J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. J’ai trébuché mais j’ai continué à avancer grâce à la compassion et la protection indéfectibles du Grand Maître. Mon âme a été sublimée par le pouvoir de Dafa. Je voudrais partager mes expériences de cultivation avec tout le monde.
Etablir et maintenir des sites de pratique de Dafa
Juste après avoir commencé à pratiquer Falun Dafa, certains coordinateurs de Dafa locaux sont venus me trouver et m’ont demandé de les aider à établir des sites de pratique en groupe. J’ai immédiatement accepté. Accompagnant les coordinateurs, j’allais dans beaucoup d’endroits de ma ville natale pour aider à organiser les sites de pratique. Je ne pourrais même pas dire combien de site de pratique nous avons établi alors. Je me rendais régulièrement sur ces sites, par n'importe quel temps.
Nous avons aussi organisé de nombreuses présentations publiques de Dafa . J’aimerai partager une histoire intéressante avec tout le monde. Nous avions à l'époque un nombre limité de lecteurs vidéo . Comme nous présentions Dafa à de plus en plus de gens de différents endroits, nous avions besoin de plus de lecteurs pour passer les vidéos des neuf jours de conférences de Maître Li. J’ai réalisé qu’il serait mieux que j’en achète un moi-même, mais je n’avais pas assez d’argent. Un jour, soudainement, un des cochons que ma famille élevait s’est mis à tousser. Le cochon a cessé de manger pendant deux jours. J’ai alors décidé de le vendre au marché. Le boucher qui me l’a acheté m'a dit d’attendre dix jours avant de revenir le voir pour récupérer le chèque. Dix jours plus tard, j’y suis retourné et le boucher m’a dit "vous avez de la chance ? Le prix du porc vient juste d’augmenter de 80 à 90% la livre ces derniers jours. Maintenant, je dois vous donner 200 yuans de plus pour votre cochon " J’ai compris tout de suite que Maître Li s’était occupé de moi ; cet argent arrivait juste à temps pour acheter le lecteur vidéo.
La persécution
Alors que de plus en plus de monde commençait à apprendre Dafa, de plus en plus de sites de pratique en groupe étaient créés. Rien que dans mon village il y avait 6 sites de pratique ; le nombre de pratiquants atteignait les 140. Cependant, en juillet 1999, le régime communiste chinois commença à persécuter les pratiquants de Dafa. Beaucoup de policiers vinrent dans les villages, forçant les pratiquants à abandonner Dafa. Je n’ai pas un donné un seul livre de Dafa aux autorités. Quand ils ont demandé à ce que nous signons leurs papiers, j’ai juste écrit que nous voulions simplement devenir de meilleur citoyens.
Après la dissolution de nos sites de pratique, j’ai commencé à pratiquer Dafa à la maison. Je lisais les livres de Dafa la nuit et pratiquais les exercices le matin. Une nuit j’ai eu envie de pratiquer les exercices. Tôt le lendemain matin, j’ai entendu du bruit dehors. Je me suis levé et ai demandé à mon voisin ce qui se passait. Il m’expliqua que des agents de sécurité publique venaient juste de rôder autour de chez moi, très probablement pour savoir si je faisais les exercices. Il est évident que le Maître avait arrangé que je fasse les exercices la nuit et non le matin pour que je ne me fasse pas arrêter.
Quelques jours plus tard, plusieurs coordinateurs de mon canton décidèrent d’aller à Pékin pour clarifier la vérité à propos de Dafa. Juste avant de partir, nous avons reçu un appel nous disant de ne pas sortir de la ville ; il y avait une forte présence policière à toutes les stations de transit. Quiconque sortant de la ville serait strictement interrogé sur les raisons de son déplacement. Nous décidâmes donc de rester chez nous.
