Auparavant, je pensais que je cultivais bien. Cependant, récemment, une chose est survenue qui a changé ma façon de voir et m’a aidé à m’améliorer.
Le pratiquant A est à l’origine de ma prise de conscience. A était très attentif et sensible. Souvent, un mot imprudent l’irritait. Après avoir été blessé par les compagnons de pratique, au fil du temps, il était moins enclin à entrer en contact avec eux. Ma mère et moi voulions de tout cœur l’aider et à plusieurs reprises nous avons essayé de le persuader. Cependant, A ne pouvait tout simplement pas être critiqué. La compassion de ma mère et la mienne n’étaient pas suffisantes, et nous avons eu plusieurs conflits.
Nous avons sollicité l’aide du pratiquant B, que A pouvait accepter plus facilement. Nous avons discuté de la façon dont nous pourrions encourager A à accepter facilement nos suggestions, plutôt que de développer une mentalité négative. Après cela, nous nous sommes rendus au domicile de A. B lui a demandé : « Pourquoi n’as-tu plus de contacts avec les compagnons de pratique ? » A a répondu : « Tu devrais le leur demander, qu’ils regardent en eux-mêmes pour découvrir pourquoi je n’aime pas les voir. Bien entendu, j’ai aussi des problémes. Cependant,…. » Il s’est beaucoup plaint des compagnons de pratique, ce qui a nous a mis, ma mère et moi, très en colère et nous nous sommes querellées avec lui. Finalement, nous sommes partis brouillés.
Je pouvais ressentir les barrières entre nous, et j’en étais très triste, mais je ne savais toujours pas comment résoudre le problème.
Je n’ai pas réussi à m’endormir ce soir-là, alors j’ai lu une compilation de partages d’expériences: « Se débarrasser des attachements humains, » que j’avais stocké dans mon téléphone. Mes yeux se sont embués de larmes. Ces articles ont touché mon cœur, me faisant réfléchir sur mon comportement. Je me suis assis pour étudier la Loi. Alors qu’il était presque 04 heures du matin, j’ai commencé à pratiquer les exercices. Ma mère s’est réveillée aussi et nous avons pratiqué ensemble. Après cela, nous nous sommes assis et j’ai partagé ma compréhension avec elle.
J’ai commencé: « Tu as demandé aujourd’hui si nous avions imposé nos opinions à A. J’ai regardé en moi et découvert que tel était le cas. En réalité, imposer ses opinions aux autres est une façon d’essayer de les changer. Cependant, cela ne signifie pas que tu peux imposer tes opinions aux autres simplement parce qu’elles sont justes. Nous avons mal agi et A ne l’a pas accepté. Alors cela perd tout son sens, quelque soit les problèmes que nous pointons. » Elle a été d’accord avec moi. Puis, j’ai continué à regarder en moi. Qu’est ce qui pouvait bien faire que nous nous plaignions autant de A et étions en colère contre lui ? C’est parce qu’il avait blessé d’autres pratiquants. Ma mère et moi considérions les compagnons de pratique comme notre famille. Voyant notre famille blessée, bien sûr, nous avons éprouvé de la colère.
Ayant regardé en moi à ce point, mes pensées sont devenues encore plus claires. Cela m’a fait penser à la pratiquante C. Lorsqu’elle a été illégalement détenue et que les pratiquants également détenus aussi, enduraient des mauvais traitements, elle était sûre de les défendre contre l’injustice, même en recourant à des moyens ordinaires. A cette époque, je pensais que C était attachée à la sentimentalité. Cependant, je n’ai pas regardé en moi. Ce n’est qu’à ce moment que j’ai découvert que j’avais aussi cet attachement.
Maître a enseigné :
« J’ai souvent dit que lorsque deux personnes ont des frictions, chacune d’entre elles doit s’examiner. Non seulement les deux personnes ayant des frictions doivent s’examiner, mais aussi les témoins qui ont observé l’incident le devraient. Alors, vous vous améliorerez vraiment à pas de géants. » (« Traduction non officielle de Enseignement de la Loi lors de la conférence de Singapour. » )
Après avoir découvert la raison, je me suis senti clair. J’ai déclaré à ma mère : « Dans le passé, lorsque nous étions en colère contre A, nous avons tous dit que nous devions regarder en nous. Cependant, nous n’avons fait qu’en parler. Nous pensions toujours que A n’était pas raisonnable et se plaignait tout le temps des autres pratiquants. Nous nous demandions pourquoi il ne tenait pas compte de nos conseils. Maintenant, il semble que nous devrions nous poser nous-mêmes la question. »
Le lendemain soir, nous avons continué à regarder en nous. J’ai partagé avec ma mère que lorsque quelqu’un molestait les personnes honnêtes dans ma société, je me sentais souvent en colère. Mon cœur à défendre les gens contre l’injustice ne se limitait pas aux pratiquants.
