Le 20 juillet, lorsque la persécution du Falun Gong a commencé, tous les pratiquants sont allés à Beijing faire appel au Gouvernement Central. Nous fûmes arrêtés et ramenés sous escorte doù nous étions venus. Nous avons été illégalement détenus dans un poste de police pendant plus de 10 jours. Après avoir été relâchés, nous avons pu voir la propagande calomniant le Maître et Falun Dafa partout dans les médias. Chacun de nous a pensé « Je dois aller de nouveau à Beijing faire appel au gouvernement et leur dire les faits à propos du Falun Gong. Je dois rendre justice au Maître et à Falun Dafa » Donc, vers la fin août, jai fait le voyage pour Beijing.
Un vieux Gentleman avec des pensées droites
Nous avons loué des chambres dans la banlieue de Beijing. Mais juste quelques jours plus tard, la police a fouillé tout le quartier, alors nous avons du abandonner nos chambres et errer dun endroit à lautre.
Il y avait un vieux banc près du Musée Militaire de Beijing. Le soir, quelques pratiquants se retrouvaient là pour discuter, et plus tard dans la nuit il sallongeaient simplement pour dormir un peu. Mais les fourgons de la police passaient fréquemment, il ny avait pas dendroit sûr.
A côté du long banc, il y avait une remise à vélos. Le vieux gentleman qui surveillait les vélos sapprocha pour nous parler. Il savait que nous étions des pratiquants de Falun Gong à Beijing pour faire appel. Il était très sympathique. IL connaissait beaucoup de choses. Il parla du Mouvement anti-droitiste, de la Révolution Culturelle, » et du « Massacre du 4 juin. » Il nous apprit beaucoup de choses à propos du Massacre du 4 juin. » Il dit, « tant denfants, et les gens dâges mûrs étaient tellement en colère. Mais que pouvait-on faire ? Et voilà que des années plus tard ils sen prennent au Falun Gong. Ils forcent les gens à une impasse. Vous ne faites que pratiquer quelques exercices et obtenez une bonne santé, faites même faire des économies au gouvernement. Ils nont eu que mépris pour les choses importantes et ont au contraire créé des ennuis aux gens. Il (Jiang) est en train de sacrifié ce pays. Le vieux gentleman avait un esprit très droit aussi lui avons-nous dit beaucoup de choses à propos de Dafa.
Comme il se faisait tard, le vieux gentleman a dit, ça nest pas très sûr de rester là. Jai une bonne idée, vous allez tous dormir dans la remise à vélos et je ferais la garde. Ils ne pourront pas entrer vous chercher là. » Tandis que le vieil homme faisait sa garde de nuit, nous dûmes dormir. Malgré quil y eut pas mal de moustiques, cétait vraiment bon davoir une endroit pour la nuit compte tenu de notre situation du moment. Lorsque la nuit se fit froide, le vieux gentleman permit même à deux dentre nous qui ne se sentaient pas bien dutiliser la petite pièce dans la remise tandis quil restait assis faisant montant la garde auprès de la porte toute la nuit .
Plus tard, nous fûmes pris et renvoyés doù nous étions venus. Mais mes compagnons pratiquants continuaient à mentionner ces expériences dans la remise encore et encore, et nous nous rappelions le vieil homme au bon cur qui nous avait aidés.
Pratiquants désintéressés
Un matin, avec un autre pratiquant, nous étions assis au bord dun jardin attendant dautres pratiquants, lorsquun homme et une femme sont sortis de la bouche de métro. Tous deux portaient de lourds sacs à dos. Dès quils nous ont vu, ils sont venus directement vers nous.
Là, ils ont posé leur sacs pesants et nous ont demandé dans le dialecte du Sichuan, êtes-vous pratiquants de Falun Gong ? Vous avez lair. Ils nous ont dit quils étaient venus de la ville de Chengdu. Ils ont déballé leurs sacs et en ont sorti quelques paquets de nouilles instantanées, et deux sacs de pommes quils nous ont offert. Nous leur avons dit que nous ne pouvions pas accepter et ils ont été si contrariés quils ont pleuré. Alors nous avons accepté.
