Visite retardée
Le gouvernement de Pékin a dit que lannulation de la visite était due à des raisons techniques. Selon des nouvelles, lUSCIRF a cependant commencé à négocier cette visite avec le gouvernement chinois dès le début de février 2003. Une semaine auparavant, lorganisation sest plainte du fait que le gouvernement chinois ait proposé quelques inadmissibles conditions obligatoires à la dernière minute avant la visite, ce qui a pratiquement annulé le plan original. LUSCIRF est une organisation spéciale fondée par le gouvernement des Etats-Unis, selon la Loi sur la Liberté religieuse internationale de 1998. Elle soumet des rapports et suggestions à propos des conditions relatives à la liberté religieuse dans des pays du monde entier. En décembre 2002, les autorités chinoises ont dit à Richard L. Armitage, Secrétaire-adjoint du Département détat Américain, quelles étaient prêtes à inviter les membres de lUSCIRF à visiter la Chine. Après six mois de négociations diplomatiques, lUSCIRF a reçu soudain un avis de Pékin juste avant le voyage. La note demandant à lorganisation dannuler sa visite à Hong Kong sinon le gouvernement chinois némettra pas de visa. Finalement, lUSCIRF a décidé d'annuler sa visite.
Le gouvernement de Pékin a dit que lannulation de la visite était due à des raisons techniques. Selon des nouvelles, lUSCIRF a cependant commencé à négocier cette visite avec le gouvernement chinois dès le début de février 2003. Une semaine auparavant, lorganisation sest plainte du fait que le gouvernement chinois ait proposé quelques inadmissibles conditions obligatoires à la dernière minute avant la visite, ce qui a pratiquement annulé le plan original. LUSCIRF est une organisation spéciale fondée par le gouvernement des Etats-Unis, selon la Loi sur la Liberté religieuse internationale de 1998. Elle soumet des rapports et suggestions à propos des conditions relatives à la liberté religieuse dans des pays du monde entier. En décembre 2002, les autorités chinoises ont dit à Richard L. Armitage, Secrétaire-adjoint du Département détat Américain, quelles étaient prêtes à inviter les membres de lUSCIRF à visiter la Chine. Après six mois de négociations diplomatiques, lUSCIRF a reçu soudain un avis de Pékin juste avant le voyage. La note demandant à lorganisation dannuler sa visite à Hong Kong sinon le gouvernement chinois némettra pas de visa. Finalement, lUSCIRF a décidé d'annuler sa visite.
Lavenir de la politique « dun pays, deux systèmes » est inquiétant
LUSCIRF a tenu une conférence de presse pour déclarer quelle a demandé au gouvernement chinois dès le début de février de cette année dinclure au début de leurs négociations Hong Kong dans la visite. À ce moment-là, Pékin a dit quil ny aurait pas de problèmes pour la visite à Hong Kong. Cependant, une semaine avant larrivée prévue de lUSCIRF en Chine, Pékin navait toujours pas fourni à lorganisation une liste des villes quelle pourrait visiter. Le gouvernement chinois ne pouvait pas assurer à lorganisation quelle pourrait interviewer des organisations religieuses célèbres et leurs chefs. De plus, il a « insisté » pour que Hong Kong soit enlevé de litinéraire.
M. Gaer, Président de lUSCIRF, a dit que les agissements du gouvernement chinois montrent que le contact étranger avec Hong Kong exercé par le Parti a atteint un niveau sans précédent, et il viole la politique « dun pays, deux systèmes ». Cette action a soulevé linquiétude que six ans seulement après le retour de Hong Kong à la souveraineté chinoise, lautonomie de Hong Kong est devenue très instable.
Martin Lee, Président du parti Démocratique de Hong Kong, a critiqué Pékin et a dit que la capitale chinoise a agi ainsi parce quil ne voulait pas que lUSCIRF parle aux chefs religieux de ce territoire qui étaient contre lArticle 23. Ha Seong-Kwong, Chef de la Fondation de la Mission Catholique à Hong Kong a été surpris du geste du Parti, puisque même si le Parti a interdit à lUSCIRF de visiter Hong Kong, lorganisation pouvait quand même être au courant de la situation sur ce territoire. Il ne pouvait pas comprendre pourquoi le Parti avait pris une décision aussi « stupide ».
La nature de la persécution des religions en Chine
Même cette année, M. Li Shixiong, Président du Comité pour linvestigation sur la persécution religieuse en Chine, a soumis à la Convention des droits humains des Nations Unies des photos des documents authentiques prises par les Chrétiens en Chine, montrant la persécution des Chrétiens et la violation des droits de lhomme exercées par la le gouvernement chinois. Il a présenté aux Nations Unies des documents secrets émis par le département de la Sécurité publique de la province de Jilin. Le document a indiqué explicitement que le gouvernement chinois « doit augmenter la force de frappe à légard des pratiquants du Falun Gong. Quand ces personnes sont attrapées, il faut les arrêter avant et faire les procédures après. La persécution du Falun Gong par le gouvernement excède sa persécution de la Maison de lÉglise. Selon des nouvelles, Jiang a donné des directives aux camps de travaux forcés et aux prisons, en disant « aucune loi règle le traitement des pratiquants du Falun Gong, » le « décès des pratiquants du Falun Gong à la suite des rossées nest rien et peut être considérer comme le suicide. » Durant les quatre dernières années, au moins 100 000 pratiquants du Falun Gong ont été envoyés dans des camps de travaux forcés sans avoir droit à un jugement du tribunal, et au moins 760 pratiquants ont été torturés à mort. Leurs noms et cas ont été vérifiés et publiés sur Clartés et Sagesse.net (clearwidom.net ).
Li Shixiong a fait remarquer dans sa lettre que Jiang est comme Hitler parce quil utilise la bannière de « nation » et du « peuple » tout en satisfaisant ses désirs pervers et égoïstes et en servant ses propres intérêts. Il applique du terrorisme légalisé sous le nom de « loi nationale ».
Dans son rapport annuel publié en mai 2003, lUSCIRF a révélé que de nombreuses « graves violations de la liberté religieuse » exercées par le Parti. Bien que la constitution chinoise permet aux citoyens davoir la liberté religieuse, le Parti contrôle, surveille et restreint les activités religieuses, et déclare quil « protège la sécurité publique, maintient lordre public et assure la santé du public ». La Chine a signé laccord sur les Droits civils internationaux et les droits politiques en 1998 pour exprimer son acceptation de protéger la liberté de pensée, la liberté de la conscience et la liberté religieuse. Cependant, cest tout simplement un feuille de papier pour le Parti, car ce dernier na aucune intention de le suivre de nimporte quelle façon.
Traduit au Canada le 1er septembre 2003.
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