Lancement de la version chinoise du livre Bloody Harvest à Taiwan

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La version chinoise du livre Bloody Harvest, exposant les atrocités de prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant par le Parti communiste chinois (PCC) a récemment été lancée à Taiwan. Le livre présente 52 différents éléments de preuves soutenant la conclusion que le prélèvement d’organes de pratiquants de Falun Gong de leur vivant a bel et bien lieu en Chine et s'y poursuit.

Les deux auteurs du livre, qui ont été également nominés au Prix Nobel de la Paix 2010 ont assisté au lancement du livre au Yuan Législatif (le législateur national) à Taiwan le 28 juin.

De droite à gauche: David Matas, David Kilgour, les législateurs Cai Tong-jung et Chen Ting-fei, le directeur de la Ligue de Taiwan pour les droits de l’homme en Chine Yang Hsian-hong et l’avocate des droits de l’homme Theresa Chu
David Mathis et David Kilgour participent à un séminaire à Tainan sur la transplantation d’organes à travers le détroit

Les deux auteurs, David Kilgour, ancien Secrétaire d’état (Asie Pacifique) et David Matas, avocat des droits de l’homme international ayant été récompensé d’un prix, ont pris la parole.

David Kilgour a dit que depuis 2006 avec David Matas ils ont voyagé sur quatre continents et dans plus de 40 pays, franchissant divers obstacles pour recueillir des preuves et en sont arrivés à la conclusion que des prélèvement d'organes à grande échelle de pratiquants de Ftalun Gong ont bien eu lieu et continuent encore aujourd'hui.

David Matas prend la parole à une conférence de presse qui s’est tenue le 28 juin

David Matas a remis en question les déclarations de Pékin selon lesquelles les organes utilisés en Chine pour la transplantation proviennent de prisonniers condamnés à la peine de mort. Il a souligné qu'à partir de 2006-2007, le nombre de condamnations à mort en Chine a diminué de 53 pour cent, tandis que le nombre de transplantations d'organes est resté stable. En fait, en 2008, le nombre de greffes de foie, est même revenu à un niveau historiquement élevé, atteint une première fois dans les années 2000-2006 selon les enquêtes de M. Matas et M. Kilgour.

Le prélèvement d’organes est un crime

M. Kilgour a déclaré que quand quelqu’un a besoin d’une greffe d’organe, les médecins chinois puisent dans une base de données de donneurs non consentants pratiquants de Falun Gong disponibles. Les pratiquant(s) est (sont) tué(s) et les organes transportés à l'hôpital du patient. M. Kilgour a dit que ce prélèvement d'organes revient à un assassinat.

Il a donné l’exemple d’un patient à Taiwan allé recevoir une greffe d’organe en Chine. Il a dit que ce patient attendait un rein à l’hôpital. Sept reins ont été envoyés et n’ont pu être utilisés. Le huitième rein est arrivé et a été accepté. M. Kilgour a déclaré que le patient a le droit de vivre mais il n’a aucune raison de sacrifier des vies innocentes pour cela.

M. Matas et M. Kilgour participent à un séminaire qui s’est tenu à l’Université nationale Chung Hsing

Les législateurs taïwanais poussent à une loi pour mettre fin aux transplantations d’ organes de sources inconnues

Les législateurs taïwanais Tien Ciu-Chin, Chai Trong-Rong et Chen Ting-Fei ont déclaré que Taiwan devrait empêcher ses citoyens de se rendre sur le continent chinois pour des transplantations d’organes. Ils aideront à faire avancer un projet de loi faisant un crime de l’utilisation d’organes de source inconnue pour des transplantations.

Le directeur de la division de recherche médical de l'Hôpital général des Vétérans à Taipei, Zhendian Guo, a dit que lorsque le Parti communiste chinois est condamné pour des atrocités telles que le prélèvement d’organes à vif, la communauté médicale et le peuple taïwanais ne peuvent pas rester silencieux.

Guo a fait une analogie entre le prélèvement d’organes à vif et le vol. Un médecin peut prétendre que ceux qui ont besoin d’un organe ont le droit à une greffe. Mais s’ils doivent le prendre sur quelqu’un sans son consentement, cela ne revient-il pas à dire que ceux qui ont besoin d’argent peuvent voler les autres ?

Theresa Chu, porte parole du Groupe de travail des Avocats des droits de l’homme du Falun Gong à Taiwan a exhorté le gouvernement de Taiwan et le candidat à la présidentielle de répondre à ce mal sans précédent, dont le peuple taïwanais pourrait devenir complice sans le savoir.

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