Après que quelques pratiquants de notre région aient été arrêtés illégalement, trois de leurs familles ont décidé de faire appel à un avocat. Tous les pratiquants de la région ont alors eu une discussion et conclu que nous devions secourir ceux qui avaient été arrêtés et utilisé l'opportunité pour clarifier la vérité au sujet du Falun Gong et de la persécution non seulement au public, mais aussi à ceux qui travaillaient au sein du système judiciaire. Nous avons établi un emploi du temps pour que les pratiquants puissent émettre des pensées droites en permanence.
La première rencontre avec l'avocat a été un échec, le PCC l'avait menacé et il est parti avant même d'avoir rencontré ses clients. Nous avons échangé et trouvé nos attachements au résultat et à la dépendance envers l'avocat, bien que nous savions que les pratiquants sont les acteurs principaux de l'évènement. Plus le temps passait, plus les pratiquants commençaient à se relâcher dans l'émission des pensées droites. Plus de la moitié des pratiquants ont pensé, "Même si je n'émets pas les pensées droites, d'autres le font donc ce n'est pas un problème d'en sauter quelques unes."
Les pratiquants ont changé leur façon de penser après être devenus clairs sur la Loi. Chaque personne coopérait avec le groupe entier et prenait sa propre part de responsabilité. Lorsque l'attachement de quelqu'un aux résultats faisait surface, d'autres devaient lui rappeler, "Si nous voulons que cette affaire progresse, nous devons simplement regarder si nous coopérons bien entre nous." Une fois, une pratiquante qui devait émettre la pensée droite à une heure du matin s’est réveillée trop tard. Lorsqu'elle s'est réveillée, elle a pensé, "Nous travaillons comme un seul corps. Je viens d'échouer. Je ne peux laisser les êtres pervers rester dans mon champ." Elle a alors émis les pensées droites pendant une heure pour réparer son erreur.
Lorsque nous avons entendu que l'un des pratiquants serait jugé deux jours avant la date de son procès, nous avons envoyé une annonce publique et invité le public à assister au procès. De cette façon, ils étaient au courant que le Falun Gong était encore persécuté.
Un jour avant le procès, un pratiquant d'une autre région nous a rappelé de vérifier les arguments de l'avocat. Nous pensions au début que l'avocat avait bien compris les faits au sujet du Falun Gong et plaiderait "non coupable." Cependant, ses arguments montraient qu'il n'avait toujours pas une bonne compréhension de Dafa. Tôt le matin du procès, quelques pratiquants se sont rendus à l'hôtel où l'avocat était descendu. Il leur a dit qu'il était sous une forte pression et que sa licence serait suspendue ou qu'il serait rejeté de la Cour s'il défendait le cas sous l'angle de la liberté de croyance. Après que les pratiquants aient discuté davantage avec lui, l'avocat a dit qu'il allait quand même essayé.
Si l'avocat ne pouvait pas plaider "non coupable", alors sa défense ne nous aiderait pas à clarifier la vérité au public. Lorsqu'il fut quasiment l'heure du procès, de nombreux pratiquants se tenaient à proximité de la Cour pour émettre des pensées droites. Ceux d'entre nous qui avaient parlé à l'avocat un peu plus tôt ce jour là se sont sentis déprimés. En regardant à l'intérieur, à partir du comportement de l'avocat, nous avons réalisé notre peur et notre attachement à vouloir nous protéger nous-mêmes. Nous avons discuté avec d'autres pratiquants et avons décidé de ne pas parler au groupe de notre discussion avec l'avocat. Nous pouvions nous inquiéter de cela, mais nous devions nous concentrer sur l'émission des pensées droites. On nous a dit par la suite que le procès était reporté.
Durant les jours qui ont suivi, chaque pratiquant a regardé en lui-même et découvert de nombreux attachements incluant la peur, l'égoïsme, le fait de s'appuyer sur l'avocat et sur les pratiquants d'autres régions, et de rechercher des résultats.
