J’ai commencé à pratiquer Falun Gong en 1997. Je travaille dans un tribunal. Depuis le premier jour où j’ai commencé à étudier Zhuan Falun, j’ai gardé la Loi à l’esprit.
Shifua enseigné:
" Je vais vous dire une vérité: tout le processus de cultivation et de pratique d’une personne consiste à abandonner sans cesse ses attachements humains. » (Zhuan Falun)
Pendant plus d’une décennie, je me suis rappelée à moi même que je suis une pratiquante sous la protection du Maître. Je suis les paroles du maître sans compromis. Une étape à la fois, j’ai voyagé sur le chemin de ‘cultivation’ jusqu’à ce jour. Comme je le vois, la ‘cultivation’ peut être aussi difficile que facile selon ce que vous en faites. Elle peut devenir solennelle, relaxante, et joyeuse en même temps. J’aimerai partager mon humble point de vue avec le Maître et les compagnons de pratique de Falun Gong. Sil vous plait, veuillez pointer tout ce qui est inapproprié.
1. Eliminer les attachements à la renommée, au gain matériel et à l’émotion
Au début de l’été 1997, je travaillais très dur pour être transférée dans une région différente de façon à ce que mon époux et moi puissions vivre ensemble. J’avais des relations et accomplissais toutes les tâches difficiles. J’étais sur le point de recevoir un ordre de transfert, lorsque je suis rentrée à la maison le 11 juin afin de célébrer l’anniversaire de mon père et obtenir une copie de Zhuan Falun. Je l’ai lu de bout en bout de 09h du matin jusqu’à 05h le lendemain matin. Bien que je n’en aie pas eu une compréhension complète, j’étais époustouflée. J’avais l’impression que c’était quelque chose que je cherchais, et que j’avais finalement compris la signification de la vie. J’ai décidé d’abandonner le fait d’obtenir une mutation professionnelle et de laisser faire le destin. A cette époque, mon époux et moi vivions encore dans deux villes différentes, mais je n’avais ni regrets ni plaintes.
En tant que pratiquante de Falun Gong, je dois suivre inconditionnellement les principes de ‘cultivation” d'Authenticité-Compassion-Tolérance. Dans le passé, j’avais un tempérament colérique, je me battais avec mon époux recourant même à la violence. Après avoir commencé à pratiquer Falun Gong, ce fut le tour de mon époux d’avoir mauvais caractère, et il me frappait même de temps en temps. Au début, j’ai tenté de raisonner avec lui, mais j’ai alors réalisé que les conflits étaient des opportunités pour que je me cultive. le maître (shifu) nous a demandé de ne pas riposter. Ainsi, je me suis souvenue des paroles du Maître lorsque mon époux se mettait en colère sans raison apparente.
Shifu a enseigné:
" Le Ren est le point crucial pour élever le Xinxing. Le Ren avec au cœur la colère et la haine, avec au cœur le sentiment de l'injustice, avec des larmes retenues, c'est le Ren des gens ordinaires avec l'attachement à leurs craintes, n'éprouver aucune colère et aucune haine, n'avoir aucun sentiment d'injustice c'est le Ren du pratiquant." [Qu’est-ce que l’endurance (Ren) ?"de 'Points essentiels pour un avancement assidu'.]
J’ai commencé à chercher inconditionnellement mes attachements. Au début, j’ai supporté mon époux avec des larmes et de la haine, mais finalement j’ai réussi à l’endurer inconditionnellement. Peu après avoir commencé la pratique du Falun Gong, je donnais à manger à mon enfant lorsque mon époux a m'a soudain jeté à la tête un bol de bouillie de maïs chaud et un wok chaud de sauté de chou . J’ai gardé mon calme, changé de chemise et me suis lavée les cheveux. Je n'ai ressenti aucune douleur, bien que mon cou et mes épaules étaient un peu rouges et avaientdes ampoules. J’ai réalisé que Shifu avait enduré la plus grande partie de la douleur pour moi.
En 1999, je me suis rendue à Pékin à quatre reprises pour exercer mes droits constitutionnels et demander justice au nom du Falun Gong. Lorsque je suis partie lors des deux premiers voyages, mon époux a été pris de court et n’a pas pu m’arrêter. Alors que j’étais sur le point d’entreprendre le troisième , il a découvert ma tentative, m’a frappée à terre, j’ai vu des étoiles suite au choc. Puis, je me suis calmée, me suis assise lentement, et ai décidé de rester assise par terre tout en prenant Zhuan Falun de mon sac et j'ai commencé à le lire. Mon époux a alors commencé à se sentir mal. Il m’a relevée et m’a mise au lit.
