Suède - L’art évoque des souvenirs de persécution

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L'exposition L'Art de Zhen Shan Ren (l'Art d'Authenticité, Bonté et Tolérance) a été présentée pendant deux semaines dans la ville d' Örebro en Suède. La plupart des peintures sont celles d'artistes chinois vivant en exil parcequ'ils pratiquent le Falun Gong, lequel est persécuté en Chine.

À la cérémonie d'ouverture samedi 12 novembre, la gouverneure du comté Rose-Marie Frebran et le président du Comité culturel et civique, Behcet Barsom, ont mentionné dans leur discours combien il est important de permettre à l'art d'être libre, ce qui est impossible dans des pays où existent l'oppression et où les droits humains sont absents.


L'oeuvre “Prélèvement d'organes” a vivement affecté Benjamin Kong (The Epoch Times)

Il y avait dans la galerie un visiteur ayant lui-même fait l'expérience de la persécution en Chine. Benjamin Kong est docteur en médecine chinoise et réside dans la ville de Skövde depuis qu'il a obtenu l'asile en Suède.

Il pratique le Falun Gong ce qui lui a valu d'être persécuté et torturé en Chine. À l'exposition il a pu voir certaines oeuvres dépeignant les mêmes traitements cruels que lui-même avait endurés dans le camp où il était détenu.

Il trouve que l'exposition est importante parce qu'elle permet aux gens de voir ce qui a lieu en Chine.

"Les médias internationaux n'écrivent pas suffisemment à propos de ce qui se passe en Chine, c'est pourquoi l'exposition est si importante. Je veux dire que vous n'avez pas beaucoup de chances dans le monde d'apprendre la réalité de ce qui se passe en Chine aujourd'hui et il est donc primordial d'en parler ".

Je pratique moi-même le Falun Gong et c'est d'une telle importance de faire savoir la vérité. Du fait de la persécution, j'ai été arrêté cinq fois et battu, ils m'ont frappé si brutalement à la tête que j'ai perdu connaissance. Ils m'ont frappé les jambes et les hanches pour me faire tomber. J'ai roulé au sol, et la douleur était telle que j'étais incapable de me relever. Je n'ai pas pu me tenir debout et droit pendant une semaine suite à cela."a-t-il dit.

Benjamin Kong a été envoyé dans un camp de travaux forcés pendant plus d'un an. Il a été soumis au travail d'esclave et au lavage ce cerveau. Ils forçaient tous les pratiquants de Falun Gong dans le camp à regarder des programmes de leur cru pleins de mensonges à propos du Falun Gong , et à lire les journaux du camp avec leurs nouvelles falsifiées.

"Il n'y avait aucune liberté dans le camp et ils contrôlaient les besoins les plus élémentaires. Ils vous empêchaient de dormir afin que vous ayez l'esprit confus. Vous ne pouviez pas boire quand vous en ressentiez le besoin, ainsi vous deveniez fatigué. Ils contrôlaient jusqu'au besoin d'aller aux toilettes".

Dans l'exposition, Benajamin Kong a vu des peintures dépeignant la police battant les pratiquants, ce que lui même a également vécu. Il connaît aussi une mère en Chine dont le fils est mort sous la persécution.

Kong a été très impressionné par la peinture dépeignant le prélèvement des organes d'un pratiquant. S'il n'a pas de preuves de tels faits, étant médecin, il a pu parler avec d'autres médecins en Chine faisant des transplantations et se le faire confirmer.

Ces médecins qui font des transplantations se rendent sur les lieux où la police a tué des prisonniers. Les balles visent une partie du corps qui n'est pas léthale, il est par conséquent garanti qu'ils restent vivants jusqu'à ce que leurs organes soient prélevés, les organes devant avoir une circulation sanguine au moment où ils sont prélevés, a dit Kong.

Lorsque la balle est tirée et que le prisonnier ne meurt pas immédiatement, les médecins de différentes expertises se précipitent pour prendre les différents organes, dit Kong. Il a parlé avec des médecins qui font cela et l'un d'eux lui a dit qu'un prisonnier lui avait dit une fois : "C'est une telle douleur, dépêchez vous, prenez vite les organes."

Benjamin Kong dit que la Chine ne respecte aucun droits humains. Les pratiquants de Falun Gong sont considérés comme des ennemis par le régime communiste et aucune loi ne protège leurs droits. Même les lois existantes ne sont pas appliquées s'agissant des pratiquants de Falun Gong.

Il espère que davantage de gens apprendront la réalité de la persécution et joueront aussi le rôle de médias vivants.


Traduit de Epoch Times suédois

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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