Révéré Maître, Chers compagnons de pratique
J'aimerai partager quelques expériences dans ma cultivation, en rapport avec le rôle d'assistant que j'occupe dans ma localité, et comment j'ai pu reconnaître certains de mes attachements fondamentaux.
Rechercher le bonheur dans la société humaine ordinaire
J'ai obtenu la Loi en 2006, alors que je vivais en Australie. Au début de l'année 2008, je suis rentré en Italie, pensant que je serai plus utile en Italie qu'en Australie. Je pensais que je faisais ce qu'il fallait faire : être capable de quitter un environnement de cultivation dans lequel je me sentais bien et une société ordinaire qui s'accordait bien avec mes notions. Je revenais dans un environnement que je savais être dur à supporter pour diverses raisons et que j'avais quitté des années auparavant justement pour ces raisons là. Au niveau de compréhension que j'avais à ce moment là, je pensais avoir adopté un comportement qui était correct, parce que j'avais placé les exigences de la rectification par la Loi à la première place, voyant que les choses se déroulaient tout naturellement.
Au début de l'année 2009 des coordinateurs au niveau national m'ont demandé d'assumer le rôle d'assistant dans ma localité où il y avait quelques pratiquants qui avançaient sur leur propre chemin de cultivation. Je pensais que ce serait un honneur, ainsi qu'une opportunité de m'améliorer dans ma cultivation personnelle. Peu de temps après, j'ai réalisé que je devrais résider dans la ville où je vis maintenant, essayant d'établir un environnement stable et harmonieux pour bien faire les 3 choses avec mes compagnons de pratique.
Je n'ai ressenti aucune sorte de peur concernant ce rôle, malgré le fait que je n'avais pas d'expérience directe dans ce domaine: en Australie j'ai juste fait ce que les autres me demandaient de faire et n'avais aucune position de responsabilité.
Par contre j'ai commencé à me faire du souci concernant l'idée de vivre en Italie, y avoir des habitudes de vie quotidiennes: rationnellement, je savais qu'il était nécessaire d'avoir un environnement stable pour être capable de bien faire les 3 choses, cependant, j'avais encore de fortes notions humaines concernant les voyages et l'accumulation de connaissances. Je sentais qu'il était très difficile de m'en débarrasser et de ne pas être interféré par elles.
Maître dit :
"On a seulement de la peine à abandonner ce coeur humain, alors on dit que c’est difficile. Car devant les avantages concrets, il est très difficile de renoncer ; un avantage est là devant vous, dites-moi, comment allez-vous renoncer à cet attachement ? On trouve cela difficile, en fait c’est justement ça la difficulté." (Zhuan Falun, Leçon Neuf)
Quels genres de pensées avais-je que je ne pouvais chasser? Pourquoi continuai-je à penser que c'était difficile? J'ai commencé à comprendre pourquoi la décision de revenir en Italie n'était pas pure à 100%, j'ai senti qu'il y avait l'intention de recherche d'un environnement plus complexe, afin de m'élever plus vite, être capable de jouer un rôle actif, et ainsi obtenir plus de vertu majestueuse. En regardant plus en profondeur à l'intérieur, j'ai découvert mon désir de poursuite du bonheur dans la société humaine ordinaire. C' est un élément égoïste qui m'a conduit à prétendre savoir ce qui est le mieux pour moi même. J'ai compris qu'avoir une foi entière dans les arrangements de Maître signifie les suivre intégralement. Ma compréhension est que ce que j'aime faire ne s'accommode pas nécessairement avec ce que je dois faire pour endosser mes responsabilités en tant que disciple de Dafa de la période de la rectification par la Loi.”
Une fois que j'ai eu changé mon état d'esprit concernant ce problème, j'ai commencé à me comporter d'une manière plus digne et plus ouverte en rapport avec la clarification de la vérité aux gens ordinaires proches de moi: tout le monde savait que j'avais abandonné mes projets de voyage et certains ne pouvaient pas comprendre pourquoi, ils ne pouvaient pas non plus imaginer pourquoi je mettais tant d'efforts dans les activités de Dafa. Quand on abordait ces deux sujets, je leur disais: “En Chine se déroule, et ce depuis plus de 10 ans maintenant, une horrible persécution à l'encontre du Falun Gong. Tout comme je le fais, ils essayent d'être de bonnes personnes et d'avoir un environnement approprié où ils peuvent pratiquer les exercices. Je sens que j'ai une obligation morale de parler de cela et de le faire savoir aux gens. C' est un évènement historique, si je n'agis pas maintenant, quand le ferai-je? Je dois faire ce que je peux, je sens que c'est une grande responsabilité, comme je n'en ai jamais eu auparavant”.