Mon époux travaille dans le domaine légal. Il a été gravement empoisonné par le Parti communiste chinois (PCC). Au cours de la décennie passée, j’ai tenté de lui clarifier les faits au sujet de Falun Gong, mais il se mettait toujours en colère. Il me battait pour les problèmes les plus futiles. Une fois, il s’est agenouillé de force sur moi, me brisant deux côtes, cependant je ne lui en ai tenu aucune rigueur. Je le considérais toujours avec un cœur de compassion.
Un jour, j’ai laissé accidentellement une copie de l'Hebdomadaire Minghui sur la table, et lorsqu’il l’a vue, il s'est mis dans tous ses états. Il l’a prise et jetée à la poubelle. Lorsque je lui ai demandé de ne pas agir ainsi, il a commencé à crier et à me frapper en disant : " Les autres familles vivent bien, mais tu me crée des problèmes. Tu ruineras ma carrière ! " Je lui ai expliqué : J’ai reçu plus d’honneurs et de récompenses depuis que j’ai commencé à pratiquer Falun Gong. Je n’ai pas détruit ma carrière en pratiquant le Falun Gong. Pourquoi détruirais-je la tienne ? Cesses ces inepties. Notre fils sera bientôt de retour à la maison. Il est temps pour moi de cuisiner pour vous deux. Cepandant, il ne voulait pas entendre raison. Il a éteint toutes les lumiéres et a menacé que personne ne mangerait si je n’obéissais pas à " mon homme." J’ai ri dans le noir, pensant : " Je m’occupe de tout dans la maison, cependant tu t’appelles toi-même ‘l’homme’ disant que je dois t’écouter ? Je n’écoute que mon Maître ! " Plus tard, après y avoir réfléchi, j’ai réalisé que rire révélait que je n’avais pas suffisamment de compassion pour lui.
Ce soir-là, mon fils a exprimé ses sentiments au sujet de son père. Mon fils étudie souvent la Loi (Fa) ensemble avec moi. Je lui ai déclaré: " Ton père ne pratique pas Falun Gong. Il n’est pas facile pour lui de s’accommoder avec notre style de vie. Ton père surveillant tout à la maison, aucun de nous ne doit se relâcher. De plus, notre maison constitue aussi un environnement de cultivation. Ton pére a créé des opportunités pour que nous cultivions notre xinxing. Nous devons être plus attentionnés à son égard et le sauver. Nous devrions l’amener à Falun Gong. " Mon fils a accepté ce point.
Une fois, une compagne de pratique m’a dit : " Le test le plus difficile pour un pratiquant est d’abandonner le gain personnel et l' attachement à nos enfants. " Lorsque j’ai entendu cela, je ne pensais pas qu’il soit difficile d’enlever mon attachement à mon fils. J’ai pu partir en laissant mon bébé de deux ans pour me rendre à Pékin, sans hésitation. Je savais que ma famille veillerait sur lui si je partais, mais je ne pourrais vivre sans Falun Gong.
Le gain personnel a été un grand défi pour moi. Avant que mon fils n’aille à l’école élémentaire, ma belle-sœur a promis de me vendre un appartement prés d’une école élémentaire prestigieuse pour 90000 yuans, mais elle a ensuite retiré son offre parce que le prix du marché avait grimpé. J’étais plutôt bouleversée. Mon beau-frère a aussi refusé de me rendre les 50000 yuans que je lui avais prêtés deux ans plus tôt. En fait, il refusait d’admettre m'avoir jamais empreinté d'argent. J’étais très bouleversée. J’ai annoncé à mon mari : " Ta mère vit avec nous et je ne me suis jamais plainte. Ton frère et ta sœur ont profité de nous, et elle est votre mére à tous les trois. Je pense qu’il est temps que ton frére et ta belle-sœur en partagent la responsabilité ! " Mon mari n’a pas soulevé d’objections. J’ai tenté d’envoyer ma belle-mère chez son fils et sa fille, mais aucun des deux n’a voulu la prendre chez eux.
Un jour, mon fils est rentré à la maison pour trouver ma belle-mère en larmes. Il a dit : " Maman, pourquoi rends-tu grand-mère triste ?" Si tu la traites de cette façon, comment peux-tu t’attendre à ce que je ne te traite pas de la même façon lorsque tu seras âgée ?" Je me sentais déjà mal à son sujet, mais là, ça a été encore pire. Je lui ai expliqué la raison pour laquelle je voulais l’envoyer chez ses autres enfants. Puis, je me suis excusée auprès d’elle. " Tant que votre autre fils et votre fille n’y voient pas d’objections, ma maison sera la vôtre " lui ai-je dit. Elle a accepté mes excuses, mais je me sentais horrible en tant que pratiquante. Je pensais : " En tant que pratiquante, comment ais-je pu abandonner ma belle-mère pour un gain personnel ? " J'avais laissé tomber Shifu. Après quelques jours, j'ai pu enlever tous ces intérêts matériels de mon esprit.
