(Suite de l'article http://fr.clearharmony.net/articles/201010/53458.html)
L’histoire du site de manifestation
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Les pratiquants de Vancouver ont commencé leur manifestation pacifique 24hsur 24 devant le consulat chinois, le 20 août 2001.
À cette époque, deux incidents graves de persécution à l’encontre de pratiquants de Falun Gong en Chine ont été publiés: Un concernait plusieurs pratiquants torturés à mort dans le camp de travaux forces Wanjia dans la province du Heilongjiang, au cours d’une grave série de persécution ; l’autre impliquait prés de 100 pratiquants qui faisaient une grève de la faim de protestation contre la persécution brutale menaçant leurs vies. En apprenant les nouvelles, les pratiquants de Vancouver ont débuté une grève de la faim en relais de 300 heures. Puis ils ont décidé de continuer leur appel pacifique devant le consulat chinois de façon permanente.
La protestation a obtenu l’autorisation orale de la ville jusqu’en 2006. En 2003, comme le demandait la ville, les pratiquants ont eu une discussion pour réduire la dimension des panneaux d’affichage. En novembre 2003, en réponse à l'email d’un citoyen, le gouvernement a clairement établi que : " La protestation des pratiquants de Falun Gong est légitime, nous n’entreprendrons aucune action. "
Le 11 août 2006, l’ancien maire, Sam Sullivan a fait appel auprès de la cour suprême de Colombie britannique, en se basant sur les règlements de la circulation, pour demander que le tribunal émette une injonction ordonnant aux pratiquants d’enlever leurs panneaux de protestation et la petite cabane bleue sur la rue Granville, présents depuis plus de cinq ans.
Les pratiquants ont fait appel de la décision du tribunal. En janvier 2009, la cour suprême a accordé à la ville de Vancouver une injonction pour enlever les structures à l’extérieur du consulat et les pratiquants s’y sont pliés. Mais ils ont alors fait appel et continué à protester devant le consulat avec des bannières informelles. Le 19 octobre 2010, le tribunal des appels de Colombie britannique a déclaré que les pratiquants de Falun Gong avaient gagné la bataille légale.
Relation étroite entre Sullivan et le régime communiste
L’ancien conseiller municipal de Vancouver, Tim Louis a déclaré:" Ce n’est pas une secret que le régime communiste a exercé des pressions sur la ville de Vancouver et a demandé d’empêcher la protestation des pratiquants de Falun Gong devant le consulat. "
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Le 9 juin 2006, le Courier de Vancouver a rapporté que l’ancien maire de Vancouver, Li Jian Bao, avait rencontré deux membres du consulat général pour discuter des structures de protestation devant le consulat. Cependant, pensant que le Canada est un pays qui valorise la liberté d’expression et de croyance, il a refusé d’entreprendre une quelconque action contre la manifestation.
Sullivan a été élu maire de Vancouver en novembre 2005. Lorsqu’il a été interrogé par l’avocat, il a nié avoir eu des contacts avec le consulat général avant de prendre la décision de démanteler les panneaux de protestation et la cabane bleue. Plus tard, lorsqu’il a été à nouveau interrogé, il a dit qu’après avoir envoyé la demande au tribunal, il avait été invité à un diner privé par Yang Qiang dans la résidence de l’ex-consul général, où Sullivan a donné les dernières informations concernant le site de protestation. Il a dit à Yang qu'il avait soumis une demande auprès de la cour suprême de Colombie britannique et que les résultats seraient bientôt connus.
Avant que Yang ne quitte son poste, il a tenu une conférence de presse. À la question d’un journaliste lui demandant s’il avait eu des regrets lors de son mandat, Yang a publiquement admis avoir incité l’agglomération de Vancouver à enlever le site de protestation à l’extérieur du consulat, à de nombreuses reprises, sans succès.
