Depuis plusieurs années, je suis enseignante en charge des dortoirs de filles. Je suis en contact avec beaucoup d’élèves, mais il en a une qui m’a beaucoup impressionnée.
Une élève à problèmes
En 2005, j’ai fait la connaissance d’une élève de médecine. Elle venait d’une région où sa famille venait d’ouvrir un restaurant. Ses parents étaient trop occupés avec leur affaire pour trouver le temps de s’occuper d’elle. Elle n’écoutait pas ses parents non plus. Après le collège, ses parents l’ont envoyée dans notre école afin que les professeurs puissent la surveiller, très inquiets qu’elle ne prenne de mauvaises habitudes au contact de la société.
Sa famille était aisée et la gâtait, elle était donc en surpoids important. Elle faisait 90 kilos pour 1m61. Comme elle était plus jeune que ses camarades de classe, elle était surnommée «Bouboule».
Elle dépensait l’argent sans compter, se faisait des amis en soirée et avait une bande à l’école. Elle était souvent absente et prétendait être «malade» quand les professeurs la grondaient. Elle passait beaucoup de temps à la clinique de l’école. Elle se battait et se disputait avec les autres élèves. Elle avait aussi des amis garçons avec qui elle fumait et buvait. Parfois elle cassait un verre avec ses mains pour se faire saigner par provocation. Elle portait des vêtements déchirés et des têtes de mort. Moralement elle était dépravée, ainsi que dans sa vie quotidienne.
Le superviseur ne parvenait pas à la faire changer, il avait presque abandonné. Un jour les professeurs du dortoir ont lancé un appel pour que des élèves les aident à gérer le dortoir, mais son comportement l’a desservie. Il y avait certaines exigences à atteindre pour pouvoir postuler, et tout le monde n’avait pas le critère requis. Tout du moins les élèves devaient être enthousiastes et avoir des compétences de gestion, ainsi qu’une bonne réputation. Ils devaient être des exemples pour les autres et être écoutés. J’étais inquiète qu’elle entraîne les élèves sur la mauvaise pente si elle prenait ce poste, donc je n’étais pas d’accord pour qu’elle vienne aider. L’autre professeur qui occupait le poste avec moi n’était pas d’accord non plus, mais elle a insisté en disant qu’elle voulait aider et elle nous a suppliées sincèrement à plusieurs reprises.
J’ai commencé à me demander pourquoi elle insistait autant. Était-ce parce qu’elle était prédestinée à obtenir la Loi ? Je comprends en pratiquant dans Dafa que tout le monde sur cette terre est venu pour la Loi. Au final, elle a été acceptée sous certaines conditions. Quand j’étais de service, elle m’aidait à gérer les dortoirs. Les autres professeurs ont choisi une autre élève.
Je lui ai fixé trois exigences: tout d’abord, bien se comporter ; ensuite, faire de son mieux pour se débarrasser de ses mauvaises habitudes ; enfin, accepter de servir les autres élèves. Elle a accepté. Au début elle a essayé de se plier aux trois exigences parce qu’elle avait peur que je ne l’embauche pas si elle travaillait mal. Mais avec le temps elle s’est relâchée et n’était plus à la hauteur. Elle trouvait qu’il était très difficile de se conformer aux exigences parce qu’elle n’avait pas l’habitude que quelqu’un lui dise ce qu’elle devait faire.
Elle a obtenu la Loi
Un jour elle est rentrée dans le dortoir de manière inattendue. Elle a remarqué que je lisais un livre électronique et m’a demandé ce que c’était. Je lui ai dit que je lisais le livre du Falun Dafa en lui expliquant ce que c’est. Elle était très intéressée et a insisté pour le lire aussi, mais j’ai hésité parce que le Parti pervers continue à persécuter Dafa. D’un autre côté je voulais qu’elle profite de Dafa. Mais aussi, j’avais peur que nous soyons persécutées si on nous voyait parce que j’étais déjà sur la liste noire du bureau de l’Éducation, et j’avais déjà été persécutée en raison de ma pratique du Falun Dafa. Donc nous nous sommes mises d’accord sur le point suivant: Quand je serais de service, nous étudierions les livres du Falun Dafa ensemble après le travail et ferions un ou deux exercices par jour.
