Nom : Wang Mingfang (王鸣放)
Genre : Féminin
Âge : 54 ans
Adresse : Appt 306, N° 2, ruelle 555, route de New Gonghe, district Zhabei, Shanghai
Profession : Employée dans une galerie photo
Date de la dernière arrestation : Septembre 2009
Dernier lieu de détention : Camp de travaux forcés pour femmes de Shanghai (上海女劳教所 )
Ville : Shanghai
sévices subis : Détention, torture, passage à tabac.
Mme Wang Mingfang a été arrêtée en septembre 2009, alors qu’elle distribuait des matériaux de clarification des faits. Elle a été envoyée dans un centre de lavage de cerveau à Shanghai, puis condamnée au camp de travaux forcés pour femmes de Shanghai. Actuellement, Mme Wang est détenue dans l’équipe N° 5 du camp.
Comme Mme Wang refusait de renoncer à sa croyance, le garde Li Zhuolin et d' autres ont ordonné à quatre détenues de la torturer. En conséquence, la peau des fesses de Mme Wang a été déchirée et couverte de pus et de sang. Elle ne pouvait s’asseoir et a perdu prés de la moitié de son poids. Cependant Li Zhuolin a continué à ordonner aux détenues de la forcer à s’asseoir sur un tabouret pendant de longues périodes de temps pour la faire souffrir davantage. Lorsque Mme Wang était sur le point de s’évanouir, elle était giflée au visage plusieurs fois.
Les gardes ont utilisé toutes sortes d’incitations pour amener les détenues à commettre de mauvaises choses. Celles qui harcelaient et torturaient les pratiquantes pouvaient voir leur peine réduite, bénéficier de règlements plus souples lors de leur détention dans le camp, faire moins de travail et acheter plus de nourriture. Afin de torturer les pratiquantes, les détenues leur donnaient la pire nourriture, au moment des repas, et ne les autorisaient pas à se laver, changer leurs vêtements ou utiliser les toilettes. Elles les agressaient aussi verbalement à longueur de journée.
Dans de telles conditions la peau de Mme Wang s’est infectée et a commencé à suppurer. Mme Fan Guoping, une pratiquante du district Putuo de Shanghai, a aussi enduré une grave persécution dans le camp de travail après y avoir été envoyée en 2009.
Les pratiquantes sont constamment forcées de regarder des vidéos calomniant Falun Dafa, et celles qui refusent toujours de renoncer à leur croyance sont obligées de s’asseoir sur un petit tabouret de 5h30 à 23 heures. Elles ne sont autorisées à bouger qu’à l’heure des repas ou lors des pauses toilettes. Le reste du temps, si elles bougent, elles seront accusées de ne pas suivre le règlement et seront gravement battues. Il y a jusqu’à trois détenues pour surveiller chaque pratiquante, et elles ne leur permettent pas de communiquer avec quiconque.
Parfois, les gardes n’autorisent pas les pratiquantes à voir leurs familles lors des heures de visite et leur mentent afin de les tromper. Les gardiens ont affirmé à Mme Wang que sa famille ne voulait pas la voir, puis dit à la famille que Mme Wang ne voulait pas les voir. Ses proches n’ont pas pu la voir de septembre 2009 jusqu’au début de juillet 2010. Lorsqu’ils y ont réussi, Mme Wang était surveillée par quatre gardiens. Sa mère et son enfant l’ont difficilement reconnue, et n'ont pu s’empêcher de pleurer. Mme Wang ne pouvait s’asseoir à cause de la douleur de ses fesses, et son visage était sans expression et fixe . Son époux n’a pu s’empêcher de pleurer aussi, en la voyant ainsi. Les membres de sa famille ont vu combien elle avait été gravement persécutée et ont demandé sa libération sous caution, afin qu’elle bénéficie d’un traitement médical. Les gardiens ont répondu qu’ils avaient rapporté la situation de Mme Wang à leurs supérieurs, mais elle n’a toujours pas été en mesure de recevoir un traitement médical.
Avant que Mme Wang soit envoyée dans le camp de travail, elle était en bonne santé et pleine d’esprit. Mais en seulement quelques mois, elle a été torturée au point d'être méconnaissable.
Le camp de travaux forcés pour femmes de Shanghai a adopté de cruelles méthodes de tortures pour persécuter les pratiquantes au cours des 11 années passées, et des centaines d’entre elles ont souffert à la fois mentalement et physiquement. Cette année, plus de 120 pratiquants ont été arrêtés et détenus dans la région de Shanghai, sous prétexte d’assurer la sécurité lors de l’Expo mondiale de Shanghai.
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2010/8/17/228467.html
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
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