Le régime communiste chinois a mis beaucoup d’efforts à flatter Sullivan. Les journaux du régime ont publié de nombreux articles parlant de lui en termes élogieux. Le Vancouver Sun a publié un entretien avec Sullivan, au cours duquel, ce dernier déclarait : " Lors de ma visite en Chine, ils m’ont accueilli avec un tapis rouge et m’ont traité comme un empereur. Il est dommage que Vancouver n’aie pas un budget tel que je puisse leur rendre la pareille. "
Les pratiquants de Falun Gong agressés par des hommes armés sur le site de manifestation
Après que les pratiquants se soient vus demander d’enlever leurs panneaux, un d’entre eux a été agressé devant le consulat chinois. Dans la matinée du 2 août 2007, le pratiquant M. Zhang Chunyu, a été agressé par trois hommes asiatiques apparemment âgés d’une vingtaine d’années. Ils ont déchiré les panneaux d’affichage de la manifestation. Un d’entre eux a affronté M. Zhang lui pointant une arme à feu contre sa tempe et lui ordonnant de partir. Il a crié : " Ne restes pas là ! Vas t-en ! " Les trois voyous ont frappé M. Zhang, lui donnant des coups de poing dans les yeux et la tête, et des coups de pieds dans la cabane bleue, faisant plusieurs trous importants. Ils n’ont cessé et ne sont partis qu’à l’arrivée d’un bus.
Des représentants du gouvernement n’étaient pas d’accord avec le retrait
David Cadman, conseiller municipal de Vancouver a exprimé son opinion en juin 2006: " C'est totalement erroné de faire cesser une manifestation pacifique par des règlements municipaux. " Sullivan a défié la liberté d’expression et de croyance en utilisant les lois municipales devant les tribunaux.
M. Cadman a aussi déclaré que lui et d’autres conseillers municipaux n’avaient jamais reçu aucune plainte concernant le site de manifestation. Les piétons qui marchaient sur les trottoirs devant le consulat chinois n’ont jamais dit avoir été dérangés par ces panneaux d’affichage ; au contraire, ils ont exprimé leur sympathie et leur soutien aux pratiquants. Il a ajouté : " Sullivan a fait une chose nuisant à Vancouver."
Tim Louis a dit : " Il est très triste que le maire Sullivan ne semble pas soutenir la liberté d’expression et de croyance religieuse. " M. Louis pensait que le bureau du maire devrait se focaliser sur la protection des personnes sans défense, et non persécuter celles qui ont déjà traversé tant d’épreuves.
Il a dit : " Nous avons un groupe de croyants religieux innocents, non-violents qui souffrent d’une grave persécution. Tout ce qu’ils demandent est que des personnes ayant des capacités et des opportunités prêtent attention à la persécution. "
Simma Holt, ancien membre de la Chambre des communes, est allée spécialement voir les pratiquants à l’extérieur du consulat à de nombreuses reprises. Elle a dit : " Ce sont les pires nouvelles que j’ai jamais entendues. La pire chose qu’un maire puisse faire est de gêner la capacité de manifestation et de parole du groupe Falun Gong. En Chine, ils sont torturés et assassinés, leurs organes sont prélevés et vendus."
Mme Holt a ajouté : " Les pratiquants de Falun Gong se battent pour chacun d’entre nous. S’ils perdent la bataille, alors personne n’est en sécurité. C’est pourquoi je dis ceci : Si personne n’ose se lever pour parler alors que la persécution et le génocide se produisent, alors nous aurons un remake de l’Holocauste qui s’est produit lors de la Seconde Guerre Mondiale."
Les habitants de Vancouver soutiennent Falun Gong
Après que certains habitants de Vancouver aient entendu parler de l’injonction, ils sont venus sur le site de protestation pour exprimer leur soutien au Falun Gong. Roma Dehr a affirmé : " La soumission de Sullivan à la ‘pression politique’ pour demander l’enlèvement des panneaux d’affichage, nuira à nos droits et à la liberté au Canada."
