heilongjiang. Le 4 décembre 2010, il a été condamné à cinq ans de prison pour sa pratique du Falun Gong. M. Dou a été incarcéré et sévèrement maltraité dans la prison de Hulan. Les autorités de la prison ont interdit les visites de sa famille pendant plus d’un an. Il est actuellement extrêmement émacié et il a de la difficulté à se tenir debout, à respirer et à parler. À la prison, ils ont refusé de le libérer. M. Dou a été persécuté pour ses croyances pendant 13 ans. Il a été illégalement arrêté et détenu quatre fois, et forcé de quitter son domicile pendant presque un an. Les policiers ont aussi pillé son domicile. Les détails de la persécution de M. Dou sont décrits ci-dessous.

Arrêté et détenu de nombreuses fois parce qu'il pratiquait le Falun Gong

M. Dou a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997. Sa santé s’en est améliorée, et sa famille vivait une vie ordinaire mais joyeuse. Cependant, cela a changé en 1999 lorsque le régime communiste chinois a commencé à persécuter les pratiquants de Falun Gong.


Le 24 décembre 2000, Yang Lijun, directeur adjoint du poste de police du faubourg de Dongfa, Wang Jing, un représentant du gouvernement de Dongfa, ainsi que deux autre agents de police ont arrêté M. Dou. Il a été détenu dans le centre de détention de Zhaodong pendant 169 jours, avec plus de vingt autres pratiquants.

En 2002, Yang Lijun et les agents de police Jiang Shiwei et Gao Sheng l’ont arrêté à nouveau pour le détenir pendant 33 jours.

Le 19 novembre 2004, M. Dou a donné des documents d’information sur le Falun Gong à un villageois dans un marché. Plus tard, ce villageois a passé ce document à quelqu’un d’autre. Pour cette action apparemment innocente, il a été rapporté aux autorités et arrêté par des officiers du poste de police de Minzhu. Lorsqu’il a été interrogé sur la provenance des documents, il a nommé M. Dou.

Peu de temps après, Wang Ronghui, directeur adjoint du poste de police de Minzhu, ainsi que Lin Wanqing, directeur adjoint du poste de police de Dongfa, sont entrés par effraction chez M. Dou, déclarant qu’ils étaient envoyés par le Bureau 610 de la ville de Zhaodong. Ils ont tenté de forcer M. Dou et son épouse à signer une déclaration de renoncement au Falun Gong, mais le couple a refusé. Le policier a ensuite confisqué leurs livres et documents de Falun Gong et ils ont arrêté M. Dou pour l’emmener au poste de police de Minzhu. M. Dou a été interrogé par la torture et ensuite envoyé au centre de détention de la ville de Zhaodong. Là, il a été interrogé à nouveau et battu plusieurs fois par le personnel du centre de détention et les agents du Bureau 610. Il a été menotté et transféré à la maison d’éducation correctionnelle de Zhaodong 13 jours plus tard.

Le pénitencier ne donnait pas assez de nourriture aux pratiquants de Falun Gong. Les gardiens ont aussi ordonné aux criminels détenus de battre M. Dou. Ses yeux étaient si enflés à la suite des coups qu’il ne pouvait pas les ouvrir. Plus tard, les autorités ont condamné M. Dou à trois ans de travaux forcés et l’ont envoyé au camp de travaux forcés de Suihua. Mais le camp de travail a refusé de l’accepter parce qu’on a découvert qu’il avait eu un infarctus cérébral lors d’un examen physique. Ainsi, il a été ramené au pénitencier.

M. Dou a fait une grève de la faim pour protester contre la persécution. Cinq jours plus tard, il a été libéré sur parole médicale. Alors qu’il sortait du pénitencier, Liu Weizhong l’a menacé : "Tu n’as pas beaucoup de jours à vivre même si tu sors."


Après que M. Dou soit revenu chez lui, il a recommencé sa pratique du Falun Gong et a retrouvé la santé.


Arrêté une autre fois et condamné à cinq ans de prison

Le 14 juillet 2009, les voisins de M. Dou ont vu les policiers entrer chez lui et piller l’endroit. Les agents ont confisqué les livres de Falun Gong ainsi que des documents, des DVD, un ordinateur et plus de 500 yuans en espèces. M. Dou a vu deux voitures de police stationnées en face de chez lui tandis qu’il pédalait à vélo. Pour éviter d’être arrêté, il n’est pas retourné chez lui. Les policiers sont venus à son domicile plusieurs fois après cela pour l’arrêter. Comme ils ne pouvaient pas trouver M. Dou, ils ont menacé sa famille. M. Dou a eu à vivre en exil pendant presque un an pour éviter l’arrestation.

Aux alentours de 6 h le 28 avril 2010, peu après que M. Dou soit revenu à la maison, Jiang Shiwei, un agent de police du poste de police de Dongfa, l’a trompé pour qu’il vienne au poste de police et l’a ensuite arrêté. Le 4 décembre 2010, la Cour de la ville de Zhaodong a condamné M. Dou à cinq ans de prison. M. Dou est détenu dans la prison de Hulan depuis lors.

