4. Il y a environ deux ans, j'ai emmené une compagne de pratique Chinoise en voiture pour une réunion dans le centre ville. Puisque son Suédois n'est pas assez bon, jai accepté de lui donner un coup de main dans la procédure compliquée de demande dune fréquence radio. Elle a souhaité que je fasse partie de l'équipe de radio en langue suédoise. Mais, je ne voulais pas du tout le faire parce que les travaux techniques, et le fait de parler à la radio me faisaient peur. Je me suis dit que beaucoup de monde allaient écouter nos émissions, et quils feraient des remarques sur nous. Comme mon anglais est très limité, jai même proposé dutiliser la langue anglaise en prétendant que cela permettrait non seulement à plus de monde de nous écouter, mais aussi à plus de pratiquants de nous aider. Mais cétait pendant la préparation que je me suis sentie graduellement puis complètement impliquée dans ce projet. Je ne me suis trouvée aucune raison de ne pas le faire. Je me trouvais dans la cabine technique à chaque émission. Au départ, je ne voulais pas dire un mot à la radio. Plus tard, je me suis dit quil fallait tout de même essayer. Jai donc commencé à parler mais un peu à contre cur. Au bout du troisième mois après louverture de la fréquence, jai parlé dans la cabine démission pour notre 1ère programme en langue suédoise. Cétait le 5 avril 2002. Cela fait donc plus dun an et demi que les programmes en suédois se font. Il y a environ un mois, nous avons commencé le programme anglais.
5. Aucun dentre nous n'avait de connaissance dans ce domaine. Nous navions non plus de textes prêts à lire au micro. J'ai appris à faire des interviews, à écrire des reportages et dautres techniques nécessaires pour faire le travail. Chaque semaine, un autre compagnon de pratique et moi préparions ensemble un programme dune heure. Cest très intéressant mais également très difficile car cela prend beaucoup de temps.
6. Ce printemps, je me suis reposée la question à savoir si notre radio faisait vraiment partie des choses que je devais faire pendant la période de la rectification par la Loi. Avant de rejoindre l'équipe radio, j'ai eu de nombreux contacts étroits avec les personnes du monde politique. Je sortais souvent pour parler du Falun Gong aux gens et je trouvais que c'était très important. Sous un certain angle de vue, jai pu avoir des entretiens avec beaucoup de « personnalités ». Pourrais-je aussi avoir le même effet en faisant de la radio ? J'étais toujours à cours de temps depuis que j'avais commencé à faire de la radio. Je me suis donc mise à douter des effets issus de mes efforts. Je me demandais si je devais arrêter la radio et recommencer le travail auprès du gouvernement.
7. Quelques mois plus tard, le consulat général de Chine a essayé d'interrompre notre programme de radio. Le consul est même venu en personne à la station radio pour diffamer le Falun Gong auprès du directeur de la station. Le consulat chinois a même menacé la mairie de retirer leur parrainage à la radio si notre programme n'était pas arrêté. Nous navons appris cela quau mois daoût en trouvant une brochure bleue intitulée « les faits réels » laissée par le consulat chinois.
8. Cet événement était une réponse directe à ma question. J'ai compris que si le consulat voulait arrêter notre programme, cela signifiait que notre émission "l'Heure du Falun Gong" devait continuer. Le consulat nous a montré combien notre émission était importante pour présenter le Falun Gong et exposer la perversité. Ils ont certainement très peur quon dévoile ce qu'ils ont essayé de cacher. Notre émission permet vraiment à des milliers de gens de retourner leur opinion dautant plus que maintenant par lintermédiaire de lInternet, on peut l'écouter aux quatre coins du monde, y compris au consulat chinois. Cest pour cela quà la fin de chaque émission hebdomadaire, nous remercions non seulement nos auditeurs normaux mais aussi notre consulat chinois de nous avoir écouté .
9. Nous nous sommes tous mis daccord sur le fait de dénoncer cet événement dans son intégralité et de l'utiliser pour clarifier la vérité et révéler la persécution en Chine. Nous considérons que leur acte est une violation à la liberté de la parole protégée par la constitution suédoise. Nous avons décidé de porter plainte auprès de la police et nous avons écrit à tous les représentants du gouvernement. Nous avons pu également rencontrer certains dentre eux, grâce à qui nous nous sommes mis en contact avec le parlement et le ministère des affaires étrangères. Une conférence de presse a eu lieu par la suite. Les journaux, les radios et les télévisions ont beaucoup rapporté cette affaire en critiquant lattitude du consulat chinois et le consul général. Et cela s'est produit juste avant le renouvellement du Traité culturel et commercial entre Shanghai et Götenborg.
10. Ce que jai compris par mon sens d'éveil est que tout ce qui nous arrive sur notre chemin de la rectification de la Loi, quil soit lié ou non à nos attachements, représente une chance que nous pouvons toujours saisir afin de clarifier la vérité à plus de personnes. Cet événement nous a donné une occasion de clarifier la vérité à certaines personnes que nous n'aurions pas pu rencontrer dans des conditions normales.
Il a fait également comprendre à plus de gens que quoi que fasse la perversité, cela revient toujours à soulever un rocher pour le laisser ensuite retomber sur ses propres pieds.
Traduit de l'anglais
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