Il y a un autre test que j’aimerai partager. En octobre 2000, cinq policiers du canton sont venus chez moi dans la ville. Le fils d’une compagne de pratique avait dit à la police, en échange de la libération de sa mère, que celle-ci avait obtenu tous les matériaux de Falun Gong de moi. La police venait pour m’arreter illégalement. Dans mon cœur, je savais que cela était causé par mon attachement au gain matériel. Peu de temps avant que je rénove ma maison, un compagnon de pratique avait trouvé un entrepreneur qui devait acheter le matériel. Ce dernier trouvait que j’étais très naïve et m'a facturé le double des dépenses réelles. J'étais bouleversée en découvrant qu'on avait profité de moi. J’ai dit : " J’abandonne la pratique du Falun Gong. On profite toujours de moi lorsque je suis les principes d’Authenticité-Compassion-Tolérance. "
J’ai déclaré à la police: " Si vous n’étiez pas venus, j’aurais cessé de pratiquer Falun Gong. Maintenant, je suis déterminée à cultiver jusqu’à la plénitude ! " La police m’a arrêtée et incarcérée dans un centre de détention du canton pendant plus de 70 jours. Je n’ai pas renoncé au Falun Gong oralement ni par écrit, mais je ne m’attendais pas après ma libération à ce que le département de la propagande du canton amène des journalistes TV au domicile de mes parents pour m’interroger. J’ai refusé d’être interviewée et les ai blâmés. Après cela, ma famille entière a été indignée, et ils se sont tous précipités sur moi pour me battre et me donner des coups de pieds. Ma propre mère m’a saisi les cheveux et a tenté d’écraser ma tête contre un rocher. Mon père a crié : " Notre famille entière a été révolutionnaire ! Comment peux-tu être contre-révolutionnaire ?! J’aurais plutôt dû te briser les jambes et te maintenir en résidence surveillée plutôt que de te voir nous embarrasser ainsi ! " Mon jeune frère a pointé son doigt dans ma direction et a dit : " Tu as ruiné notre famille ! " J’ai évité leurs attaques et répondu à mon frére : " Ruiner notre famille ? Seules les familles qui persécutent Falun Gong seront ruinées et condamnées à l’enfer ! " Soudain mon frère a semblé malheureux, comme un ballon de football dégonflé. Le reste de ma famille est aussi restée silencieuse. Pendant longtemps, j’ai ressenti beaucoup de rancœur et même de la haine envers eux.
Presque tous les membres de ma famille étaient des cadres du Parti communiste chinois (PCC), mais sont néanmoins des êtres sensibles attendant d’être sauvés ! De plus, ils ont été victimes de la propagande de haine du PCC contre Falun Gong. Le coté lucide de leur vraie nature ne voulait pas me traiter de la sorte, et je devais les sauver. J’ai décidé de passer l’éponge. Maintenant, je suis véritablement gentille envers eux. Je prête attention aux vies et à l’éducation de mes nièces et neveux, leur offrant des cadeaux si je trouve quelque chose de bon pour eux. J’ai fait de mon mieux pour suivre les principes d’Authenticité-Compassion-Tolérance. Selon nos coutumes locales, les enfants devraient veiller sur leurs parents. Le domicile de mes parents était trop ancien et décrépi pour y vivre, mais mes deux frères n’y prêtaient pas attention. J’ai donné plus de 100 000 yuans à mes parents pour qu’ils achètent une nouvelle maison. Ma sincérité et mes actes ont touché ma famille. Ils ont été témoins de la bonté d’un pratiquant de Dafa. De plus, je leur clarifie souvent les faits à propos de Falun Gong. Maintenant, ma famille entière a quitté le PCC et les ligues de jeunesse affiliées dont ils étaient autrefois membres. Mes parents ont aussi commencé à pratiquer Falun Gong.
Je remercie sincèrement Maître et Falun Gong pour m’avoir tant donné. Si cela n’avait pas été pour Falun Gong, j’aurais été piégée dans les conflits personnels, la colère, les émotions et les intérêts matériels. J’aurais été totalement corrompue dans ma carrière et me serais ruinée en créant beaucoup de karma. Je n’ai pas besoin de vivre dans un temple pour cultiver. Tant que nous nous considérons nous-mêmes comme des pratiquants et maintenons notre xinxing, la ‘cultivation’ peut être simple, détendue et joyeuse !
