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| Une liste de noms des victimes du tremblement de terre et du tsunami est accrochée à un mur tandis que des de réfugiés japonais attendent de l’aide dans un temple boudhiste utilisé comme centre d’évacuation à Ofutano, dans la préfecture d’Iwate le 4 avril 2011. (Yasuyoshi Chiba/Getty Images) |
Trois semaines après le tremblement de terre au Japon, il y a encore des centaines de milliers de réfugiés dans des milliers de camps. Ayant d’abord perdu leurs maisons, les réfugiés près de l’usine nucléaire de Fukushima sont à présent sous la menace des radiations nucléaires.
Mais un petit groupe de volontaires chinois n’a pas été rebuté. Le 2 et le 3 avril, le groupe de huit a offert leur aide aux 4000 réfugiés et plus dans les deux camps les plus proches de l’usine nucléaire.
Des gens dans le besoin
Pour ces volontaires – des Chinois vivant au Japon- le trajet, aux premières heures du jour, jusqu’à Fukushima s’est passé sans problèmes. Lorsqu’ils sont arrivés là, ils ont vu quelques personnes ici et là. Le temps était lugubre et les rues vides.
La veille, Ils avaient appelé plusieurs camps en préparation du voyage. M. Zhang, un des volontaires, a dit aux organisateurs du camp qu’il pratiquait une sorte d’exercice de méditation chinoise depuis des années et en avait personnellement beaucoup bénéficié à la fois physiquement et psychologiquement.
Lui et ses amis souhaitaient aider ceux ayant besoin de maintenir la paix et l’équilibre dans des temps aussi difficiles, a-t-il dit. Les organisateurs du camp ont été reconnaissants, mais les ont avertis : " les conditions ici sont dures. Nous ne sommes qu’à 40 km de l’usine nucléaire et il n’y a pas de place pour se reposer et pour manger. "
Les avertissements amicaux n’ont pas dissuadé les Chinois de partir. Lorsqu’ils sont arrivés au premier camp situé dans une salle de sports, il y avait de longues files de voiture attendant pour entrer. Chaque voiture devait passer par un contrôle de radiation. L’atmosphère était déprimante.
Il y avait environ 2000 personnes dans ce camp. Il y avait partout des lits de fortune y compris dans les couloirs. Lorsqu’ils sont entrés à l’intérieur, ils ont vu des gens qui dormaient ou somnolaient. L’absence d’intimité ajoutait aux niveaux de stress.
Ils sont tombés sur une Taiwanaise qui vivait à 7 kilomètres de l’usine nucléaire. Elle a été surprise de voir des Chinois à cet endroit, " La population locale chinoise est parti aussitôt après le tremblement de terre. Je n’ai pas vu un Chinois depuis. "
Lorsque le groupe de volontaires chinois lui a dit :" Nous sommes pratiquants de Falun Gong. Nous sommes ici pour aider, " elle a été touchée.
Les organisateurs du camp les ont accueillis et ont utilisé un haut-parleur pour annoncer l’heure à laquelle les volontaires enseigneraient les exercices du Falun Gong.
Falun Gong est une pratique spirituelle chinoise avec cinq exercices méditatifs et des enseignements basés sur les principes d’authenticité, de compassion et de tolérance .
Une musique apaisante
M. Zhang a commencé à montrer les exercices. Lentement mais résolument, les gens se sont levés l’un après l’autre et ont suivi les mouvements. Quelques personnes âgées qui ne pouvaient pas rester debout ont suivi les exercices assis. Lorsqu’ils ont appris que les volontaires reviendraient le lendemain, les gens ont applaudi.
Le temps a passé vite et il était temps pour les volontaires de se rendre au camp suivant. Le visage animé, une dame a tenu les mains de Mme Lin, une des volontaires, et lui a dit ce qu’elle ressentait après avoir pratiqué les exercices. Elle a dit :” Dès que j’ai entendu la musique, je me suis sentie bien. Puis ma douleur à l’épaule a disparu après avoir pratiqué les mouvements avec vous,” s’est souvenu après coup Mme Lin. La femme ne voulait pas les laisser partir.
Lorsque les volontaires sont arrivés au deuxième camp, ils ont reçu le même accueil enthousiaste.
Mme Lin a dit : " A part les réfugiés, les organisateurs du camp ont arrêté leur travail pour apprendre les exercices. Il y avait beaucoup de gens debout qui ont fait les exercices ensemble, y compris des médecins et des infirmières. C’est la première fois que je vois autant de Japonais pratiquer. Tout le monde était attentif. La musique des exercices remplissait le hall. C’était très touchant. "
Tôt le matin suivant, les volontaires sont retournés au camp. Beaucoup de gens les ont reconnus et les ont accueillis avec le sourire. Certains leur ont dit ce qu’ils avaient ressenti après avoir fait les exercices.
Une femme dans la quarantaine les a vus et a dit " Je vous attendais. Je l’ai senti. Je l’ai senti. "
Une femme âgée s’est approchée d’eux et est restée un long moment à bavarder avec eux. Lorsqu’est arrivé le moment pour les volontaires de partir ; la femme s’est mise à genoux pour leur dire au-revoir.
Les organisateurs du camp les ont remerciés et ont demandé s’ils pouvaient revenir bientôt.
traduit de l'anglais de http://www.theepochtimes.com/n2/world/special-relief-from-chinese-volunteers-to-japans-survivors-54376.html
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