Agir avec rationalité
Mon travail dans la société ordinaire est dans un restaurant. Je suis serveur et depuis le début de cette année, j'ai un certain degré de responsabilité: je suis l'un des caissiers, je dois contrôler la livraison des marchandises et former les nouveaux collègues. J'ai réalisé à quel point tout ceci était lié avec le fait d'être un assistant: je devais être capable de bien équilibrer tous ces aspects de façon professionnelle, suivant les principes de Zhen- Shan- Ren dans mes actions.
Dans notre travail au restaurant chacun de nous avons à exécuter notre propre rôle de façon indépendante, cependant une coopération active est requise parce que tout doit être bien fait; notre manager supervise tout et intervient si nécessaire; il délègue quelques responsabilités à certains d'entre nous en fonction de comment il évalue nos capacités. Je pense que c'est tout comme nos activités de clarification de la vérité: chacun de nous doit prendre l'initiative de clarifier la vérité aux gens avec lesquels il est en contact, puis quand il y a un projet où la collaboration entre les pratiquants est requise, il est nécessaire de bien coopérer de manière à réussir.
Une nouvelle collègue, très jeune, dont c'était sa première expérience professionnelle dans ce métier n'était capable de rien faire et je devais passer beaucoup de temps avec elle avant qu'elle ne soit capable d'accomplir quelque tâche toute seule. Souvent je perdais patience avec elle parce qu'elle oubliait les choses à faire et qu'elle était désinvolte, ne s'impliquant pas beaucoup. J'avais pris l'habitude de me dire en moi-même que je devais être patient et gentil avec elle et que je devrais essayer de ne pas être attaché au fait que les choses soient faites parfaitement. De toute façon la situation n'a pas évolué pendant un moment. Après quelques semaines, j'ai réalisé que je n'agissais pas avec rationalité. Dans mon travail, il est requis de moi que je sois amical, souriant et d'un abord facile, mais je mettais trop d'efforts dans ces domaines, j'allais aux extrêmes et résultat cette nouvelle collègue ne me prenait pas au sérieux. J'ai compris que quand je traitais des questions sérieuses je devais agir sérieusement, être rigoureux mais sans mauvaises pensées, éviter qu'elle pense que je plaisante et que le restaurant est un terrain de jeu.
Je pense que dans nos relations avec nos compagnons de pratique nous devrions également toujours avoir une attitude gentille et amicale. De toute manière cette façon d'agir doit être basée sur la Loi. Si nous nous entendons bien les uns avec les autres, ce n'est pas parce que nous y trouvons certains aspects de la société humaine ordinaire que nous aimons, mais plutôt parce que nos pensées sont droites et que nous avons une solide base concernant l'étude de la Loi et que nous sommes clairs sur notre mission de sauver les êtres vivants. J'ai compris qu'tant qu'assistant, je dois atteindre un état dans lequel je suis humble et ouvert à la critique; avoir grand coeur à ne pas amplifier les erreurs des pratiquants et avec un enthousiasme optimiste mener à bien nos projets.
Lors de la promotion de Shen Yun cette année en Italie, je n'ai pas réussi à accomplir une certaine tâche qu'on m'avait assigné, tâche que j'avais accepté de faire, pensant que j'avais le temps pour le faire. Finalement les autres pratiquants ont dû faire du travail supplémentaire à cause de mes lacunes. Cet évènement m'a fait réfléchir sur mon état de cultivation: je prétendais être capable de tout faire, alors que je ne pouvais non seulement pas mesurer cet aspect rationnellement, mais je me suis même reposé sur des gens ordinaires pour faire ce travail. Durant la promotion, je devais contacter certaines sociétés, pour leur proposer d'acheter des billets pour leurs employés. Je pensais qu' aussi longtemps que je passais les coups de fils nécessaires tout allait bien se passer, que la personne à qui je parlerai ferai le pas suivant.