2. Clarifier les faits pour sauver les personnes de ce monde
Après que mon fils soit entré au jardin d’enfant, j’ai commencé à clarifier les faits au sujet de Falun Gong et du PCC à ses professeurs et parfois, les emmenais diner. L’époux de la professeure de mon fils au collège travaille dans une prison. J’ai appris, de notre conversation qu’il entretenait de bonnes relations avec la direction du camp de travaux forcés local pour femmes. J’ai décidé d’entrer en contact avec la direction du camp par son entremise pour leur clarifier les faits et améliorer l’environnement pour les compagnes de pratique emprisonnées .
Un jour, je l’ai appelé chez lui. Il avait vu mon vélo et a blagué : " Un juge président sans quatre roues ? " J'ai souri et dit : " Une voiture est trop chère à entretenir. " ll a continué :" N’es-tu pas capable de t’offrir un véhicule ? Vous, les juges empochez tout le temps des pots-de-vin. " Le sourire a diminué sur mon visage. J’ai expliqué avec dignité : " Seul le PCC fait de telles choses. Ils prennent des pots-de-vin, extorquent et volent les deniers publics. Je suis les principes d’Authenticité-Compassion-Tolérance. L'enseignant du Falun Gong nous a appris à penser aux autres, a être désintéressés, altruistes. Je suis fière de déclarer que je n’ai jamais pris de pots-de-vin ou volé les contribuables depuis que je pratique Falun Gong. " Mais il a répondu : " Il n’y a rien de mal à prendre de l’argent pour le travail que tu accomplis pour les autres." J’ai rétorqué : " Je considère comme une insulte de recevoir des cadeaux ou des pots-de-vin pour faire mon travail. Le PCC a instillé la théorie de l’athéisme dans les esprits du peuple chinois, et, en conséquence, les gens ne croient plus en la rétribution karmique. Les gens en Chine perdent toute moralité. Les employés du gouvernement sont corrompus. La société entière est devenue incroyablement dépravée. Seul Falun Gong peut apporter une terre pure. Seul Falun Gong peut restaurer la moralité dans la société chinoise. " Mon discours m'a valu un regard d’admiration de sa part, ainsi que des autres personnes présentes. Il a alors été d’accord pour quitter le PCC et ses deux ligues étudiantes affiliées. Il a aussi offert son aide devais-je en avoir besoin dans le futur.
Je n’ai pas cessé de clarifier les faits, depuis que le PCC a débuté sa propagande haineuse contre Falun Gong et Shifu en 1999. Au début, je ne savais pas ce que signifiait clarifier les faits. Je savais simplement que tout ce qui concernait Maître (shifu) dans la propagande du PCC était complètement faux, et qu’il n’y avait rien de mal à vouloir suivre les principes Authenticité-Compassion-Tolérance du Falun Gong. J’étais résolue à ce que les personnes sachent que la propagande contre Falun Gong ne contenait que des mensonges pour inciter les gens à la haine .
En octobre 2000, j’ai été arrêtée pour ma pratique de Falun Gong. Alors que j’étais emmenée dans un centre de détention, j’ai refusé de répondre aux questions. J’ai déclaré aux agents : "Je n’ai commis aucun crime en suivant les principes Authenticité-Compassion-Endurance. Vous persécutez les bonnes personnes. Vous êtes ceux qui commettez des crimes. " Le directeur a pris une arme à feu et l’a pointée dans ma direction, me menaçant : " Un mot de plus et je vous tue. " J’ai fais un pas en avant et montré mon cou : " Allez-y. Tuez-moi. Tuez-moi ici ! " Le directeur était effrayé, a rangé l’arme et est devenu pale.
Après avoir été jetée dans une cellule, j’étais souvent témoin de détenues se battant pour des questions futiles. Je partageais avec elle ce que j’avais appris des livres de Falun Gong et leur récitais ce dont je me souvenais. Je leur enseignais aussi les cinq séries d’exercices de Falun Gong. Bientôt, elles ont appris à tolérer et à se pardonner. Elles ont aussi commencé à bien s’entendre. Une femme était détenue pour 15 jours pour avoir été impliquée dans une bagarre. Le jour de sa libération, elle a demandé à partager son dernier repas avec chacune et a pleuré en partant. Un employé a commenté : " C’est ce qui est le plus curieux. Je n’ai jamais vu quelque chose comme cela dans le centre de détention ! " Plus tard, les agents ont demandé à me voir dans le bureau et m’ont demandé : " N’enseignez pas Falun Gong aux seules détenues. Vous devez aussi nous l'apprendre et nous en parler" J’ai commencé à leur enseigner ce qu’était réellement Falun Gong et leur ai montré les exercices. Bientôt, ils m’ont transférée dans une cellule de confinement solitaire plus spacieuse et plus confortable. Ils m’ont aussi trouvé une copie de Zhuan Falun et m’ont permis d’étudier la Loi et de pratiquer les exercices de Falun Gong.