Cet arrangement a très bien marché pendant un certain temps. Au bout d’un moment j’ai remarqué des changements subtils chez elle. Avant elle se foulait facilement la cheville. Quand elle se foulait la cheville, ça gonflait et elle mettait de la crème dessus, ensuite ça prenait une semaine pour guérir. En pratiquant le Falun Gong, ça ne lui arrivait plus très souvent. Et quand ça arrivait, elle guérissait sur le champ en récitant «Falun Dafa est bon.» Comme elle mangeait et buvait beaucoup autrefois, elle avait de gros problèmes d’estomac, mais elle guérissait aussi de ces problèmes. Elle arrivait à participer aux cours de sports parce qu’elle avait perdu du poids. Elle arrivait à se comporter selon les principes Authenticité-bienveillance-Patience. Elle rectifiait ses mauvaises habitudes et défauts en suivant la Loi. À l’école, en plus de bien faire ses devoirs, elle gérait bien le dortoir, ce qui me permettait d’être rassurée. Elle faisait beaucoup de bonnes actions, par exemple elle rendait l’argent perdu et aidait les élèves du bâtiment. Quand elle rencontrait des conflits avec les professeurs ou les étudiants, au lieu de crier sur eux ou les provoquer physiquement, elle faisait un pas en arrière pour regarder en elle. Elle se mettait à la place des autres et pensait à eux d’abord. Quand elle entendait que des professeurs ou des élèves étaient en difficulté, elle les aidait en leur faisant de bonnes suggestions. Les professeurs et les élèves étaient surpris et se demandaient comment elle avait pu changer ainsi. Chaque fois que quelqu’un lui posait la question, elle leur disait franchement que c’était grâce à la pratique du Falun Gong.
C’est ainsi que les professeurs et les élèves ont changé d’opinion sur elle. Une nuit vers 23h, les toilettes du deuxième étage se sont bouchées. Les toilettes ont débordé et se sont écoulé dans les escaliers. Comme elle n’était pas encore couchée, elle a aidé le professeur à organiser le nettoyage des eaux sales. Elle a travaillé très dur et était trempée mais elle n’a rien dit.
Une autre nuit une fois les lumières éteintes, elle a remarqué qu’une des étudiantes n’était pas dans sa chambre. Elle l’a retrouvée sur le balcon du troisième étage, en train de se couper les veines au couteau. L’étudiante saignait mais elle avait été retrouvée à temps. Elle l’a patiemment convaincue d’aller dans la salle des professeurs et a demandé à l’un d’eux de lui parler. Grâce à son aide, l’élève a abandonné l’idée du suicide et a retrouvé le moral. Pour la remercier, elle nous a apporté deux gros melons.Nous avons refusé en la remerciant («Bouboule» demandait souvent de la nourriture aux autres élèves avant de pratiquer le Falun Gong) elle lui a dit de les ramener au dortoir pour les partager avec les autres élèves.
Comme «Bouboule» gérait si bien le dortoir, ce dernier a gagné le prix du «Dortoir le mieux tenu». Tous les professeurs et élèves la respectaient.
Une professeur d’un autre dortoir voulait la recruter pour travailler avec elle. Elle est allée la voir en privé. Cette professeur lui a dit de ne pas travailler avec moi, parce que je pratiquais le Falun Gong et elle lui a demandé de ne pas m’approcher pour éviter d’être à nouveau impliquée. Bouboule ne me l’a pas dit parce qu’elle avait peur que je sois fâchée.
