Jétais à San Francisco à la dernière conférence déchanges.
La veille de la Conférence, nous nous sommes retrouvés dans un Parc pour faire les exercices et nous préparer pour la parade. La parade était escortée par des motards de la police locale et se déployait sur toute lavenue.
Un groupe de danseuses et de percussionnistes conduisaient la marche dans leurs costumes colorés. Je les suivais en tenant une banderole sur laquelle était inscrit « Falun Dafa Hao »(Falun Dafa est bon) en caractères chinois, avec 3 autres pratiquants.
Cétait une belle journée très ensoleillée, et je portais des lunettes de soleil.Nous avons commencé à avancer et je me demandais si porter des lunettes de soleil dans une telle situation était appropriée ou sil valait mieux que je les enlève. Je me suis souvenu que quelquun avait une fois demandé au Maître si lon pouvait porter des gants lorsquon faisait les exercices dehors par temps froid. Et je me suis souvenu que le Maître avait dit que ça allait. Alors jen ai conclu que de porter des lunettes de soleil par grand soleil cela allait aussi. Cette pensée ma satisfait quelques secondes mais je me sentais toujours gêné avec mes lunettes bien que ne comprenant pas pourquoi.
Cest en entrant dans China Town, lorsque jai vu un grand nombre de chinois rassemblés sur les trottoirs pour regardcr passer le cortège que jai retiré mes lunettes parce que jai senti quelles étaient comme un écran entre les yeux de tous ces gens et moi, et quelles mempêchaient daccomplir ma mission. Les gens pouvaient voir Falun Dafa Hao écrit sur la banderole et ils cherchaient la confirmation dans les yeux de ceux qui la tenaient.
A ce moment, jai compris laspect sacré de la situation et je me suis mis à marcher plus noblement. Jai compris que je pouvoir à travers le regard droit, clarifier la vérité à des centaines de gens en très peu de temps, que ce regard droit était la reflection de la pensée droite. Soudain il mapparut clairement quil ne sagissait pas simplement de personnes regardant dautres personnes dans la rue. Mais dans une autre dimension, des déités proposant le salut dautres déités qui regardent avec espoir le processus de rectification de la Loi et se positionnent dans le nouveau monde.
Samedi soir en face de lambassade chinoise
Il y a un an, un jour avant la première conférence déchanges en Israël, nous étions assis devant lambassade de Chine. Quelques pratiquants restèrent plus tard.
Une pratiquante de Taiwan me demanda si jétais devant lambassade le samedi soir. Je ne comprenais pas ce quelle voulait car je ne savais pas que les pratiquants du monde entier étaient assis devant les ambassades durant la pensée droite du samedi soir.
Apparemment elle pensait que jétais au courant et cela a ajouté aux difficultés de langage et créé un malentendu. Sa manière de parler était très directe et je ny étais pas habitué. Je me suis senti un peu offensé, ne comprenant pas pourquoi elle me parlait ainsi comme si javais fait quelque chose de mal où que jétais responsable du fait que les pratiquants nétaient pas assis ensemble devant lambassade le samedi soir.
Cependant, je sentais quil y avait quelque chose qui méchappait et je fis de mon mieux pour garder mon calme et écouter ce que cette pratiquante essayait patiemment de me communiquer.Je lui répondis calmement mais le ton était défensif. Je lui dis que oui, nous aussi en Israël nous venons devant lambassade aussi souvent que possible mais pas nécessairement le samedi soir. Cétait absurde et ressemblait à une conversation de sourds. Je sentais monter la pression.
A ce moment, une autre pratiquante taiwanaise sest levée pour nous aider, et elle ma expliqué que dans le monde entier les pratiquants envoient la pensée droite en même temps comme un seul corps. Et que sil y a un pays dans lequel les pratiquants ne le font pas, le mal naura aucun endroit où se cacher. Que cela revient à lui laisser un endroit où se réfugier.
Jétais impressionné et je compris limportance de la chose.
A ce moment, jai pu voir également la détermination de la première pratiquante qui avait continué à mexpliquer comme elle le pouvait malgré la difficulté. Cela ma aidé à voir aussi comment mon attachement à la fierté pouvait maveugler. Javais des pensées comme : « Personne na à me dire ce que je dois faire. Ils ne connaissement même pas la situation cii et veulent déjà nous donner des leçons, etc «
Je voyais comme ce genre de pensées pouvaient nous empêcher de nous comprendre et dagir comme un eul corps.
Je voyais aussi comme mon xinxing était bas à ce moment là et je pouvais sentir la compassion de ces deux pratiquantes et leur volonté daider
Cet événement me laissa une forte impression et je décidai de massurer quil y ait toujours quelquun devant lambassade le samedi soir. (Evidemment il sest produit des tas dévénements pendant cette année le samedi soir devant lambassade, mais ça cest une autre histoire. »
Cela a pris longtemps à une autre pratiquante et à moi de faire passer le message aux autres pratiquants jusquà ce quils nous rejoignent devant lambassade. Jai été effrayé par la façon directe de parler de cette pratiquante.
La peur dêtre dérangé ou gêné, cette même peur de déranger ou de gêner les autres cest ce qui ma empêché de passer le message aux autres pratiquants rapidement et de manière efficace. Mais tout cela est le « Qing » (sentiment) Et en tant que pratiquant je comprends que cest justement ce Qing que nous devons dépasser pour être capables de valider la Loi. Et parfois, lorsque cela est nécessaire la compassion peut se manifester en bousculant les gens gentiment pour les aider à séveiller.
Les disciples de la Grande Loi sont magnifiques et nous ne devrions pas laisser le côté humain restreindre notre vraie nature.
Jespère que beaucoup dautres disciples me dérangeront avec leur compassion afin que je puisse élever mon xinxing et jespère aussi que ma compassion sera bientôt assez mûre pour que je puisse aussi donner aussi aux autres des occasions délever leur xinxing.
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