Maître a enseigné :
«…En effet, ils ne pouvaient pas voir les choses dans leurs relations de cause à effet, c’est-à-dire qu’ils ne pouvaient pas savoir si une affaire est bonne ou mauvaise, ni quels étaient les liens de causalité. Un pratiquant moyen n’a pas un niveau assez élevé et n’est pas capable de voir tout cela, alors il est à craindre qu’une action bonne en apparence puisse se révéler mauvaise une fois accomplie. » (Conférence Huit de Zhuan Falun)
De ce point de vue, ma mère est comme moi, ainsi, elle n’a jamais reconnu que j’avais tort de me comporter de la sorte. Ce problème était caché plutôt profondément, parce que si j’étais malmené, j’utilisais Dafa pour guider mon comportement et ne pas riposter. Cependant, lorsque les autres étaient malmenés, je pensais qu’il n’était pas faux de les défendre contre l’injustice puisque ce n’était pas égoïste de ma part. Graduellement, j’ai développé cet « héroïsme » imperceptible. En rencontrant un problème, inconsciemment, j’utilisais les méthodes des personnes ordinaires pour le traiter, ce qui faisaient que les pratiquants se sentaient combatifs et en colère plutôt que compatissants. Cela dressait assurément des barrières entre pratiquants.
En regardant en moi, j’ai réalisé que j’étais profondément attaché à la sentimentalité. Ma mère a dit : « Pas une seule personne n’a dit que j’étais très bonne. Cela m’a rendue triste, me demandant pourquoi être gentil n’est pas bon. Maintenant, je comprends que je confondais la gentillesse humaine avec la compassion de Bouddha. » Je me suis souvenu des enseignements du Maître :
« Si vous êtes capable de vous libérer des émotions, plus personne ne pourra vous toucher, la mentalité des gens ordinaires ne parviendra plus à vous émouvoir, c’est la compassion qui prendra leur place, c’est quelque chose de beaucoup plus noble. » (Conférence Quatre de Zhuan Falun)
J’ai dit : « Pas étonnant que je ne puisse pas développer la compassion. Il s’avère que j’étais bloqué par une sentimentalité profonde. Chaque jour, j’étais affecté par les choses ordinaires. J’ai oublié que ce que voulait le coté lucide des personnes ordinaires était d'être sauvé, et non pas pris en pitié. »
Ma mère et moi avons discuté de ce point jusqu’à minuit. Il était l’heure d’émettre des pensées droites. Mon esprit s’est immédiatement calmé. Etant une personne très active, mon esprit n’a jamais été calme à ce point. Je savais que j’avais découvert mon attachement racine et que je m’étais amélioré. C’était la première fois que j’expérimentais la sensation merveilleuse de « Le ciel est clair, le corps transparent » (« Après le kalpa » de Hong Yin)
Regardant en arrière, j’ai découvert que depuis longtemps, je tournais en rond sur le chemin de ma ‘cultivation’, sans découvrir ma sentimentalité. Durant cette période, j’ai aussi étudié la Loi. Pourquoi n’avais-je pas amélioré ma comprehension? Certains pratiquants ont très bien récité la Loi, mais ils ont peut-être aussi trouvé qu’il est difficile de s’améliorer. Maître nous a demandé de regarder en nous? L’avons-nous réellement fait ?
Regarder en soi est un outil magique pour nous améliorer tout en cultivant, et c’est aussi la base permettant de résoudre les problèmes. En réalité, de nombreuses difficultés ne sont juste que des problèmes en surface, et ne comptent pas du tout. Le point le plus important est notre cœur. Notre amélioration dans la ‘cultivation’ est la principale priorité. Si nous suivons les paroles du Maître et regardons en nous à chaque instant, nous n’aurons aucun problème. Si nous rencontrons véritablement des problèmes et regardons en nous, ce ne seront plus des difficultés du tout.
Ce n’est que ma compréhension actuelle. J’espère que les compagnons de pratique indiqueront avec bienveillance quoique ce soit qui puisse être incorrect.
Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2011/2/7/向内找是解决一切问题的根本-235876.html
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