Nom : Li Xinliang (李新良)
Genre : Masculin
Âge : 52 ans
Adresse : Ville de Dadong, agglomération de Donggang, province du Liaoning
Profession : Inconnue
Date du décès : Le 25 janvier 2012
Date de la plus récente arrestation : Août 2005
Dernier lieu de détention : Prison N°1 de Shenyang (沈阳第一监狱)
Ville : Shenyang
Province : Liaoning
Persécution endurée : Lavage de cerveau, condamnation illégale, coups, suspendu par les menottes, emprisonnement, torture, extorsion, maison pillée, interrogatoire, détention.
M. Li Xinliang, un pratiquant de Falun Gong de 52 ans de la ville de Donggang, province du Liaoning a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997. Après que le Parti communiste chinois (PCC) ait commencé à persécuter le Falun Gong il y a plus de douze ans, M. Li a enduré des années de persécution pour ses convictions. Il est décédé le 25 janvier 2012 en résultat de la torture et des graves sévices subis dans les prisons communistes chinoises.
Maltraité en détention
Des agents des services de police de Donggang et du Commissariat de Huayan ont arrêté M. Li en juillet 2001 et l'ont détenu au Centre de détention de Donggan. Le garde Li Yongan a ordonné aux détenus de le battre brutalement, en particulier ses oreilles et ses côtes. Les détenus ont aussi interdit à M. Li d’utiliser du papier toilette, le forçant à se nettoyer à l’eau. Les détenus l’entouraient et se moquaient de lui, l’insultant avec des profanations. Ils ne le laissaient pas se nettoyer complètement non plus. Cela s’est produit pendant plus de 40 jours. M. Li était émacié lorsqu’il a été libéré sous caution.
Arrêté et envoyé en Centre de lavage de cerveau
En septembre 2001, deux mois après la libération de M. Li, les services de police de Donggang l’ont arrêté de nouveau et envoyé dans un centre de lavage de cerveau.
Le personnel du centre de lavage de cerveau utilisait des moyens brutaux pour forcer les pratiquants à renoncer au Falun Gong. Les membres du personnel parmi lesquels Wang Jinkai, (chef du
Arrestation en 2002
Des agents du Bureau de la Sécurité d’état ont suivi M. Li en avril 2002 alors qu’il rendait visite à sa sœur. Lorsqu’il est retourné à la maison à 22h, Zhou Hengchen, Wang Runlong et d’autres fonctionnaires ont encerclé sa maison et ont cogné à la porte. Des dizaine d’agents se sont précipités à l’intérieur, l’ont ligoté et ont pillé sa maison. M. Li gagnait sa vie en vendant des produits en papier, dont du papier toilette et des couches. La police a même emporté le papier toilettes et les couches en stock.
Ils ont embarqué M. li au commissariat de police de Huayuan et l’ont enfermé dans une cage en fer. Ils l’ont forcé à se tenir nu-pieds sur un socle de métal, les deux bras étendus et attachés séparés au haut de la cage. Son corps a été soulevé alors que seuls ses orteils touchaient la partie inférieure de la cage. Les gardes ont aussi privé M. Li de nourriture et d’eau pendant 24 heures.
M. Li Xinliang a été envoyé au Centre de détention de Donggang le soir suivant. Wang Runlong a ordonné au garde Wang Deyou de cesser de l'alimenter et de ne pas lui donner de couverture. Sous les instructions des autorités, les détenus ont jeté M. Li dans un grand baquet d’eau froide pour le faire geler. Ils l’en ont ressorti après plusieurs heures et les sévices ont continué. Cela a duré toute la nuit. Ils ne lui ont donné aucune nourriture du 4 avril jusqu'au matin du 6 avril.
Brutalité ultérieure
Plusieurs jours après que M. Li ait été détenu, plusieurs autres pratiquants de la ville de Donggang ont été arrêtés. Des agents du Bureau 610 et les services de police de Donggang ont ordonné que M. Li dénonce d’autres pratiquants. Le chef de la sécurité politique Wang Runlong lui a dit : "Nous ne vous relâcherons que si vous dénoncez les autres. Alors vous pourrez aller et venir et les "réformer." On lui a même offert de subvenir à ses besoins et d’autres incitations financières si M. Li acceptait.
Lorsque M. Li a refusé, Wang Runlong a ordonné au garde Wang Deyou de le torturer et l’interroger. Durant l’interrogatoire, Wang a giflé le visage de M. Li puis l’a battu avec un fouet. Wang a continué à le battre et jusqu'en le ramenant à la cellule. M. Li est tombé dans la salle d’eau et a vomi du sang.
Wang a continué à battre M. Li et a ordonné aux détenus de faire de même. Lorsqu’ils ont été épuisés, Wang lui a donné des coups de pieds dans les jambes avec ses lourdes bottes.
Contracter une hépatite suite à la torture, et être emprisonné sept ans
Durant la détention de M. Li Xinliang, Wang Runlong a fabriqué de fausses preuve contre lui qu’il a soumises au
Suite aux violences continuelles, M. Li a développé une hépatite. Toutefois, les fonctionnaires du Centre de détention n’en ont pas averti sa famille ni ne lui ont fourni d'aide médicale. Du fait de la brutalité incessante et de la maladie, M. Li a finalement perdu la capacité de marcher.