Un jour, le centre de détention a acheté un pot de lait dont la date de péremption était expirée. Je me suis approchée d’un membre de l’équipe disciplinaire et lui ai suggéré : " S’il vous plait, goutez le lait. S’il n’a pas tourné, je le paierai. S’il a tourné, veuillez s’il vous plait, remplacer tout le lait par un pot frais. " Finalement, chacun a eu du lait frais. Après que cela se soit su, les cris de " longue vie au Falun Gong ! "ont été entendus dans la division des hommes, suivis par la division des femmes.
Après avoir été libérée du centre de détention, j’ai effectué deux choses. D’abord, je suis allée voir mon employeur et quitté le PCC. J’ai cessé de donner des frais d’adhésion au PCC ou assisté à des activités du PCC. Ensuite, j’ai demandé un remboursement des 5000 yuans d'amendes qu'ils avaient collectés en me mettant dans le centre de détention.
Je n’ai commis aucun crime en ayant une foi spirituelle personnelle en Falun Gong. J’ai été illégalement arrêtée pour ma foi personnelle. Pourquoi aurais-je dû payer quoique ce soit ? Je me suis dit que mon argent devait m’être remboursé sans quoi ce serait une mauvais relation karmique pour ceux qui l’avaient pris. Je me suis rendue au Bureau de la sécurité publique du canton, au comité politique et légal, au Congrès du peuple dans le canton, à l’Association politique du canton, et dans toutes les autres agences politiques et légales associées à la persécution de Falun Gong. Chaque fois, j’ai demandé à rencontrer la direction et leur ai clarifié les faits au sujet de Falun Gong. Finalement, je leur ai donné un ultimatum. : " Je ne ferai qu’une seule autre visite pour récupérer mes 5000 yuans. Si je n’obtiens pas de remboursement dans les deux semaines, j'irai à nouveau à Pékin faire appel. De plus, j’engagerai une action en justice contre vous tous ! " Dans les dix jours, j’ai obtenu un remboursement total de 5000 yuans. Au cours du processus, j’ai aidé de nombreux cadres du PCC à comprendre la vérité au sujet de Falun Gong.
Depuis que le PCC a commencé à réprimer Falun Gong, le 20 juillet 1999, j’ai clarifié les faits partout où je me suis rendue. Un jour, j’ai appelé le président du Bureau 610 pour clarifier les faits. Il a menacé : " Vous allez partout expliquant aux gens que Falun Gong est bon et que le PCC est mauvais. Pourquoi ne demandez-vous pas à votre employeur de vous envoyer dans un centre de lavage de cerveau provincial pour nettoyer votre esprit ? " J’ai demandé : " Savez-vous ce qu’il y a dans ma tête ? " Il n’a pas répondu et j’ai repris : " Ma tête est pleine d’Authenticité-Compassion-Tolérance. Si vous me faites subir un lavage de cerveau, qu’est ce qu’il y restera ? " Ensuite, je lui ai clarifié les faits au sujet du Falun Gong et lui ai expliqué les principes de la rétribution karmique. Nous sommes devenus bons amis, et il a quitté le Bureau 610. Actuellement, il est mon employeur. Il y a quelques jours, lui et moi nous sommes rendus dans un village pour une affaire judiciaire. Nous devions nous rendre auprès du secrétaire du PCC du village pour de l' aide. Avant de partir, j'ai donné des matériaux de clarification des faits au secrétaire, et il a quitté aujourd'hui quitté le PCC.
Dans mon entourage, tous savent que je pratique Falun Gong. En fait, je clarifie les faits publiquement. Tous mes collègues ont quitté le PCC et ses ligues étudiantes affiliées. Un jour, un juge en chef assistant est venu dans mon bureau et un de mes collègues lui a dit en blaguant : " Chef, nous l’avons quitté grâce au juge président. L’avez-vous fait ? " Il a semblé confus et a demandé : " Quitter quoi ? " J’ai répondu avec un sourire : " Pourquoi ne finissez-vous pas d’abord votre travail ? Je vous expliquerai plus tard. " Puis, j’ai trouvé une opportunité pour lui expliquer les faits, et il a été d’accord pour quitter le PCC et ses ligues étudiantes affiliées.