La famille n’a pas la permission de lui rendre visite pendant plus d’un an

Dans la prison, M. Dou a été détenu dans la section "renforcée " parce qu’il refusait de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong. Pendant un an et demi, sa famille n’a pas eu la permission de lui rendre visite ni de lui envoyer des provisions. Lorsque sa famille est allée à la prison en espérant lui rendre visite le 4 avril 2012, un gardien les a renvoyés en leur disant : « Les détenus qui ont la peine de mort et les revendeurs de drogue peuvent avoir des visites, mais pas les pratiquants de Falun Gong. »

Le 16 avril 2012, la famille de M. Dou est venue à la prison une nouvelle fois et a demandé à voir M. Dou. Chen Weiqiang, un agent du Bureau 610, a rudement refusé leur demande. Ils ont ensuite demandé de parler au directeur de la prison, mais celui-ci a refusé de les voir.

P
ar la suite, la famille de M. Dou est allée au bureau de la direction de la prison de Heilongjiang. Le chef du Bureau des appels, nommé Lin, leur a dit : " Il n’est pas encore mort, pas de visites." N’ayant pas d’autre choix, la famille a alors engagé un avocat.

Suite aux négociations persistantes de l’avocat, les autorités de la prison ont finalement permis à l’épouse de M. Dou de voir son mari le 22 avril 2012. Le couple était entouré par des gardiens pendant leur rencontre. Aucun autre membre de la famille n'a été autorisé à entrer; ils étaient tous surveillés de près par les gardiens qui attendaient dehors.


Au seuil de la mort dans la prison de Hulan

Le matin du 29 novembre 2012, la famille de M. Dou a reçu un appel de la prison de Hulan les informant que M. Dou était en piètre état de santé. Les fonctionnaires de la prison ont dit à la famille d’envoyer de l’argent pour son traitement.

Inquiets pour leur bien-aimé, la famille de M. Dou est venue à la prison de Hulan peu après 17 h. Mais les gardiens à l’entrée leur ont dit que les visiteurs n’étaient pas autorisés. L’épouse de M. Dou a ensuite appelé Chen Weiqiang, le chef de la section politique de la prison, demandant à voir son mari. Chen lui a dit que M. Dou n’était pas malade mais seulement faible. Sous l’insistance de l’épouse, Chen lui a dit de revenir le jour suivant.

La famille de M. Dou a finalement eu la permission de voir M. Dou aux alentours de 10 h 40 le jour suivant. Il a été emmené par deux personnes. Il était incapable de se tenir debout et devait être soutenu par un détenu. Il avait l’air extrêmement faible et avait de la difficulté à respirer. Il a parlé d’une voix basse et devait faire une pause et se reposer après chaque phrase. Son visage était très pâle et il était extrêmement émacié et à peine reconnaissable.

M. Dou a dit à sa famille qu’il avait été battu et a demandé qu'ils entreprennent une action judiciaire contre la prison. Il leur a dit : "J’ai été sévèrement persécuté ici… J’ai été gravement battu… Ils m’ont donné des coups de pied très fort dans la poitrine et au dos." Sa famille a demandé : "Sais-tu qui t’a fait ça ? " Il a répondu : " Je sais " et a soulevé trois doigts, indiquant que trois personnes étaient impliquées.

M. Dou a ajouté : " Vous devez entreprendre une action judiciaire ! J’ai été persécuté à ce point. "Lorsqu’il a ouvert sa bouche pour tenter de parler à nouveau, il n’avait plus de force pour continuer. Il s’est assis et a respiré fort pendant un long moment. Ensuite il a été emmené.

En voyant M. Dou au seuil de la mort, sa famille a rendu visite à Chen Weiqiang dans l’après-midi du même jour et a demandé que M. Dou soit libéré sur parole médicale. Mais Chen leur a dit avec défiance : " Il n’est pas malade, mais juste en manque de nutrition. Il a fait une grève de la faim. Il n’y avait rien que nous puissions faire. Le médecin de la prison l’a examiné et a dit qu’il n’était pas malade." Lorsque la famille a demandé à voir le rapport du médecin, Chen a dit qu’il ne pouvait pas le montrer. La famille lui a demandé : " Il est dans un si piètre état. Si quelque chose lui arrive, allez-vous être responsables ? " Chen a répondu froidement : " Il n’a rien mangé parce qu’il n’aimait pas la nourriture. Nous n’en sommes pas responsables." Il a aussi nié que M. Dou ait été battu.

La famille de M. Dou fait appel à la communauté internationale pour les aider à assurer la libération inconditionnelle de M. Dou.

Informations sur les parties impliqués dans la persécution :
Jiang Shiwei, agent du poste de police de Dongfa : 86-15846024789 (portable)


Traduit de l’anglais au Canada

http://en.minghui.org/html/articles/2012/12/27/136800.html


Version chinoise :
http://www.minghui.org/mh/articles/2012/12/3/266147.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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