M. Li a été condamné en Juin 2002 en même temps que Liu Mei, Zhu Changming, Lian Ping et d’autres pratiquants de Falun Gong. Des agents du Commissariat de police de Donggang, le Commissariat de Police de Huayan et le centre de détention ont menotté les pratiquant les bras derrière le dos et les ont emmenés en voiture à 40 minutes de route de la ville de Dandong. Un "évènement " de condamnation publique a été tenu devant le commissariat de police de Dandong, ayant pour issue la condamnation de M. Li à sept ans d’emprisonnement. Il a été envoyé à la prison Dabei dans la ville de Shenyang.
Torturé jusqu’à être dans un état menaçant sa vie
Le lavage de cerveau a continué en prison. Il a été détenu dans une " unité intensive " et torturé par une méthode connue sous le nom de Lit d’étirement.
Le garde Liu Zhensheng a ordonné à un détenu de lui planter des aiguilles sur ses points sensibles d’acupuncture, lui causant une douleur atroce, dans une tentative de le forcer à céder et à renoncer au Falun Gong. Un des détenus, un ancien acupuncteur, a demandé à plusieurs détenus de maintenir les mains de M. Li, puis il lui a appliqué des aiguilles simultanément sur deux points d’acupuncture très sensibles. M. Li a perdu conscience pendant une ou deux minutes sous la douleur.
L’état physique de M. Li s’est détérioré suite à la torture et aux sévices continuels. On lui a diagnostiqué une tuberculose en 2003 et l’a envoyé à l’hôpital de la prison. Même alors, les gardes ont continué à le forcer à exécuter du travail physique pour le personnel médical. Sa maladie a empiré jusqu’à ce qu’il ne soit plus capable de manger et vomisse sans arrêt. Finalement, il a vomis du sang et de la bile. Cela a continué pendant un mois. Il a perdu conscience plusieurs fois. Les autorités ont réalisé que Li Xinliang ne vivrait plus longtemps et ils l’ont relâché fin 2003.
Persécution financière
Lorsque M. Li a été envoyé à l’hôpital de la prison, sa famille a été forcée à payer plus de 10 000 yuans pour ses dépenses médicales. Bien que vivant à la maison entre la fin 2004 et le mois d’août 2005, les persécuteurs n’en ont pas moins extorqué 3,500 yuans chaque six mois, se montant à un total de plus de 10 000 yuans. Le lourd fardeau financier et psychologique a conduit M. Li à faire une dépression nerveuse. Sa famille l’a envoyée dans un hôpital psychiatrique, ajoutant encore 10.000 yuans à leurs dépenses médicales déjà élevées.
Envoyé de nouveau en prison
Les agents des services de police de Donggang ont constamment harcelé M. Li hospitalisé. Des autorités de la Première prison de Shenyang sont même venues à l’hôpital psychiatrique da la ville de Donggang à plusieurs reprises, pour secrètement observer la condition de M. Li. En août 2005, les autorités l’ont envoyé de nouveau à la Première prison de Shenyang, ostensiblement pour un examen physique. M. Li n’a cessé de vomir pendant le trajet et a perdu conscience. À son arrivée il a été immédiatement envoyé à l’hôpital de la prison.
Lorsque Li Xinliang était dans l’hôpital de la prison, Guo Yongsheng, un responsable chargé de la persécution, n’autorisait personne à entrer en contact avec lui. Il a aussi ordonné aux détenus de le surveiller de près. M. Li a été envoyé à une "unité intensive." Lorsqu’il a vomi du sang, les persécuteurs l’ont envoyé à l’hôpital de la prison pour des injections IV puis l’ont ramené à l’ " unité intensive. "
M. Li vomissait constamment après avoir été relâché de l’ "unité intensive" quoiqu’il absorbât. Il a été de nouveau envoyé à l’hôpital en juin 2007 et renvoyé dans sa cellule en février 2008. Lorsque sa condition s’est encore aggravée, il a été envoyé au Dixième Hôpital de Shenyang pour un examen. Le diagnostic était un rétrécissement du poumon gauche, un hydrothorax et des adhérences. Il a été de nouveau envoyé à l’hôpital de la prison.
Durant la période des Jeux Olympiques de Pékin, les autorités carcérales ont traité les pratiquants de Falun Gong encore plus brutalement. M. Li a été forcé d’effectuer des travaux pénibles avec les autres détenus, mais ils ne l’autorisaient pas à dormir dans la cellule, craignant qu’il ne contamine les autres détenus. Il devait donc dormir dans l’ère de travail, sans literie, à même le sol de ciment froid. Ceci a continué jusqu’en février 2009, lorsque son terme a expiré et il a été relâché.
Après être retourné chez lui, les agents du PCC de la ville de Donggang n’ont cessé de le surveiller et le harceler. Il n’avait alors plus de revenus et son état physique a continué à se détériorer au point qu’il ne puisse plus récupérer. M. Li Xinliang est décédé le 25 janvier 2012.
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