Depuis que j’ai débuté la pratique de Falun Gong, il s’est écoulé plus d’une décennie. J’ai suivi les principes de ‘cultivation’ Authenticité-Compassion-Tolérance de Falun Gong au travail et, en conséquence, j’ai reçu une myriade d’honneurs. J’ai reçu de nombreux cas difficiles, mais personne n’a tenté d’appel pour les cas que j’ai présidé. En fait, de nombreux cas se sont terminés par des réconciliations au tribunal. Pour chaque cas que je préside, je dis au plaignant et à l’accusé que je pratique Falun Gong et que je suis les principes de ‘cultivation’ d’Authenticité-Compassion-Tolérance de Falun Gong, que je prends des décisions basées sur les faits et leur demande de ne pas choisir des moyens sournois pour influencer mon verdict. Je leur assure que chacun est égal devant la cour, et je leur demande de dire la vérité. Ensuite, je leur explique ce qu’est Falun gong, ce qu’est vraiment le PCC, et ce qu’est la rétribution karmique. Normalement, il s’en suit que les conflits sont harmonieusement résolus.
Une affaire concernait un accident de la circulation au cours duquel la plaignante avait été heurtée par une voiture. Elle souffrait d'une grave fracture du fémur, mais l’accusé refusait de payer les dépenses médicales. Un jour, j’ai entendu cette femme crier dans la salle du tribunal et j’ai demandé à la voir dans mon bureau. Puis, j’ai découvert qu’elle pensait ne pas avoir de chances de remporter l’affaire parce qu’elle ne pouvait me donner de pots-de-vin, ainsi, elle avait décidé de crier dans la salle du tribunal pour attirer l’attention des gens. Je lui ai expliqué mes principes et les bénéfices de la pratique de Falun Gong. Je lui ai aussi donné des matériaux de clarification des faits au sujet de Falun Gong. Elle a alors décidé d’abandonner sa plainte et a commencé à pratiquer Falun Gong avec son fils.
Une affaire concernait un conflit au sujet d’un contrat engagé par un jeune homme dans la trentaine contre le bureau alimentaire du canton pour ne pas avoir payé 260000 yuans de frais de contrat. J’ai expliqué au plaignant ce qu’était Falun Gong et lui ai donné des matériaux de clarification des faits. Après une semaine, il m’a annoncé avoir retiré sa plainte, et j'étais stupéfaite. Il a dit : "J’ai récité dans mon cœur ‘Falun Gong Hao [Falun Gong est bon]’ et ‘Zhen-Shan-Ren Hao [Authenticité-Compassion-Tolérance est bon]’ chaque jour. J’ai passé une bonne semaine et gagné beaucoup d’argent. J'aurais pu facilement gagner 260000 yuans durant tout le temps que j’ai passé dans cette action en justice, ainsi, j’ai décidé de la retirer. "
Il y a de nombreuses histoires similaires, mais il y eu quelques exceptions. Un jour, un homme de ma ville natale a appelé et demandé à me voir. Lorsque cela s’est fait, il m’a emmenée dans un restaurant tout proche. Il s’est avéré qu’il avait perdu son œil gauche lorsqu’une bouteille de bière avait explosé, et il avait décidé d’engager une action en justice contre le fabriquant de bière et m’a demandé de " m’occuper de son cas." Je lui ai clarifié les faits au sujet de Falun Gong et lui ai suggéré de commencer à pratiquer. Après le diner, bien que j’ai insisté pour régler la note, il a payé. Le fabriquant de bière l’a compensé de 10000 yuans, mais il pensait que cela n’était pas suffisant et a demandé un expert judiciaire. L’expert judiciaire a alors décidé que l’accident était causé par une utilisation incorrecte, ainsi, mon jugement ne lui a pas été favorable. Un jour, il a fait irruption dans le tribunal et commencé à me réprimander devant 17 personnes. Il a dit que je lui avais parlé de Falun Gong, lui avais demandé de pratiquer Falun Gong et avais payé son diner. Je suis restée très calme et ai dit : "Vous pouvez m’insulter mais ne dîtes pas de mal de Falun Gong. Vous avez perdu votre œil gauche. S’il vous plait, protégez votre œil restant [de la rétribution karmique]." Lorsque je l’ai accompagné dehors et en revenant dans la salle du tribunal, j'ai parlé à chacun de son cas. Ils ont tous levé le pouce et quelqu’un a commenté : " Maintenant, je sais que les gens qui pratiquent Falun Gong sont droits !"
