Je me souviens, cétait une journée chaude et fiévreuse et des nuages denses couvraient le ciel. A cinq heure le matin, lorsque je suis arrivé comme à lhabitude sur le point de pratique de Tsinghua, on ma dit que le gouvernement central prévoyait de réprimer le Falun Gong. Sans hésiter, jai décidé de visiter Zhongnaihai, lenceinte du gouvernement central, pour appeler en faveur du Falun Gong avec plusieurs autres compagnons pratiquants. Je voulais dire au gouvernement central comment javais bénéficié de la pratique du Falun Gong mentalement et physiquement et leur faire renoncer à leur mauvaise décision. Plusieurs dentre nous, parmi lesquels une femme enceinte, louâmes une voiture et nous arrivâmes à un endroit près de Zhongnaihai. A ce moment, Zhongnaihai était déjà sous loi martiale, nous descendîmes donc de voiture pour continuer à pied.
Bien que ce fut encore le matin, les rues se remplissaient de gens. Voyant leur apparence bienveillante, leurs vêtements discrets, et leurs échanges mutuels sur comment ils avaient retrouvé la santé physique et mentale en cultivant et pratiquant, je savais quils étaient pratiquants de Falun Gong. De plus en plus de gens approchaient Zhongnaihai. Lendroit étaient bondé mais pas chaotique parce que chacun observait pour lui-même la retenue qui convient à une bonne personne selon les standards de Dafa. Regardant alentour, je fus touché. Quils fussent des hommes ou des femmes, jeunes ou vieux, la plupart dentre eux ne se connaissaient pas. Mais tous partageaient le même souhait : faire connaître les faits concernant le Falun Gong au gouvernement central et leur faire annuler leur mauvaise décision.
Parce que Zhong Nai Hai était déjà sous loi martiale, tout le monde ne pouvait même pas tenir dans les rues avoisinantes. De plus en plus de pratiquants arrivaient et les rues étaient bondées. Plus tard, ont a dit que ladresse du Bureau des Appels dEtat était au 9, Huang Cheng Ken. Tout le monde demanda donc la direction et suivi la foule pour se rendre au Bureau des Appels. Lorsque je suis arrivé à proximité du Bureau des Appels, les deux côtés de la rue étaient pleins de pratiquants et de policiers, et les rues étaient lourdement gardées. Vers midi, des véhicules militaires arrivèrent. Des centaines de soldats sautèrent des véhicules, se postant dans toutes les rues avoisinantes, il y avait un soldat tous les mètres. En même temps, il y avait des soldats armés dans les véhicules militaires.
Pendant ce temps, beaucoup de pratiquants en profitaient pour apprendre les faits du Falun Gong aux soldats. Les voix gentilles et sincères des pratiquants touchèrent de nombreux soldats. Certains leur livraient leurs pensées et sentiments les plus intimes : ils avaient été entraînés pendant trois jours, la propagande calomniant le Falun Gong avait été instillée dans leurs esprits, mais ce dont ils étaient témoins était totalement différent. En regardant attentivement les soldats et leurs uniformes je pouvais dire quils étaient de nouvelles recrues. Voyant leurs visages enfantins, je me sentis triste que de jeunes soldats soient utilisés pour réprimer de bonnes et aimables personnes. Quelques vétérans (peut-être leurs commandants) ordonnèrent aux nouvelles recrues de ne pas parler avec les pratiquants. Cétait difficile de comprendre quils aient aussi peur que les nouvelles recrues comprennent les faits du Falun Gong.
