Depuis la publication du livre
Hong Kong est un endroit important où les Chinois du continent peuvent démissionner du PCC. En 2004, la Chine a ouvert ses portes pour permettre à la population chinoise de visiter Hong Kong. Les statistiques du gouvernement montrent que 22,4 millions de Chinois ont visité Hong Kong en 2010. En plus du shopping et des visites de sites touristiques, des milliers de Chinois ont démissionné du PCC dans cette ville portuaire. Pour mieux aider les touristes chinois, il y a plus de dix Centres d''aide pour quitter le PCC à Hong Kong et chacun peut aider de plusieurs dizaines à plus d'une centaine de visiteurs chinois à démissionner quotidiennement. Ces chiffres montrent à quel point la population chinoise est impatiente de rompre ses liens avec le Parti communiste.
Des touristes chinois démissionnent du PCC au centre de démission de Mongkok
Mongkok est un centre commercial visité par la plupart des touristes. Un centre pour démissionner du PCC est établi à la sortie de la station de métro Mongkok. Chaque midi, des volontaires y viennent déployér des banderoles, distribuer les Neuf commentaires et aider les Chinois à démissionner du PCC.
A-Mei, une volontaire du centre de démission de Mongkok, parle aussi bien le mandarin que le cantonais. Après avoir travaillé des années au centre de démission, elle arrive rapidement à distinguer un touriste chinois du passant ordinaire.
“Un jour affairé, il peut y avoir plus de cent Chinois (qui démissionnent du PCC). S’il fait chaud ou s’il pleut, il y en aura 30 à 40” a déclaré A-Mei. “S’ils ne démissionnent pas ici, ils peuvent le faire dans d’autres centres de démission.”
Alors que cette journaliste observait le site depuis dix minutes, quatre touristes ont démissionné du PCC. Les volontaires les ont aidés à prendre un pseudonyme et terminé le processus d’enregistrement de la démission sur le site Dajiyuan.com.
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| A-Mei (à gauche) parle à une touriste chinoise au centre de démission du PCC de Mongkok à Hong Kong |
De hauts fonctionnaires chinois démissionnent du Parti communiste au centre de démission du centre commercial de Toyo
Le centre commercial Toyo est en général le dernier arrêt des touristes chinois avant de rentrer en Chine. Et “Quitter le PCC” fait pour beaucoup partie de leur liste de courses à faire. De nombreux Chinois choisissent de le faire au centre commercial avant de quitter Hong Kong, puisqu’ici aussi il y a un centre de démission.
Quand un bus rempli de touristes arrive, beaucoup se rassemblent en face des panneaux d’information du centre de démission. Certains prennent une copie des Neuf commentaires et d’autres parlent avec les volontaires qui travaillent au centre des démissions. Tante Liao, la soixantaine, est volontaire à ce centre depuis six ans. Elle a aidé de nombreux Chinois à démissionner du PCC, y compris des policiers, des hommes d’affaire et des fonctionnaires du gouvernement.
Tante Liao a raconté une histoire concernant un haut fonctionnaire qui a démissionné du PCC avec son aide. Un jour un touriste chinois est venu au centre de démission. Par sa coiffure et sa façon de s’habiller, il ressemblait au dirigeant du Parti communiste chinois Hu Jintao. Tante Liao s’est approchée de lui et lui a dit : “Vous savez, vous ressemblez tout à fait à Hu Jintao.” L’homme a répondu : “Oui, oui, je sais.”
Tante Liao a ajouté: “Mais vous êtes plus chanceux que lui. Bien qu’il soit le Secrétaire général du Parti communiste, il n’a pas de liberté. Il est totalement contrôlé par le Parti. Il n’est plus un homme libre. Mais vous êtes chanceux et libre. Vous devriez profiter de l’occasion pour démissionner du parti pervers (le parti communiste chinois) ici.”
L’homme a été heureux de la suggestion et a dit: “Oh oui, s’il vous plaît, aidez moi à démissionner du PCC.” “Le nom de Hu inclut le mot ‘tao’. Vous aussi vous avez un ‘tao’ dans votre nom [‘tao’ veut dire vague en chinois]. Pourquoi n’utiliserez-vous pas le pseudonyme de ‘vague de rivière’ (Jiang Tao) pour démissionner du PCC ?” lui a demandé tante Liao.
Il a acquiescé et tante Liao l’a aidé à enregistrer publiquement sa démission. Plus tard, ils ont discuté davantage et il a dit à tante Liao qu’il était un haut fonctionnaire du gouvernement chinois.
Tante Liao a dit que les Chinois du continent sont bien conscients des méfaits du Parti communiste, de ce fait ils sont heureux de pouvoir parler ouvertement à Hong Kong. En Chine, ils ses sentent réprimés et ont peur de dire un mot contre le PCC. Mais quand ils sont à Hong Kong et rencontrent quelqu’un qui peut les aider, ils sont heureux et prêts à démissionner du parti.
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