Une autre affaire avait duré pendant plus d’une décennie avant de parvenir à mon niveau. Le plaignant était le comité du village et les accusés étaient 17 ménages paysans. Le comité du village avait demandé aux fermiers de payer des frais de contrats accrus, mais les fermiers ont refusé. Le plaignant n’était pas heureux du verdict du premier niveau et des niveaux intermédiaires du tribunal. Je fus heureuse que mon chef m’ait assigné ce cas, parce que j’avais la possibilité de clarifier les faits à de nombreuses personnes, y compris les personnes du comité du village. Je me suis rendue dans le village en véhicule de police avec un ensemble de matériaux de clarification des faits. Une fois arrivée, j’ai mis beaucoup de matériaux aux intersections principales. Puis, je suis arrivée dans le comité du village. Quatre cadres du bureau partaient juste pour aller déjeuner, et ils m’ont invitée à me joindre à eux. Lors du repas, ils ont commencé à parler de l’affaire et à insulter le PCC. J’ai saisi l’opportunité de leur dire ce qu’est réellement le PCC et la vérité au sujet de Falun Gong. Ils étaient toute ouïe, mais la présidente du comité des femmes, qui cuisinait à l’extérieur, a demandé à tout le monde de partir. Elle leur a dit : " Elle n’est pas véritablement du tribunal. Ne l’écoutez pas." Je n’ai pas répondu et continué à déjeuner. Cela leur a pris un long moment avant qu’ils ne reviennent à la table. J’ai deviné qu’ils étaient partis vérifier mon identité et leur ai demandé en blaguant : " Vous n’êtes pas réellement de bons cadres dans lesquels les villageois peuvent avoir confiance, parce que vous ne voulez rien écouter d’Authenticité-Compassion-Tolérance. " Ils ont répondu : " Ce n’est pas vrai !" A mon retour, mon employeur a confirmé que le comité du village avait appelé afin de vérifier mon identité. J’ai convoqué les 17 ménages au tribunal et leur ai parlé de Falun Gong, puis j'ai convoqué le comité du village au tribunal et leur ai dit : " Les fermiers constituent une classe non-privilégiée de la société chinoise. Le comité du village n’obtiendra pas beaucoup d’argent de leur part. Ne luttez pas pour de modiques sommes d’argent avec les personnes du peuple. Acceptez les frais du contrat original." Ensuite, je leur ai expliqué que le PCC rencontrera sa rétribution karmique, et qu’il est important de délier ses liens avec lui. Les cinq cadres du village ont décidé de quitter immédiatement le PCC et ont abandonné les poursuites.
Les pratiquants de Falun Gong dans mon canton ont été très diligents dans la ‘cultivation’ et dans la clarification des faits au sujet de Falun Gong. Nous nous coordonnons bien en divisant le travail parmi nous. Nous avons visité de nombreux villages et clarifié les faits aux gens face à face.
En octobre 2009, quatre compagnons de pratique de Falun Gong et moi, nous sommes rendus sur un site touristique dans les montagnes pour y clarifier les faits. Les domiciles des villageois étaient dispersés dans les montagnes, ce qui nous a rendu difficile de les atteindre. Nous cinq, nous sommes divisés en trois groupes, et je me suis réservé les ménages du sommet de la montagne. Alors que je clarifiais les faits, un compagnon de pratique au pied de la montagne m’a appelée disant qu’une compagne de pratique avait été arrêtée. Je leur ai demandé de partir sans moi et que je m’occuperais du reste. J’ai distribué les matériaux aussi rapidement que possible et suis descendue. J’ai vu un véhicule de police qui me poursuivait, mais il s’agissait d’un terrain difficile pour un véhicule. Le policier est descendu du véhicule et m'a poursuivie à pied. Il criait : " Où courez-vous? Où sont vos matériaux ? " Je suis revenue sur mes pas et ai répondu: “J’ai distribué tous les matériaux. Si vous voulez une copie, je peux vous en trouver une. " Il est resté sans voix. J’ai continué: " Je viens du tribunal du canton. Allons au poste de police. Ouvrez-moi la porte, s’il vous plait, je dois me réchauffer. "
Lorsque je suis arrivée au poste de police, j’ai vu la pratiquante arrêtée, mais je n’ai pas déclaré à la police que je la connaissais. J’ai clarifié les faits aux agents de police et leur ai demandé de la libérer, en vain. Lorsqu’un bus est arrivé, je suis montée dedans et ai clarifié les faits aux passagers. Environ huit d’entre eux ont décidé de quitter le PCC et ses ligues étudiantes affiliées. Dés que je suis revenue, un compagnon de pratique m’a ramenée en voiture au domicile du responsable du Bureau de la sécurité publique. Nous avons rencontré quelques interférences sur la route, le temps étant venteux et sombre. Une fois au domicile du responsable du bureau de la sécurité publique, son épouse s’est plainte, mais j’y étais indifférente. Le responsable du bureau de la sécurité publique nous a affirmé que la pratiquante avait été envoyée dans le centre de détention d’un canton voisin. Nous sommes arrivés dans le centre de détention, le lendemain, et ils nous ont dit qu’elle avait été condamnée à 15 mois dans le camp de travaux forcés pour femmes de l’agglomération. Ce soir-là, je me suis rendue au bureau du responsable adjoint de la sécurité publique. J’ai signalé qu’aucune loi en Chine ne soutenait ce qu’ils avaient fait et j’ai clarifié les faits au sujet de Falun Gong. Le chef adjoint a quitté le PCC. Après coup, je me suis sentie coupable et ai pensé que j’aurais dû rester avec la pratiquante arrêtée et affronter le test ensemble avec elle.
