Un pratiquant de 7 ans est brutalement battu par la police de la Place Tiananmen

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En juillet 2000, mon enfant a décidé d’aller avec moi à Beijing pour aller bienveillamment dire les faits à propos du Falun Gong au gouvernement. Le même jour où nous avons loué un appartement dans la zone résidentielle de Qingta à Beijing, nous avons été enlevés par le poste de police de Qingta. La police a confisqué mon ordinateur portable d’une valeur de 20 000 Yuan sans donner aucune raison valable. Ils ont également confisqué des milliers de Yuan à un autre pratiquant. Nous avons fait une grève de la faim pour protester contre les mauvais traitements, et avons été relâchés après trois jours de grève de la faim consécutifs. [le Yuan est la devise chinoise, le salaire moyen mensuel d’un travailleur urbain est d’envirion 500 yuan]

Le 20 juillet, mon fils et moi sommes allés Place Tiananmen pour dire “Falun Dafa est bon” au public. Nous avons été arrêtés et poussés dans un véhicule par quelques officiers de police en civil. Mon fils avait alors 7 ans. Dans le véhicule, la police lui a violemment tordu les mains et les oreilles, et ne le lâchait pas malgré ses cris de douleur. J’ai moi aussi été méchamment battue par la police ; Ils m’ont frappée aux oreilles, tuméfiant et faisant enfler mon visage et mes oreilles. Nous avons plus tard été détenus dans les locaux de la police de la Place Tiananmen. La police a essayé de tromper mon enfant, en essayant de lui faire dénoncer le Maître, mais mon fils ne leur a pas répondu. Par la suite, la police a emmené un garçon de 9 ans dans une autre pièce et a fermé la porte. Ils ont frappé l’enfant violemment au visage, pour le forcer à dire le nom et l’adresse de sa mère.

Nous avons été illégalement détenus de 9h du matin à 10 h du soir. Mon fils avait des douleurs d’estomac dues à la faim. Ce n’est que lorsqu’il se tordit de douleur que la police nous relâcha finalement. Par la suite, je tombai sur mon plus jeune frère à Tiananmen. Il était venu à Beijing me retrouver. Mon frère me dit qu’il avait loué une chambre d’hôtel non loin de là, et que le 20 juillet la police en civil s’était précipité dans sa chambre. Ils ont battu mon frère avant de lui poser une seule question. Après les coups, ils ont demandé à mon frère s’il était ou non pratiquant de Falun Gong, ils n’étaient pas satisfaits, alors ils continuèrent à l’intimider et le forcèrent à dénoncer notre Maître, le menaçant d’arrestation s’il ne le faisait pas. Mon frère fut effrayé et abasourdi. Il eut très peur de continuer à rester à Beijing parce qu’il avait compris que même les gens qui ne pratiquent pas le Falun Gong étaient persécutés. Il me demanda à moi et à mon fils de quitter Beijing dès que possible.

Il était très tard cette nuit-là, et les trois d’entre nous restâmes à l’hôtel. Nous ne pûmes pas obtenir de titres de transports pour le jour même, aussi achetâmes nous des tickets pour deux jours plus tard. Nous restâmes tous les trois dans la maison d’un autre pratiquant dans la zone résidentielle de Qingta. Le matin suivant, un officier de police du poste de police me reconnut et il nous arrêta et nous mit tous les trois dans une petite cellule au poste de police pendant deux jours et deux nuits. Ils essayèrent de forcer mon frère et mon enfant à dénoncer notre Maître. Mon enfant indigné questionna la police, « c’est mal d’insulter autrui. La police ne devrait pas frapper et insulter autrui, alors pourquoi continuez vous à demander aux gens d’insulter les autres ? » Dans la petite cellule étouffante, nous étions tous les trois détenus sans raison. Nous ne pouvions ni dormir ni nous laver. Nous avons été illégalement détenu pendant trois jours et nuits et ils ne nous ont relâchés qu’à l’heure pour laquelle nous avions acheté nos tickets pour partir.


Version chinoise disponible à
http://www.minghui.org/mh/articles/2003/6/26/52903.html

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