Le couple nous a dit, Dans notre ville natale, nous avons entendu dire que des pratiquants de Falun Dafa étaient venus à Beijing sans eau ni nourriture, restant dans la rue. Même à cour dargent ils continuaient à rester là pour faire appel au gouvernement en faveur du Falun Gong. Nous nous sommes sentis perturbés et inquiets. Après avoir discuté, nous sommes allés ramasser des pommes dans le jardin familial et avons acheté des nouilles instantanées avec largent qui nous restait. Nous avons essayé den amener autant quil était possible mais nous navons eu seulement de quoi remplir quatre sacs à dos. Pendant les quelques jours passés dans le train nous pensions que vous étiez à Beijing nayant ni à manger ni à boire et avons souhaité pouvoir arriver immédiatement. En arrivant nous avons laissé deux sacs de pommes et de nouilles instantanées à la consigne de la gare et avons apporté le reste ici. Avant quils naient fini de parler nous étions déjà touchés aux larmes.
Nous avons vu chez eux les coeurs purs, désintéressés de pratiquants de Falun Dafa. Pour être sûrs que des pratiquants ne souffriraient pas de la faim, ils avaient voyagé plusieurs milliers de kilomètres pour apporter toutes ces nouilles et ces pommes sur la place Tiananmen à Beijing. Un groupe de gens aussi désintéressés, avec un tel cur, quelles difficultés ne pourraient ils pas conquérir, quelles épreuves ne pourraient ils pas passer ?
Ils ont demandé où étaient les autres pratiquants. Nous leur avons dit que la plupart des gens sur la place étaient des pratiquants. Ils nous ont dit au revoir et se sont dépêchés de distribuer le reste de la nourriture. Nous les avons aidés à remettre leurs sacs sur leurs dos, et ils nous ont quitté pour aller vers les autres pratiquants.
Nous navions jamais mangé daussi bonnes pommes jusque là !
Une vieille dame avec une relation prédestinée.
Un matin, à environ 8h, nous sommes arrivés sur la Place Tienanmen. Nous venions de nous asseoir lorsque une dame sest avancée vers nous. Elle avait une peau si blanche et lisse, avec un visage rond, elle était belle et élégante. Elle nous semblait tout à fait familière.
Elle est simplement venue jusquà nous et sest assise à côté de moi et a dit, « je vous ai reconnu pour un pratiquant de Falun Dafa au premier regard. Vous mêtes familier et jai limpression que nous nous connaissons déjà. » Apparemment nous avions, la vieille dame et moi une forte relation prédestinée.
La veille dame ma dit quelle était de la ville de Chongqing, et avait 60 ans (je lui en avais donné 40) et quelle était coordinatrice dun Centre dAssistance de Falun Gong local. Elle avait été arrêtée le 20 juillet et détenue pendant plus dun mois. Elle venait dêtre relâchée une semaine auparavant. Après quelle ait été relâchée, la police la surveillait encore plus étroitement quotidiennement, et il y avait en permanence un espion devant sa porte ? Bien que dans une mauvaise situation, elle ne pouvait pourtant pas rester chez elle. Elle sentait devoir aller à Beijing pour faire appel. Alors elle prit contact avec ses amis pratiquants, et leur parla daller à Beijing et tous furent daccord. La vieille dame faisait un gros travail de coordinatrice du centre dassistance. Un jour, elle finit par échapper à la surveillance et sauta à bord dun train pour Beijing.
La vieille dame me dit, « Nous avons plus de 20 pratiquants en tout. Personne nétait allé à Beijing auparavant. Tous comptaient sur moi, mais moi non plus je nétais jamais allée à Beijing. Je ne savais pas quoi faire. Dans le train, je madressais au Maître dans mon cur, Maître, sil vous plaît faites que je trouve des pratiquants de Falun Dafa en arrivant à Beijing. Lorsque nous sommes descendus du train nous sommes allés directement place Tiananmen. Et aussitôt nous vous avons rencontrés. Il y a de si nombreux pratiquants ici. Je suis très heureuse. »
Nous étions comme deux vieux amis qui ne sétaient pas vus depuis longtemps. Nous avons parlé de nombreuses choses. De nos expériences de « cultivation » personnelle et de notre détermination à assister le Maître dans la rectification de Fa. Nous nous sommes encouragés mutuellement à bien assurer chacun de nos pas. Tous deux recherchions le salut compatissant du Maître.
Nous avons prévu de nous revoir chaque matin sur la Place Tian amen, mais le jour suivant avant même que nous narrivions sur la place, nous avons été arrêtés.
Après quatre ans de la persécution par Jiang, jai traversé toutes ces épreuves. Peu importe que jai été arrêté, battu, détenu, ou placé dans un camp de travail forcé, je nai jamais oublié mon serment historique et mon devoir de pratiquant de Falun Dafa.
Version chinoise disponible à
http://www.yuanming.net/articles/200307/22311.html
Traduit de langlais
http://www.clearharmony.net/articles/200307/13889.html
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