A environ 4h, des bus, avec leurs plaques dimmatriculation couvertes, passèrent devant nous. Les commandants donnèrent des ordres, tandis que les pratiquants observaient silencieusement ce qui était en train de se passer. Les nouvelles recrues nétaient pas préparés à la violence, pourtant ceux qui les commandaient devinrent frénétiques et attrapaient les pratiquants. Les officiers vétérans hurlaient aux nouvelles recrues dagir violemment. Alors, les pratiquants se tinrent main dans la main et ne laissèrent pas les soldats les diviser. Plus tard, deux ou trois soldats commencèrent à travailler ensemble pour tirer un pratiquant. Voyant que nos mains étaient étroitement jointes, un vétéran agressif se précipita sur moi et me tira par les cheveux me donnant des coups de genoux, mais ça ne marcha pas. Puis, deux autres soldats arrivèrent pour me séparer des pratiquants des deux côtés. Je fus poussé de force dans un bus, et là les officiers vétérans agressifs me donnèrent des coups si violents par derrière que perdis léquilibre et saisis quelque chose pour me tenir. A ce moment, il y avait déjà de nombreux pratiquants dans le bus confrontés aux mêmes mauvais traitements. Ce qui minquiétait cest que les soldats traitaient même la pratiquante enceinte de Tsinghu de la même manière violente. Je criai, « Ne la battez pas ! » le temps sembla sarrêter à ce moment, et puis tout recommença de nouveau ;
Les pratiquants dans le bus commencèrent à crier, Falun Dafa est bon ! Falun Dafa est la Loi juste ! cest contre la constitution de réprimer le Falun Gong ! » Le bus ne tarda pas à être plein de pratiquants. Il y avait un policier et deux soldats de garde à la porte de chaque bus. Alors, le bus commença à bouger et les pratiquants ouvrirent les fenêtres pour crier tout le long des rues, Falun Dafa est bon ! Falun Dafa est la Loi juste ! cest contre la constitution de réprimer le Falun Gong ! » Nous récitâmes aussi Lunyu[La préface de Zhuan Falun le texte principal du Falun Gong] plusieurs fois. Nous eûmes limpression davoir transcendé toute laffaire.
Le bus sarrêta au stade de Fengtai et on nous demanda de descendre et de nous asseoir sur une place au centre du stade. Les bus entraient lun après lautre. Au total il y en avait au moins 45. Finalement il se mit à pleuvoir des cordes. Ce nétait pas une pluie ordinaire (Nous réalisâmes plus tard que dans certains endroits de Beijing, tels que Haidian, il était tombé du ciel des grêlons énormes.)
Les véhicules militaires commencèrent à remplir le stade. Peu après les soldats occupaient la moitié du stade. Les pratiquants sortirent leurs livres de Dafa pour étudier la Loi. Le temps filait et il se mit à faire noir peu à peu. A ce moment, les soldats attendaient impatiemment les ordres. Plus tard, les bus furent de nouveau amenés près de nous. Nous savions que les soldats allaient agir de nouveau aussi joignîmes nous les mains. Et encore une fois les soldats nous poussèrent dans les bus et les bus se mirent en marche. Je ne savais pas où nous allions. Puis notre bus sarrêta à un certain endroit près de la place Tiananmen. Voyant que personne ne nous arrêtait, nous descendîmes du bus pour partir.
Cette nuit-là, je rentrai tard à lUniversité. Mais ne retournai pas dans le bâtiment où jhabitais avec plusieurs autres pratiquants. Plus tard nous découvrîmes quune voiture de police était restée toute la nuit devant le bâtiment à nous vivions. Je gardai contact avec les amis pratiquants par portable et nous découvrîmes un endroit inaperçu pour nous reposer et échanger nos impressions mutuelles. A 4 heures le matin suivant, nous nous préparâmes de nouveau à aller faire appel en faveur du Falun Gong. Une fois encore nous fumes attrapés et placés dans un bus de la police. Le bus nous conduisit au stade Shijingshan.
A trois heures de laprès-midi la police commença à diffuser de la propagande de CCTV pour calomnier le Falun Gong avec des amplis. Pendant ce temps, en entendant le nom de notre honorable Maître calomnié, javais limpression dêtre poignardé par des couteaux. Maître Li a présenté « Vérité-Compassion Patience » aux êtres vivants , il nous a enseignés à être bons et vertueux. 100 millions de personnes ont obtenu la santé physique et mentale grâce à la pratique du Falun Gong. Pourtant le gouvernement nétait pas reconnaissant, au contraire, il lançait une répression contre le Falun Gong.
Le 20 juillet 1999 fut le jour le plus sombre de lhistoire du peuple chinois.
Cétait il y a quatre ans. la détermination et la foi solide des pratiquants leur a valu soutien et respect des citoyens du monde entier. De lautre côté Jiang Zemin, sera traduit en justice pour sa sanglante persécution du Falun Gong. Peuple chinois, veuillez saisir cette précieuse opportunité. Ne soyez plus trompés par les forces du mal.
Version chinoise disponible à
http://www.yuanming.net/articles/200307/22334.html
Traduit de l'anglais
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2003/7/18/38230.html
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