Ce genre de pensées impropres, lesquelles viennent de la paresse, était inconsciemment basé sur l'idée qu'il y avait des gens qui sont ici pour jouer un rôle positif dans la rectification la Loi. Un compagnon de pratique m'a fait comprendre cela durant une réunion que nous avions pour la promotion de la vente des billets. Puisque je ne pouvais pas le comprendre, le même problème a ressurgi à nouveau, et également après le projet de Shen Yun. Maintenant il est très clair pour moi que, en tant que disciples de Dafa de la période de la rectification par la Loi, nous ne devons pas avoir la pensée de 'demander de l'aide' aux gens ordinaires, au lieu de cela nous devrions être totalement conscient que c'est l'opposé: nous leur offrons l'opportunité de se positionner de manière positive envers Dafa, donc d'entrer dans le futur. Quand j'émets la pensée droite, j'élimine également les interférences qui empêchent les êtres vivants qui sont ici pour jouer un rôle positif d'être sauvés et espére qu'ils pourront saisir leur chance historique.
Ne rater aucune occasion de cultiver son propre Xinxing
Dernièrement j'ai vécu une période assez stressante: mon travail au restaurant exigeait de moi plus d'heures de présence que d'habitude et dans le même temps nous étions en train d'organiser l'exposition d'art, notre premier projet important au niveau du groupe local. J'ai commencé par repousser les différents conflits que je rencontrais. Je ne les ai pas considérés comme une bonne opportunité de cultiver, mais pensait plutôt qu'ils étaient tous des interférences, que je perdais du temps et gaspillais de l'énergie. Mes premières pensées n'étaient pas de regarder inconditionnellement en moi, au lieu de cela je trouvais des excuses du genre que j'étais fatigué, que je n'avais pas le temps, etc. manifestement les forces anciennes ont vu cette faille dans ma cultivation et commencé à interférer. J'ai continué à étudier régulièrement, mais je n'étais pas concentré, mon esprit étant préoccupé par les choses à faire et je sentais que c'était injuste que de n'avoir pas assez de temps. J'ai également commencé à me plaindre dans mon cœur de mon patron et de mes collègues, sentant que je n'avais pas le temps de travailler sur l'organisation de l'exposition d'art. Je me suis senti même envieux de mes compagnons de pratique qui travaillaient dur sur le projet.
Maître dit : "Dafa appartient à l’Univers tout entier, pas à une insignifiante petite personne. Quiconque effectue le travail, c’est toujours pour le rayonnement de Dafa, à quoi bon distinguer s’il a été fait par toi ou par moi. Si vous n’enlevez pas ce genre d'esprit, allez-vous l’emporter au pays céleste et vous disputer avec Bouddha ? Personne ne peut tout faire pour Dafa, abandonnez cet esprit déséquilibré ! Quand dans votre cœur vous n’arrivez pas à vous débarrasser de quelque chose, n’est-ce pas là le résultat de votre esprit d’attachement ?" ('Eliminez encore l'attachement', Points Essentiels pour un Avancement diligent I)
Je savais que mes pensées n'étaient pas correctes, quel était donc cet attachement? Ne pas être capable d'étudier la Loi de façon adéquate m'énervait; je savais rationnellement que c'est la base pour agir comme un pratiquant. Cela m'a coûté de gros efforts, petit à petit, de commencer à regarder les conflits comme une bonne chose: ce qui m'a fait réaliser comment toute ces choses étaient effectivement en relation directe avec ma cultivation personnelle.
J'ai réalisé que je n'avais pas confiance dans les pratiquants impliqués dans le projet: je pouvais percevoir que nos actions et pensées étaient d'avoir une exposition réussie pour sauver les êtres vivants, mais je sentais que je ne pouvais pas compter sur les capacités des autres pour faire les choses concrètes que nous devions faire. Regardant plus profondément en moi, j'ai vu qu'il était temps de me débarrasser des attachements de vouloir tout contrôler: une fois que j'ai pu lâcher cette pensée égoïste, j'ai clairement vu que la Loi est sans limite et que, quand nous agissons en accord avec la Loi, Maître nous fournit tout ce dont nous avons besoin. Par le biais de cette situation, j'ai également compris que nous devrions regarder les aspects positifs des tous les pratiquants, les voir comme étant précieux, et leur permettre de marcher sur leur propre chemin.
J'aimerai finir mon partage en rappelant à tous mes compagnons de pratique que Maître nous a dit de nombreuses fois que la nature de l'ancien univers est égoïste. Si nous voulons réellement nous assimiler nous-mêmes aux exigences de la rectification par la Loi, nous devons nous assurer que chacune de nos pensées ne soient pas des éléments égoïstes que les forces anciennes puissent exploiter pour interférer avec notre mission de sauver les êtres vivants.
Merci Maître,
Merci compagnons de pratique
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