SYDNEY (FDI) -- SYDNEY (FDI) -- Il y a deux ans, M. et Mme ont Wang échappé à la persécution et ont rejoint leur fils en Australie. Il y a trois ans, le beau-frère de M. Wang a été torturé à mort pour avoir pratiqué le Falun Gong. Il y a 3 ans ½, M. Wang lui-même a été frappé jusqu'à perdre connaissance avec des chocs électriques par des gardiens de prison chinois. Aujourd'hui, cependant, les services d'immigration australiens prévoient de l'expulser, lui et son épouse, vers la Chine.
"Le gouvernement australien doit et peut intervenir pour sauver leurs vies," dit Adam Montanaro, un porte-parole pour le centre d'information de Falun Dafa. Un pratiquant de Falun Gong renvoyé en Chine fait face à un sort malheureux." M. Wang Juntao, 66 ans et mme. Wang Liluan, 62 ans, devaient être expulsés avant-hier après que leur demande de visa ait été à plusieurs reprises rejetée. Au moment du décollage, un employé a découvert que M. Wang avait un malaise cardiaque et l'a laissé quitter l'avion.
Le couple est actuellement détenu dans un centre de rétention de Sydney, et doivent être expulsés demain, à 3:28pm, heure de Sydney. Le gouvernement australien n'a pas montré de signe de vouloir changer de position.
"Crainte justifiée de persécution" indique Amnesty International
Voyant les applications au statut de réfugié du couple rejetées, Amnesty International a fait appel pour les deux le 8 janvier 2003. " Amnesty International croit que M. et mme. Wang ont une crainte bien fondée de persécution," dit le rapport spécial d'AI sur le cas. Cependant, Gerry Barrett de l'unité ministérielle d'interventions a refusé de nouveau leur demande. Tandis que le département d'immigration continue à affirmer que les deux ne seront pas en danger une fois en Chine, les pratiquants et Amnesty International pensent différemment. " La campagne du frapper fort, "selon le même rapport de AI," signifie que n'importe quel pratiquant pourrait être en danger. Dans le cas de M. et de mme. Wang qui ont été détenus dans le passé, le risque serait encore plus grand." En tant que pratiquants de Falun Gong, leurs vies pourraient être en danger dès qu'ils reviendraient en Chine. De nombreux organismes de défense des droits de l'homme ont rapporté la persécution brutale du Falun Gong par le régime chinois. Des milliers de pratiquants ont été arrêtés, d'autres ont été renvoyés de leur travail ou mis dans des camps de travail par ce qu'ils pratiquaient une paisible méditation. Le centre d'information de Falun Dafa a vérifié que presque 600 pratiquants de Falun Gong ont été tués en raison des tortures souffertes en détention.
La famille a déjà souffert de tortures, et a perdu des proches
Les Wang ont déjà été victimes de la persécution. M. Wang a été arrêté dans sa maison en septembre 1999 alors qu'il déjeunait avec son frère et son fils. En détention, M. Wang a été battu et choqué à plusieurs reprises avec des matraques électriques jusqu'à ce qu'il perde conscience. En octobre 1999, quand mme Wang est arrivée au centre de détention pour demander son mari, elle aussi a été arrêtée. Ils ont été libérés plus tard ce mois, pourtant leurs papiers d'identité ont été confisqués et ils ont été forcés de faire un rapport quotidien à la station de police locale. Un mois plus tard, le beau-frère de M. Wang a été détenu. Il a été torturé à la mort plusieurs mois plus tard.
Deux des frères de M. Wang ont été également envoyés en camp de travail, et un proche ami de lui a été condamné, sans aucune procédure légale, à 18 ans de camp de travail. Apparemment, les autorités chinoises n'ont pas oublié les deux depuis qu'ils se sont échappés en Australie.
Le 20 avril 2002, par exemple, la police a mis à sac leur maison. Selon les informations données à Amnesty International, leur fils, qui a travaillé au commissariat de police de Chengcheng, a été renvoyé simplement parce que ses parents pratiquent le Falun Gong.
En 2000, le gouvernement australien a permis la libération de la citoyenne australienne et pratiquante de Falun Gong Zhang Cuiying, qui a été torturée pendant huit mois dans un camp de travail chinois.
Les amis du couple comme Amnesty International espèrent maintenant que le gouvernement australien ne forcera pas ces deux personnes à faire face à un futur horrible en Chine.
" Amnesty International voudrait rappeler les engagements de l'Australie face au droit international, y compris le principe fondamental du non-refoulement, qui interdit le retour de force de toute personne dans un pays où lui ou elle ferait face à de sérieuses violations des droits de l'homme."
Contacts: Lillian Ou 0416 169 985, Kai Song 0404 085 872, Tony Dai 0416 234 095
Personne de contact au département d'immigration: M. Peter Noble (61) 2 6277 7860 # # #
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