La torture utilisée dans le camp de travail de la ville de Dalian inclut les matraques électriques de haute tension et la suspension des pratiquants par les menottes

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La torture utilisée dans le camp de travail de la ville de Dalian inclut les matraques électriques de haute tension et la suspension des pratiquants par les menottes

J'ai commencé à pratiquer Falun Dafa en 1996, pour corriger ma mauvaise habitude de lutte et pour récupérer des dommages que mon corps avait subis.

En mai 2000, la police locale m'a illégalement condamné au camp de travail avec l'excuse de "rassemblement illégal." J'ai fait une grève de faim au centre de détention (avant d'être envoyé au camp de travail) pour protester et demander ma libération, parce que j'étais innocent. La police m'a alors alimenté de force. Ils ont menotté et enchaîné mes 4 membres aux anneaux en métal attachés en permanence au sol de ciment, pendant plus de 5 semaines. Les poux se sont développés sur mon corps. Il y en avait tellement qu'ils rampaient hors de mes sous-vêtements. Je ne pouvais même pas me gratter quand j'avais une sensation de prurit. Aller aux toilettes était un énorme problème. Une fois, quand j'ai eu la diarrhée, j'ai dû réveiller un prisonnier de son sommeil. Il s’est levé et a donné un coup de pied très fort sur ma poitrine tout en m’insultant. C'était tellement douloureux qu’il a semblé que mes intestins se fissuraient. Quand il a ouvert les menottes et les chaînes, je ne pouvais pas me lever, parce que j'étais trop faible. Après plusieurs jours, la police qui m'avait enfermé ici m'a demandé si je voulais toujours pratiquer Falun Dafa. J'ai répondu fermement, "Oui." Plusieurs jours plus tard, ils m'ont envoyé au camp de travail.

Dans les premières semaines dans le camp de travail de Dalian, les gardes ont essayé de nous détruire par le travail lourd. Ils m'ont commandé de prendre des roches au puits de la mine. Chaque jour, ils ont exigé que je tire 120 chariots plein de roche de charbon et il m'ont dit de courir. Je me suis effondré le premier jour, parce que j'étais trop faible, mais j'ai dû faire le même travail lourd le jour suivant. La sueur coulait de mon corps, J'étais couvert de cristaux de sel de la sueur. Je me sentais étourdi sous la chaleur du soleil. Mais j'ai essayé d'être fort et je n'ai jamais baissé la tête.

À partir du 19 mars 2001, la police a commencé la "réforme" forcée sous la direction du chef d'équipe Qiao Wei. Un après midi, Qiao Wei et un groupe de police ont pris d'assaut notre cellule avec les matraques électriques dans leurs mains. Ils m'ont traîné dans le bureau, dévêtu, mis leurs pieds sur ma tête, mes bras et mes jambes et ils m’ont électrocuté simultanément avec plusieurs matraques électriques. J'ai senti la douleur partout mon corps, je convulsais et tout ce que je pouvais faire était de crier. La police a alors mis la matraque dans ma bouche! Enfin, ils ont arrêté. Le policier Wang Jun m'a commandé me lever et de faire le "corps plié." * Tout en mettant mes vêtements, j'ai pensé que je ne ferais jamais le "corps plié". Wang Jun a vu que je refusais de coopérer, ainsi, il m'a traîné de nouveau à la salle de classe, a giflé mon visage avec la semelle de sa chaussure devant plus de 20 pratiquants de Dafa. Le sang a coulé de mon nez sur le sol. Ensuite, Wang Jun a mis la matraque électrique sous mes vêtements et a électrocuté mon dos. Je n’ai toujours pas cédé. Wang Jun m'a alors traîné de nouveau au bureau et m'a torturé presque à mort. Je suis tombé au sol et ne pouvais plus bouger.

La police m'a porté jusqu'au troisième étage et m'a menotté. Je pouvais entendre les chocs électriques des matraques comme des bruits des pétards venant des étages inférieurs, accompagnés de cris douloureux qui pouvaient être entendus de très loin. Ils ont versé de l'eau sur moi, craignant que je m’évanouisse. Pendant la soirée, plus de pratiquants ont été envoyés au troisième étage, y compris des vieux de 60-70 ans. Nous avons tous supporté la torture sans fléchir pendant la journée. Quelques pratiquants n'ont plus pu supporter pendant la nuit et ils ont été forcés d’écrire le "rapport de garantie." * * À l’aube, il y avait seulement 10 sur 150 pratiquants qui refusaient toujours d'être "reformés." La plupart de ceux qui ont écrit les "garanties", ont plus tard déclaré qu'elles étaient caduques car ils étaient redevenus lucides. La police les a torturés alors encore pire, les mettant sur le banc du tigre. * * * Les courroies en cuir sur le banc étaient toutes cassées par la sévérité de la torture. La police a acheté de nouvelles matraques électriques à haute tension. Quelques pratiquants ont été torturés à mort et certains ont été estropiés comme résultat.