Pendant ces onze dernières années, le travail de clarifier des faits est devenu une partie de ma vie. Un jour, je conduisais en direction de la ville juste après une averse, lorsqu’un camion m'a soudain doublé et a bloqué la route. Je n’avais aucune idée de ce qui se passait. Un jeune homme est sorti du camion et a secoué sa chemise mouillée en criant avec colère : " Etes-vous aveugle ? Pourquoi ne regardez-vous pas où vous conduisez ? Je lavais ma voiture lorsque vous m’avez complètement éclaboussée." Je me suis excusée et j’ai dit avec sérieux : "Je ne l’ai pas fait exprès. Comment puis-je réparer ? Souhaitez-vous de l’argent ou de nouveaux vêtements ? " Il semblait embarrassé, et je lui ai clarifié les faits et l’ai persuadé de quitter le PCC. Il a demandé mon numéro de téléphone avant que nous nous quittions. Alors que j’étais presque en ville, il m’a appelée et m’a dit : " Ainsi, c’est votre véritable numéro de téléphone. Je pensais que vous pourriez m’avoir donné un faux numéro. " J’ai répondu : " Je suis les principes Authenticité-Compassion-Tolérance. Pourquoi vous aurais-je menti ? " Il a dit avec enthousiasme : "Que ça vous plaise ou non, je suis votre ami. Je vous appellerai lorsque je serai en ville. "
Falun Gong m’a tant donné.
Le PCC a détruit les moyens de revenus, la réputation et même les vies des pratiquants de Falun Gong, mais deux peines de prison n'ont fait que renforcer ma foi en Falun Gong. La Loi est avec moi à tout moment. Je n’ai pas perdu mon travail ; en fait, j’ai reçu plus d’honneurs et de reconnaissance depuis que j’ai commencé à pratiquer.
Une fois, je me suis rendue dans un village et je devais me laver les mains après avoir fini de réparer ma voiture. J’ai appelé une personne locale et demandé de l’eau propre. Il m’a apporté une bassine d’eau propre, une nouvelle serviette de toilette, et un nouveau savon. J’étais très reconnaissante et ai demandé: " Pourquoi êtes-vous si gentil avec moi ? Nous ne nous connaissons même pas. " Il a ri et déclaré : " Mais je vous connais. Vous êtes le Bao Qingtian de notre canton. " [Note: Bao Qingtian est le juge le plus célèbre, le plus minutieux et le plus juste de l’histoire chinoise.] Je sais que c’est le surnom dont mes collègues et les gens de ma région m’avaient gratifié, mais je ne l’aurais pas gagné sans Falun Gong.
Maître a dit :
" Vivre sans désirs,
Mourir sans regrets ;
Balayer les pensées absurdes,
Cultiver pour devenir Bouddha n'est pas difficile. »"
(« Rien ne reste » dans Hong Yin )
Maître s’est épuisé à sauver les êtres sensibles dans l’univers. En tant que pratiquante de Falun Gong durant la période de la rectification de la Loi, y a-t-il quelque chose que je ne peux abandonner ?
Merci, Maître!
Traduit de l'anglais de http://www.clearwisdom.net/html/articles/2010/12/6/121811.html
Version chinoise disponible à : http://www.minghui.org/mh/articles/2010/11/18/明慧網法會--法院庭長修煉法輪功的故事-232645.html
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
[email protected]
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.