Certains pratiquants ont alors commencé à placer des banderoles et des posters de clarification de la vérité un peu partout. Je me suis tout de suite joint à eux et j’ai suspendu beaucoup de banderoles. Le jour suivant, des policiers vinrent chez moi à la recherche de matériels de Dafa, et ils ont trouvé quelques livres de Dafa. On m’emmena dans le centre local de détention public. Au début, les gardes du centre me surveillaient de près, inquiets que je ne puisse m'enfuir. J’ai commencé à leur raconter ce qu’était le Falun dafa et que je ne m’enfuirais pas pour ne pas leur causer du tort. Les gardes m’ont compris petit à petit ; au bout d’un moment ils laissèrent l’entrée principale non verrouillée. J’aurais pu sortir librement. Le chef de la police était confus. Il demanda aux gardes " Qu’est ce qui se passe ? Pourquoi ce gars ne s’enfuit-il pas alors que la porte n’est pas fermée à clé ? ". Je me suis dit " je n’ai commis aucun crime, je quitterai ce centre sans culpabilité." Douze jours plus tard, je fus libéré. Les années suivantes, je fus détenu deux autres fois. La première fois résultait d’un abus du département de police. On me demanda de rencontrer un responsable de la police pour discuter. Après que j’y sois allé et aie rencontré l’officiel, ils m’ont simplement gardé au centre pendant plus de dix jours. Plus tard, j’ai réalisé que les agents de police locaux avaient eu peur que je ne puisse leur créer des problèmes à l'approche d'une " date sensible", et que c’est pour cela qu’il m’avait enfermé. La seconde détention se produisit après que j'ai assisté à une conférence de Dafa tenue en secret. Un pratiquant qui avait assisté à la même conférence avait été arrêté et avait donné mon nom à la police. Je fus arrêté et le chef de la police me menaça en me disant que je devais à signer un papier déclarant que je ne pratiquerai plus jamais le Falun Dafa. Si je n’acceptais pas de signer, je serais envoyé dans un camp de travail. Mes notions humaines refirent surface. Je me suis dit que je pouvais juste tromper la police en signant le document, mais que je continuerai à pratiquer Dafa à la maison. Après coup, j’étais vraiment désolé d’avoir signé ce détritus, et j'ai regretté amèrement ce que j’avais fait. Des compagnons de pratique m’ont aussi aidé à comprendre l’importance de l’erreur que j’avais commise. J’ai ensuite fait une déclaration publique comme quoi j’annulais ma signature sur leur document.
Ma femme est aussi une pratiquante de Dafa. Elle a aussi été détenue trois fois. Peu importe combien la persécution était sévère, ma femme et moi avons tous deux gardé notre foi et détermination envers Dafa. Durant la dernière décennie, nous avons toujours suivi les enseignements de Maître Li. Nous avons essayé de notre mieux de vivre dans la société des gens ordinaires tout en faisant en même temps les trois choses et en essayant de sauver autant d’êtres que possible.
Floraison de fleurs Udumbara
Dans le but de clarifier la vérité au public, j’ai fabriqué un pochoir en plastique et métal avec les mots “Falun Dafa Hao, Zhen-Shan-Ren Hao (Falun Dafa est bon Vérité-Bonté-Patience est bon”). J'ai ensuite placé le pochoir sur la surface d’un mur et peint autour. En enlevant le pochoir du mur, les caractères chinois “Falun Dafa Hao, Zhen-Shan-Ren Hao” sont apparus sur le mur. Plus tard, nous avons commencé à avoir beaucoup de brochures de clarification de la vérité, j'ai décidai d’en prendre et de les distribuer la nuit. J’ai continué à distribuer des imprimés années après années. Je me rappelle d’une nuit d’hiver particulière, il faisait terriblement froid dehors ; le vent soufflait très fort et le bruit qu’il faisait ressemblait à un sifflemnt. Je me suis demandé " devrais-je sortir ce soir ? "Il me vint rapidement à l'esprit que beaucoup d’être attendaient de connaître la vérité ; je ne pouvais pas me relâcher. Je décidai d’y aller. J’ai d’abord fait une sieste et me suis réveillé vers minuit. J’ai mis mon épais blouson de coton, puis ma cape et suis sorti. En marchant à la périphérie de mon village, j’ai remarqué que le vent avait arrêté de souffler et qu’une lune claire et sereine brillait au-dessus de moi. Je n’avais pas froid du tout ; c’était presque comme en printemps. J'ai touché le sol et réalisé qu’il était déjà gelé et dur comme de la pierre. J’ai tout de suite compris que le Maître s’occupait de moi. J’ai rapidement marché jusqu’aux villages voisins et ai mis des brochures sur le pas de porte de chaque maison. J’étais en sueur et j’avais l’impression d’être dans un four, je me suis dit "pourquoi porter cette cape au-dessus de mon blouson ?". Après avoir distribué les brochures, je suis rentré chez moi le cœur heureux.
Après un certain temps, j’ai compris que ce serait beaucoup mieux si je pouvais encourager d’autres pratiquants de Dafa à faire le travail de clarification de la vérité. J’en ai parlé à ma femme et elle a été d’accord. Nous avons commencé à rendre visite aux autres pratiquants et à leur demander de sortir diffuser la vérité. Au début, environ 5 ou 6 pratiquants se sont joints à nous, puis graduellement, un par un, presque tous les pratiquants sont venus. Nous décidâmes de continuer l’étude et la pratique en groupe comme nous le faisions avant la persécution. Après l’étude/pratique, nous allions dehors et faisions de notre mieux pour clarifier la vérité au public. Dès qu’un pratiquant rencontrait des tribulations, nous l’encouragions à les partager et l’aidions à les surmonter. Nous nous sommes ainsi unis et sommes devenus un seul corps de pratiquants de Dafa.