En avril 2001, le policier Wang Jun m'a encore battu. Il m'a suspendu sur la fenêtre en métal, il m'a simultanément électrocuté avec 2 matraques électriques sur mes mains, mon cou, et le haut de mon corps. Il a voulu électrocuter mes pieds, ainsi, il a mis mes pieds sur une chaise. Tout mon poids était sur mes poignets menottés. Les menottes ont coupé profondément dans ma chair. Et puis, ils m'ont descendu et ont versé de l'eau sur moi pour m'électrocuter plus durement encore. C'était la torture la plus douloureuse. Qiao Wei est venu quand d'autres policiers étaient trop fatigués pour me battre davantage. Il m'a giflé deux fois. Il m'a giflé tellement que sa montre est même tombée de son poignet. Ils m'ont enfermé dans une petite cellule**** pour un mois et puis, ils m’ont renvoyé dans la salle de classe, qui s'était transformée en classe "de surveillance stricte". Nous fabriquions des pièces de radio chaque jour jusqu’à 22-23h:00, alors qu'un magnétophone et une personne chargée du lavage de cerveau prenaient des tours pour calomnier Maître et Dafa. Plus tard, la police a entendu que je pratiquais toujours les exercices, ainsi, ils m'ont encore enfermé dans la petite cellule. Après plusieurs jours, ils m'ont envoyé, avec 19 pratiquants, au camp de travail de Guanshan.

Il y a des fils de rasoir et la patrouille des gardes autour du périmètre du camp de travail de Guanshan. La police nous a dit de lire quelques documents, de marcher dans la formation, et de regarder la TV, afin de garder notre corps et nos esprits occupés. Si nous soulevions nos mains pour émettre des pensées droites ensemble, ils nous séparaient dans les cellules solitaires. Ils nous ont privés du droit de dormir et ils ont eu toutes sortes de méthodes pour nous soumettre à un lavage de cerveau. Nous avons clarifié la vérité et propagé la Loi, de sorte que beaucoup de policiers ont réalisé la vérité, ont cessé de nous parler et nous ont laissés dormir. Nous sommes revenus ensemble le troisième jour. Les documents qu’ils nous ont forcés de lire contenaient des documents calomniant Falun Dafa. Je suis allé parler avec les chefs d'équipe et j’ai refusé de lire le paragraphe. Ils ne m'ont pas laissé sauter ce paragraphe. Ils ont dit, "Vous devez étudier ceci. C'est une étude forcée." Plus tard, quand il était temps de lire ce paragraphe, j'ai commencé à réciter Lunyu à voix haute. Les policiers Chen et Song Tie m’a battu et électrocuté avec les matraques électriques tout l'après-midi, et ils m’ont enfermé dans la petite cellule pendant plus de 40 jours. J'ai entendu plus tard qu'ils avaient cessé de demander aux pratiquants de lire ce paragraphe.

Il y a des anneaux en métal montés autour du mur à 10 cm. au-dessus du sol à l'intérieur des petites cellules dans le camp de travail de Guanshan. Celui qui est enfermé dans la petite cellule est menotté derrière le dos à ces anneaux. Nous avons dû nous asseoir comme ceci toute la journée excepté pour aller aux toilettes ou prendre des repas. Le pratiquant de Falun Dafa Liu Hongyou a été enfermé dans la petite cellule parce qu'il avait pratiqué les exercices. Le directeur du camp de travail, Gao, et le directeur du bureau, Sun, ont amené un groupe de policiers qui l'ont torturé toute la nuit. Ils ont employé les matraques électriques de 150 kilovolts pour l’électrocuter, faisant gonfler son visage. Un autre chef d'équipe, Wu, se charge de torturer les pratiquants de Falun Dafa nouvellement arrivés.

* "Corps plié" est position avec deux jambes droites et serrées, la tête penchée vers le bas, devant les genoux. Les doigts se dirigent vers la terre, la tête est à l'envers. La victime est forcée de garder cette position pendant 17 à 18 heures par jour, excepté les repas, le sommeil et les passages aux toilettes.

** Un rapport déclarant qu’il ou elle est plein de regret d'avoir pratiqué le Falun Gong et garantit de ne plus pratiquer le Falun Gong, ni d'aller à Beijing pour faire appel pour le Falun Gong et de ne jamais associer avec les pratiquants de Falun Dafa.

*** Le banc du tigre: les genoux des pratiquants sont étroitement attachés sur un petit banc de fer. Quelques objets durs sont souvent insérés sous les jambes ou les chevilles des pratiquants afin qu’il leur soit encore plus difficile de tolérer cet abus.

**** Le détenu est enfermé seul dans une cellule très petite. Les gardes menottent les pratiquants sur leur dos en position fixe, de sorte que les pratiquants ne peut pas bouger ni se coucher. La petite cellule est très humide et il n’y a pas de lumière. Les détenus doivent uriner et déféquer dans la cellule. Le puanteur dans la petite cellule est souvent telle qu'il est difficile de respirer.


http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2003/11/12/42168p.html
http://www.minghui.org/mh/articles/2003/10/3/58323.html

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