Un regard sur les peintures rupestres

Quand les gens pensent aux peintures rupestres réalisées par les hommes préhistoriques, la plupart d’entre eux les voient comme un groupe de primitifs vêtus de feuilles et assis autour d’un feu après la chasse. Ils pensent que ces primitifs dessinent des scènes sur les murs de pierres des cavernes pour enregistrer leurs activités de chasse du jour. La plupart des fresques découvertes sur des stèles de pierre portent des scènes de chasses primitives, de gens primitifs et des animaux. Ce sont des peintures réalisées avec des lignes simples. Cela peut être un résumé acceptable de certaines peintures rupestres. Par contre les fresques exposées ci-dessous dépassent de loin cette description.

Voici une fresque de bison découverte sur une pierre à Altamira au Nord de l’Espagne. L’artiste a utilisé quatre peintures faites de minéraux, ce qui a empêché les couleurs de se faner et leur a permis de rester nettes et lumineuses même après 16 000 ans. De la peinture à base de fer a été utilisée pour réaliser les couleurs rouge, jaune et marron, alors que la couleur noire est composée de bioxyde de manganèse. Apparemment les gens de cette époque possédaient des techniques de dessin et de peinture extraordinaires, ainsi que du matériel de dessin et de peinture assez développé.

Fresque d'un bison trouvée dans une caverne à Altamira dans le Nord de l’Espagne
Source: M. Burkitt, L’Age de pierre (1955)

La caverne située à La Marche en France a été découverte en 1937 par Léon Pencard, un français scientifique amateur et Sthane Lwoff, un paléontologiste. Ils ont passé cinq années à fouiller la caverne et ont trouvé plus de 1500 pièces d’ardoise avec des peintures ciselées dessus.
Ces peintures sont très difficiles à comprendre. Parfois sur les dessins plusieurs objets se superposent. Néanmoins pour les archéologues ces dessins ont une signification particulière. Dans la caverne de La Marche on peut trouver des peintures saisissantes de lions, d’ours, d’antilope, de chevaux, et 155 portraits humains.

Il est vraiment difficile d’associer les hommes des portraits suivants avec l’homme primitif en raison de leur ressemblance frappante avec les hommes des portraits modernes. Dans son livre Iconographie Humaine de La Magdalénienne publié en 1940, M. Léon Pencard décrit en détail les portraits de personnes qu’il a découverts sur des feuilles d’ardoise. Cependant vu que les styles artistiques utilisés sur ces fresques de pierre ressemblent aux styles de l’art moderne, la société en a conclu qu’elles étaient réalisé par des artistes de notre époque et non par des artistes préhistoriques. Ce n’est que 60 ans après la découverte que les archéologues ont reconsidéré cette notion.

La couverture du livre Iconographie Humaine de La Magdalénienne. La culture
de Magdalénienne se rapporte à une culture préhistorique en France
entre 10.000 et 15.000 Avant Jésus Christ.

Un fresque sur pierre d'un homme portant un chapeau. C'est une pièce d’art préhistorique dans Iconographie Humaine de La Magdalénienne.

Le plus étonnant dans ces portraits est que les hommes représentés ne sont pas très différents de l’homme d’aujourd’hui. Cette découverte contredit notre image fictive de l’homme singe primitif. Les hommes représentés sur ces fresques portent des habits semblables aux occidentaux de l’époque médiévale ou de l’age moderne. L’homme représenté sur le troisième portrait conforte cette idée car on voit sans aucun doute qu’il porte un chapeau

References:
Cave Paintings and Sculptures:
http://www.hominids.com/donsmaps/cavepaintings.html
Chinese version available at:
http://www.zhengjian.org/zj/articles/2003/4/25/21346.html
Traduit de l'anglais