Le jour du procès, quelques pratiquants sont allés directement au tribunal, et d'autres dans des endroits sûrs pour que d'autres pratiquants puissent émettre les pensées droites à proximité du tribunal. Nous avons tous émis des pensées droites pendant longtemps ce jour-là afin d'éliminer les facteurs pervers présents derrière les personnes du système judiciaire.
L'avocat a compris la vérité au sujet du Dafa et mentionné dans sa défense qu'il n'y avait rien de mal à avoir des croyances spirituelles. Après le procès, la famille du pratiquant détenu nous a dit qu'elle était très satisfaite de la défense de l'avocat. L'avocat nous a dit que, bien que la sécurité était extrêmement stricte, sa défense n’avait jamais été interrompue. Le pratiquant détenu a pu plaider lui-même "non coupable". Sa famille a même entendu un policier dire, "L'avocat a très bien défendu le cas."
Quelques responsables du comité résidentiel ont assisté au procès. Un voisin du pratiquant lui a dit, "Ma belle-sœur a dit que vous n'aviez rien fait de mal en pratiquant le Falun Gong. Vous n'avez pas violé la loi. C'est la police qui a violé la loi."
De nombreux pratiquants ont ressenti qu'ils avaient progressé durant le processus de coopération de l'ensemble des pratiquants. Peu à peu, de plus en plus de pratiquants sont sortis pour aller clarifier la vérité au fur et à mesure que leurs notions humaines étaient éliminées. Dans le passé, certains étaient effrayés lorsqu'ils voyaient une voiture de police ou un agent, mais maintenant ils peuvent se rapprocher pour émettre des pensées droites. Auparavant, un pratiquant âgé avait raconté au pratiquant arrêté qu'il tremblait de peur à l'idée de se rendre au département de police pour demander la libération du membre de sa famille. À présent, il peut se rendre au département de police pour aller parler du Falun Gong.
Le jour du procès, on a demandé à l'avocat de venir plus tôt. Lorsqu'il est arrivé là, un fonctionnaire du tribunal lui a montré son téléphone portable, "Regarde, mon téléphone a quasiment explosé avec tous les coups de téléphones des pratiquants." Il lui a montré aussi notre "note" destinée au public en disant, "[Les pratiquants] l'ont même envoyée à mon domicile. Ils ont invité chaque personne de la ville pour venir assister au procès. Nous sommes sous une forte pression. Sans la pression de nos supérieurs, nous ne nous serions pas occupés de ce cas." Lorsque l'avocat a vu le juge, le juge lui a dit, "Le Falun Gong doit être vraiment bon. Sinon, pourquoi tant d'intellectuels le pratiqueraient-ils?"
Malheureusement, il y a quelques domaines qui nécessitent encore d'être améliorés. Le juge a une nouvelle fois condamné illégalement le pratiquant et l'a envoyé dans une prison d'une autre région. Bien que les membres de la Cour, juge inclus, aient compris la vérité au sujet de Dafa dans une certaine mesure, ils ont quand même participé à la persécution de nos compagnons de pratique à cause de leur peur du PCC. Nous surveillerons de près la persécution, la dénoncerons, et aiderons nos compagnons de pratique à revenir pour sauver davantage d'êtres sensibles.
Nous aimerions exprimer notre gratitude au Maître pour nous avoir donné la chance de nous améliorer comme un seul corps afin de sauver les êtres. Merci aux pratiquants d'outre-mer, car vos appels téléphoniques ont été une sérieuse force de dissuasion pour les malfaiteurs et ont aussi sauvé des êtres ayant des relations prédestinées. Merci aux compagnons de pratique des autres régions. Lorsque nous avions des difficultés, vous nous avez offert votre aide de façon désintéressée sur la base de la Loi.
Version chinoise disponible à http://www.minghui.org/mh/articles/2011/1/2/交流--记一次整体配合营救同修的经历-234264.html
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