Le résident de Colombie britannique James, son épouse et leurs deux enfants, ont fait la route depuis Langley (prés d’une heure de Vancouver) jusqu'au consulat pour montrer leur soutien au Falun Gong. Ils ont déclaré :" Sur cette question, les règlements municipaux n’ont aucune importance, les gens devraient savoir ce qui se passe en Chine."
La rue Granville, où est situé le consulat, est une rue principale animée de Vancouver où la circulation n'a de cesse. Outre les véhicules qui klaxonnent, les conducteurs qui lèvent pouce pour montrer leur soutien, de nombreuses personnes ont apporté des fleurs aux pratiquants, d’autres voulaient donner de l’argent, et d’autres sont restés là pendant un moment, rejoignant les pratiquants pour exprimer leur soutien.
Un jour, aux alentours de 22 heures, un chinois est sorti d’une voiture portant un pot de fleurs jaunes clair. Il a dit aux pratiquants " Je sors seulement du travail. J’ai acheté un pot de fleurs, et je veux le mettre devant les photos des pratiquants persécutés à mort pour montrer mon respect à leur égard." Après cela, à plusieurs reprises, dès qu’il passait par là pour se rendre à son travail ou en en revenant, il restait et s’asseyait avec les pratiquants. Il a ajouté qu’il était profondément touché par le courage et la grande compassion des pratiquants, et espérait que la persécution cesserait bientôt. " Nous sommes tous des Chinois, je suis toujours avec vous ! "
En 2002, le consulat chinois a dépensé beaucoup d’argent pour remodeler le bâtiment. Un ouvrier italien s’est entretenu avec les pratiquants durant sa pause. Il a dit : " J’ai vu de la compassion dans vos yeux." Avant de partir, il leur a souhaité bonne chance.
Lorsque les pratiquants prenaient le bus pour se rendre sur le site de manifestation, le chauffeur s’ arrêtait devant le consulat même si ce n'était pas un arrêt prévu. Une fois, lorsqu’une pratiquante a pris le bus pour rentrer chez elle, à minuit, le chauffeur en service de nuit l’a ramené directement à son domicile.
Une fois qu’un pratiquant âgé clarifiait les faits au sujet de la persécution à l’aéroport, un passager qui descendait juste de l’avion a déclaré : « Vous n’avez pas besoin de m’en parler, je vous ai vu dans le passé. Je travaille au consulat. En réalité, je respecte votre croyance. Mais c’est mon travail, je ne peux pas trop en parler. »
Neuf ans de manifestation ont aidé de nombreuses personnes à comprendre la vérité
Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, les pratiquants de Vancouver ont protesté contre la persécution brutale à tour de rôle, en s’asseyant calmement et pacifiquement devant le consulat chinois. Peu importe que ce soit dans l’hiver glacial ou la chaleur de l’été, qu’il pleuve ou qu’il neige, ils n'ont jamais cessé leur manifestation pacifique. Une pratiquante a passé cinq veilles de Noël devant le consulat.
Beaucoup de pratiquants ont de telles expériences. Lorsqu’ils clarifient la vérité du Falun Gong à un étranger, cette personne s’exclame : " Oh, je connais Falun Gong." Lorsqu’on leur demande où ils en ont entendu parler, de nombreuses personnes disent avoir vu les panneaux d’affichage de Falun Gong, rue Granville.
Lorsque le bus avec des touristes chinois passe par là, le guide touristique les montre automatiquement: Là c’est le site de protestation du Falun Gong et là, c’est le consulat chinois.
Tant que la persécution continuera, la protestation ne cessera pas
Avant que le résultat final ne soit connu, les pratiquants de Vancouver ont eu une discussion. Ils avaient la même opinion : nous espérons que le tribunal prendra une décision juste. Nous ne voulons pas que les juges commettent des erreurs, mais nous ne sommes pas attachés non plus au résultat. Peu importe leur décision, tant que la persécution ne cessera pas, nous continuerons à manifester.
Version chinoise disponible à http://minghui.ca/mh/articles/2010/10/20/231255.html
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