Une semaine après, j’ai remarqué qu’elle n’allait pas bien. Elle s’était relâchée dans l’étude de la Loi, la gestion de l’immeuble, et la lecture des livres. Elle est devenue froide envers moi et restait à distance. Mais j’ai continué à être bienveillante envers elle et lui ai fait une petite carte de voeux. Sur un côté de la carte, je lui ai souhaité la bonne année et sur l’autre face, il y avait une peinture de fleurs de prunier sur laquelle on lisait: «Pourquoi refuser?» En voyant cette carte, elle n’a pas pu se retenir et m’a parlé. Elle a pleuré en s’excusant auprès de moi et de Maître. Après l’incident, elle était plus déterminée à apprendre Dafa. Elle a acheté un lecteur MP3 pour faire les exercices et étudier la Loi. Elle a parlé à ses camarades de classe et à sa famille des principes de Dafa et de la vérité sur le Falun Gong afin qu’ils puissent bénéficier de Dafa.
Finalement elle est entrée à l’université ; des témoins ont dit que seul le Falun Gong pouvait la changer
Après avoir obtenu la Loi, Bouboule respectait ses parents à la maison et les aidait au travail. Ses parents ne s’inquiétaient plus pour elle. Quand ils lui ont demandé comment elle s’était ainsi améliorée, elle a dit qu’elle avait étudié Dafa et que Dafa lui avait appris que l’on doit être quelqu’un de bien où que l’on soit, surtout avec ses parents. Auparavant ses parents étaient influencés par la propagande du PCC et n’avaient pas une bonne opinion de Dafa. À présent ils étaient heureux de voir les changements miraculeux en elle et comprenaient que le PCC avait menti concernant Dafa. Ils soutenaient leur fille dans sa pratique de Falun Gong et lui disaient simplement d’être prudente.
Un jour son père est venu me trouver à l’école alors qu’il venait chercher sa fille pour les vacances. Il m’a dit:«Merci ! Vous avez passé beaucoup de temps avec ma fille !» J’ai répondu: «Ne me remerciez pas. C’est parce que votre fille a une relation prédestinée avec Dafa. Vous devriez remercier M. Li Hongzhi.» Il a dit:«Oui. Mais soyez prudente !» J’ai répondu: «N’ayez pas peur. On a besoin de gens bien partout.»
Les professeurs savaient tous qu’elle s’était améliorée. Les professeurs du Département de la politique et de l’Éducation étaient en charge de la gestion des étudiants et savaient très bien combien il est difficile de gérer des étudiants. Un jour en parlant de la manière de bien gérer des étudiants avec le directeur et son épouse (également notre collègue) de mon département, ils ont parlé de cette étudiante. Ils étaient touchés et ont dit: «Seul le Falun Gong pouvait la changer ; si chaque élève apprenait le Falun Gong, notre travail serait facile.» Son proviseur était également content d’elle. Ses professeurs ne s’inquiétaient plus et elle avait aussi une bonne réputation dans sa classe.
Ses camarades de classe ont dit qu’elle avait changé de manière fondamentale. Elle influençait beaucoup d’élèves, qui se comportaient mieux, et étaient plus à l’aise. Elle avait aussi une bonne influence sur son ancienne bande et ils avaient beaucoup changé. Dès lors ses camarades l’ont surnommée «petite sœur bouboule». Les élèves venaient se faire prendre en photo avec elle à la fin des cours.
Plus miraculeux encore une fleur d’Udumbara avait fleuri sur la fenêtre juste en face de sa place. Elle a compris que c’était un encouragement pour sa cultivation. Elle était encore plus convaincue d’avoir fait le bon choix en pratiquant le Falun Dafa.
Même si le PCC pervers continue de persécuter les pratiquants de Dafa avec une perversité sans nom, ceci est l’histoire vraie d’une «élève à problèmes» qui a fait d’immenses progrès en pratiquant le Falun Dafa et de l’influence qu’elle a eu autour d’elle. Une chose est sûre, si le régime de Jiang ne persécutait pas Dafa, il y aurait beaucoup plus de gens qui pratiqueraient Dafa. Le Falun Dafa est une méthode de cultivation de niveau de l’École de Bouddha qui offre des bienfaits à l’État et aux gens, et beaucoup d’autres vont bénéficier de Dafa.
(De l'Appel à contributions pour commémorer le vingtième anniversaire de la transmission du Falun Dafa)
Traduit de l'anglais en France
Version anglaise: http://en.minghui.org/html/articles/2012/6/14/133964.html
Version chinoise
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