Par Mikael Ostergaard le 9 Juillet 2003
Le cas a été considéré pendant une année. Cette longue période était nécessaire avant d'autoriser les pratiquants de Falun Gong à retourner à leur manifestation permanente sur le trottoir devant l'ambassade chinoise sur Oregaards Allé dans Hellerup.
Chaque jour, un petit groupe de pratiquants de Falun Gong fidèles avait fait appel contre la persécution qui selon eux arrive aux pratiquants du mouvement. Calmement et avec dignité, les pratiquants exprimaient leur consternation. Cependant, les démonstrations étaient comme une épine dans le côté de l'ambassade chinoise, laquelle en juin dernier, a porté plainte à la police de Gentofte, accusant le Falun Gong de déranger la loi et l'ordre.
La conséquence de ceci fut que les pratiquants ont dû se déplacer au coin de la rue. Là ils ont continué leur démonstrations et méditations quotidiennes.
Ce lundi ils ont finalement pu revenir à leur emplacement original. Pendant le week-end, le Falun Gong a reçu une lettre du ministère de la justice qui a garanti leurs droits constitutionnels.
Apparemment, l’ambassade chinoise était informée au sujet de cette décision. De toute façon, ils sont immédiatement rentrés en contact avec le département de police de Gentofte prétendant que les démonstrations obstruaient l'entrée quand elles sont revenues sur leur ancienne position. La police est arrivée peu après pour constater que tous les règlements avaient été observés, après quoi elle est repartie.
« L’ambassade essaie de nous harceler de toutes sortes de façons. Précédemment ils nous ont [faussement ] accusés d'utiliser un mégaphone, et pendant notre méditation, ils ont mis en marche une grande machine motorisée de jardin pour créer des perturbations. Cette dernière plainte à la police de Gentofte est un autre cas de harcèlement », dit Marco Hsu, Président de l'association de Falun Gong au Danemark.
Le Président danois est néanmoins heureux au sujet de la décision prise par le ministère de la Justice : « cela a pris une année pour obtenir cette décision mais nous avons cependant appris que politiquement c'était un cas difficile. Pour nous c’est une question de principes que nos droits constitutionnels soient garantis et qu'une autorité étrangère ne puisse présider au-dessus de l'autorité danoise. »
Traduction non officielle de l'anglais
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