Une courte histoire à propos du fruit de Quisqualis

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La plante Quisqualis avec ses fleurs (en haut) et son fruit (en bas à gauche)

La légende raconte que le Shi Jun Zi (le fruit de quisqualis) fut baptisé d’après un ancien médecin chinois dont le nom était Guo et le prénom Shi Jun. Ce fruit de quisqualis était réputé pour détruire les parasites et enlever la nourriture stagnant dans le système digestif d’une personne. [« Zi »est souvent apposé à la fin du nom d’un objet pour indiquer que c’est un objet, ou pour améliorer sa prononciation.] La légende était enregistrée dans un ancien livre de référence pharmaceutique chinois intitulé, Kai Bao Materia Medica(les Trésors des Herbes).

Le Shi Jun Zi (ou le fruit de Quisqualis) est aussi connu sous le nom de Liu Qiu Zi en chinois. C’est un arbuste à feuilles caduques ressemblant à la vigne qui fleurit en été avec une odeur parfumée et des pétales rouges. Le fruit mûr sec du Quisqualis ressemble à la noix de coco. Doux au goût, naturellement chaud et utilisé comme une herbe médicinale pour enlever les parasites intestinaux et la nourriture stagnante du système digestif.



Fleurs de Quisqualis


Fruits de Quisqualis


Le Shi Jun Zi (ou le fruit de Quisqualis) est aussi connu sous le nom de Liu Qiu Zi en chinois. C’est un arbuste à feuilles caduques semblable à la vigne qui fleurit en été avec une fragrance parfumée et des pétales rouges. Le fruit mûr sec du Quisqualils ressemble à la noix de coco. C’est doux au goût, naturellement chaud et utilisé comme une herbe médicinale pour enlever les parasites intestinaux et la nourriture stagnante du système digestif.

Un passage du célèbre roman chinois « Fleurs dans un Miroir », raconte les voyages de Tang Au dans les pays étrangers et sa rencontre avec un disciple féminin du nom de Lan Yin(« Voix de l’orchidée »), qui souffrait de ballonements d’estomac. Tang Au fit un diagnostic : « Ce ballonement est un signe de nourriture stagnante, résultant d’une contamination parasitique infantile qui n’a pas été traité. Comme le nombre de parasites augmente, ton estomac devient gonflé. »Tang Au lui recommanda de prendre du fruit de quisqualeis pour détruire les parasites et enlever la nourriture stagnante. Il dit, « Je vais te donner une prescription secrète de famille. Prend des fruits de quisqualis desséchés avec de l’Omphalie semblable à la pierre 5 à 6 fois de suite et tout les parasites disparaîtront. » Lan Yin suivi la prescription et fut rapidement guérie.

Parce que Jun Zi [dans Shi Jun Zi] en chinois signifie “gentleman“, et “gentleman et beauté” sont souvent utilisés ensemble pour créer des contrastes dans poèmes ou couplets, Shi Jun Zi apparaît alors souvent dans les couplets, comme celui qui suit. [Note : « la fleur du gentleman » signifie « la fleur de Shi Jun Zi »]

La fleur de gentleman, blanche à l’aube, rouge à midi, et pourpre le soir.
L’herbe de beauté ; bleue au printemps, verte l’été, et dorée en automne.

La partie supérieure du couplet décrit le changement de couleurs des fleurs de Shi Jun Zi en un jour alors que la seconde ligne décrit le changement de couleurs de l’herbe de beauté en différentes saisons. Ce simple couplet décrit distinctement les caractéristiques uniques du changement de couleurs de ces deux herbes.

Références:
[1] Fleurs dans un Miroir est un roman de Li Ruzhen (1763-1830 après JC) et raconte l’histoire d’une fée taoïste nommée « La fée des Cent Fleurs » qui est déchue du paradis et essaye de regagner son immortalité. Li, échouant lui-même à atteindre un plus haut degré d’examen, se sert d’allégories pour décrire l’état d’un être humain entre l’apparence et la réalité, le temporel et l’éternité. Cet arrière plan donne au roman tout entier une touche de fantaisie, s’écartant de la réalité comme la fée bannie qui voyage dans d’étranges pays. [Les fleurs dans un miroir ne sont pas réelles, symbolisant la nature fantaisiste du roman.] Revenant en Chine, la fée rencontre l’Empereur Tang Wu Zetian et passe un examen pour être réunie avec son père terrestre, Tang Au. La description d’une dynastie féminine rend ce roman très personnel et le fait apparaître comme une attaque des conditions sociales de la Chine traditionnelle, comme une sorte de pamphlet féministe. Mais en regardant plus précisément la fin de l’histoire, la fantaisie d’un royaume de femme doit céder au retour des traditions Confucéennes. Freiné par sa propre société, l’auteur mondial, sans succès, doit revenir à la réalité.

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