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En 2010 j’ai acheté un ordinateur. Avec l’aide d’un compagnon de pratique, j’ai appris comment me connecter à internet et télécharger des documents et autres à partir du web. J’ai ainsi créé un centre familial de documents de clarification de la vérité. J’imprimais souvent des documents du web et les envoyais aux coordinateurs locaux. Comme certains membres des familles des coordinateurs locaux étaient trop influencés par la propagande calomnieuse contre Dafa menée par le gouvernement, je décidai de leur délivrer les documents chez eux à minuit pour que les membres de leur famille ne me voient pas ni
les documents. Plus tard, j’ai aussi aidé deux pratiquants à créer deux centres familiaux de production de documents. Une nuit, j’ai trouvé des fleurs d'Udumbara qui fleurissaient sur un poirier dans mon jardin. Au début, il y avait environ 13 fleurs ; chacune était blanche comme neige, aussi fine qu’un cheveu. Bien vite, ces fleurs ont pu être trouvées sur chaque arbre, sur le tronc, sur une feuille, ou sur une poire. Le nombre de fleurs variait selon les endroits. Quelques jours plus tard, j’en ai même trouvé dans ma maison ! Il est dit que de telle fleur ne fleurissent qu’une fois tous les 3000 ans. Quelle chance d’avoir pu voir des fleurs si rares ! J’ai compris que Maître Li m’encourageait à accomplir encore plus pour sauver les êtres.
Erreurs et leçons.
Avec l’aide de compagnons de pratique, j’ai appris à réparer des imprimantes. J’ai aussi appris comment installer des programmes sur les ordinateurs. Depuis peu j’ai appris comment monter une antenne TV pour que les pratiquants reçoivent les programmes de NTD via le satellite. Je devais travailler durant la journée, donc j’ai appris tout cela la nuit. Toutes les semaines, je passais deux jours sur le site de pratique, et deux jours à imprimer et installer des programmes sur ordinateur. Dès qu’il y avait un souci d’ordinateur ou d’imprimante, j’y allais pour résoudre le problème. Par conséquent, je ne pouvais passer qu’une ou deux nuits à étudier la Loi. Pendant un moment, je passais très peu de temps à étudier la Loi et faire les exercices. Les forces anciennes ont commencé à me contrôler. Soudain, les gens m’amenèrent 4 ou 5 imprimantes cassées à réparer en même temps. Aussitôt que j’en avais réparé une, je devais en réparer une autre. J’étais très fatigué et ma cultivation se relâchait. Je commençais à regretter d’avoir appris à réparer les imprimantes ; c’était presque comme si j’avais cherché les problèmes moi-même. Les choses allaient mal à mon travail aussi. Je devenais jaloux des autres. Je me sentais mal quand j’apprenais que certains avaient mieux travaillé que moi. Même à la maison, j’avais des soucis avec ma femme. Elle se plaignait que je regardais trop la télé et que je ne levais pas ma main en émettant les pensées droites. J’étais agité. Je me disais “Ça ne va pas. Qu’est ce qui ne va chez moi ?”. Un jour, au travail, je remarquai que les doigts de ma main gauche bougeaient tout seul, ma jambe gauche était lourde et les vaisseaux sanguins à l’arrière de ma tête battaient violemment. Ces symptômes étaient ceux d’une Thrombose cérébrale. J'ai tout à coup eu la pensée : " je suis un pratiquant de Dafa, je ne suis pas malade. Ce sont les forces démoniaques qui essaient de me contrôler car je me suis relâché dans ma cultivation. " J’ai essayé d’ignorer les symptômes et ai continué mon travail. Le jour suivant je n’avais plus d’énergie. J’étais fatigué et suis finalement resté au lit pendant deux jours. Bien qu’ayant des douleurs dans le corps, je ne me suis pas considéré comme malade. J’ai essayé d’émettre des pensées droites, mais cela ne semblait pas marcher. J’ai commencé à regarder en moi et j’ai découvert mes attachements. J’étais fainéant, conflictuel, et je n’écoutais pas les autres. J’étais égocentrique, et j’avais également un attachement à la luxure. Le plus gros problème était que je n’étudiais pas la Loi et ne faisait pas les exercices autant que j’aurais dû. Je décidai de rattraper mon retard en passant plus de temps à étudier la Loi(Fa) et faire les exercices. En environ une semaine, j’étais parfaitement rétabli. Je continuais de travailler durant la journée, et la nuit je me gardais toujours du temps pour étudier la Loi et faire les exercices. Durant la journée au travail je m’assurais de suivre ce que dit le Maître dans les conférences, et d’écouter les histoires de cultivation des autres pratiquants. Je suis désolé de ne pas avoir été à la hauteur des grandes attentes de Maître, je suis déterminé à travailler encore plus dur pour faire beaucoup mieux, pour cultiver plus diligemment, et pour me débarrasser de tous mes attachements restant. Je veux suivre Maître et retourner à mon foyer originel !
Version chinoise
Traduit de l’anglais : http://www.pureinsight.org/node/6264
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