Participer à l’appel précédant le 20 juillet 1999

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La tension s’était accumulée en Chine avant la persécution, qui a commencé le 20 juillet 1999. Jiang Zemin et son régime calomniaient Falun Dafa et diffamaient le Maître en recourant à toutes sortes de moyens.

Les pratiquants de Dafa n’étaient pas autorisés à faire appel auprès des bureaux locaux, et beaucoup se sont donc rendus à Pékin pour cela. Le temps de juillet était extrêmement chaud à Pékin lorsque plusieurs pratiquants et moi y sommes allés. J’ai demandé la direction à plusieurs personnes et finalement, suis arrivé au Bureau des appels du conseil d’état avant 9h. Des agents en civil du Bureau 610 sont arrivés et m’ont demandé mes papiers. Dés qu’ils ont su que nous étions des pratiquants de Dafa et venions d’une province du nord-est de la Chine, ils nous ont fait sortir des rangs et nous ont ordonné de ne pas faire appel. Nous n’avons pas cédé. Les autres pratiquants ont dit aux agents que Falun Dafa est bon, combien ils avaient mentalement et physiquement bénéficié de la pratique, et que nous devions clarifier les faits pour le Maître et Dafa. Les agents ont tenté de nous convaincre en nous invitant à manger et en discutant avec nous, mais nous n’avons pas écouté. Ils nous ont dit que les ordres venaient d’en haut – que tous les pratiquants de Falun Gong qui venaient à Pékin pour faire appel devaient être renvoyés de leur emploi sitôt rentrés chez eux. Les agents du 610 nous ont dit de rentrer et de laisser le bureau des appels résoudre le problème pour nous. Nous leur avons répondu que la raison de notre venue à Pékin était que les bureaux locaux d’appels ne pouvaient rien faire pour nous.

L’employé du bureau donnant les formulaires d’enregistrement au bureau de réception traitait brutalment les pétitionnaires, leur criant après par haut-parleur et les insultant. Quelquefois, il rendait à dessein les choses difficiles et ne donnait pas de formulaires d’enregistrement aux pratiquants. Les agents en civil qui venaient de différentes provinces pour bloquer les pétitionnaires les traînaient hors du Bureau des appels.

Lorsque ce fut finalement mon tour après une longue attente, le fonctionnaire a refusé de me donner le formulaire et affirmé d’une voix forte que je devais remplir le même formulaire que les autres pratiquants. Je lui ai expliqué que je ne les connaissais pas, que nous venions de villes et de lieux de travail différents, et lui ai montré ma carte d’identité. Le Parti communiste avait stipulé que trois personnes ou plus seraient considérées comme un groupe de pétitionnaires, et qu’une fois rentrés chez eux, ils seraient arrêtés et détenus. Le fonctionnaire refusait toujours de me donner le formulaire, mais comme nous insistions, il a finalement autorisé deux d’entre nous à remplir un formulaire. Après le lui avoir rendu avec nos cartes d’identité, il a hurlé : " Maintenant, nous allons prendre la pause déjeuner. Que ceux du Falun Gong reviennent après quatorze heures ! "

Nous avons été appelés à trois heures de l’après-midi. Un des autres pratiquants est entré le premier dans la pièce. Je me tenais à l’extérieur de l’autre pièce et regardais à l’intérieur. Un jeune agent féminin a immédiatement crié: " Qu’est-ce que vous regardez là ? Allez-vous-en ! "

Lorsque mon tour est arrivé, la fonctionnaire d’âge moyen a enregistré mon nom et mon adresse avec une expression renfrognée sur le visage. Elle m’a ordonné de ' parler de l’idée générale '. J’ai répondu :' Notre Maître nous a demandé d’être de bonnes personnes, en accord avec le principe Authenticité-Compassion-Tolérance.' Elle a répliqué : " Le Parti communiste ne vous demande t-il pas aussi d’être une bonne personne ? " J’ai continué en lui disant combien ma santé s’était améliorée depuis que j’avais commencé la pratique de Falun Gong, que je ne me sentais pas fatigué après avoir fait beaucoup de travail, ainsi que le somme de frais médicaux que j’avais fait économiser au pays. Je lui ai parlé de ces points et d’autres bénéfices que la pratique apporte au pays et au peuple. Elle n’a rien enregistré mais m’a pressé : " C’est suffisant. Allez simplement à l’hôpital lorsque vous êtes malade. " Je lui ai répondu que la raison pour laquelle les gens commençaient à pratiquer Falun Gong était de résoudre leurs problèmes de santé lorsque l’hôpital ne pouvait pas soigner leurs maladies. Elle a répondu : " Il y a tant d’hôpitaux. Si l'un ne peut vous soigner, pourquoi ne pas aller en voir un autre ? Si le gouvernement ne vous permet pas de pratiquer Falun Gong, pourquoi pratiquez-vous encore ? Je voulais avancer quelques points de plus, mais elle a dit : " C’est bon, vous pouvez partir maintenant. " Comme elle me mettait dehors, j’ai dû laisser la lettre d’appel sortir du bureau.

Le Bureau des lettres et appels était complètement différent de la façon dont le Parti le présente au public, dans sa propagande. La version officielle est grossièrement trompeuse :" Le Bureau des appels est la fenêtre nous permettant de servir le peuple" et trompe les pétitionnaires et toute la population chinoise.

Après que nous soyons partis, les agents en civil nous ont à nouveau demandé où nous allions ensuite. Nous leur avons répondu que le Bureau des appels ne nous ayant pas laissé dire les faits et n’ayant pas enregistré nos paroles, nous rentrerions chez nous. Les persécuteurs ont approuvé : " C’est bien ! Rentrez chez vous et rapportez votre problème aux bureaux locaux." Ils nous ont suivi jusqu’à ce que nous quittions cette rue, puis sont repartis.

Plusieurs d’entre nous, sommes rentrés ensemble. Lorsque le train est passé par l’agglomération de Jinzhou, nous avons soudain vu de nombreux Faluns colorés de différentes tailles dans le ciel. Cela a duré deux heures. Nous savions que Maître nous encourageait et que nous avions fait une chose juste en nous rendant à Pékin. Bien que les fonctionnaires ne nous avaientpas écoutés, nous avions prévu de revenir et de le faire à nouveau.

Alors que j’étudiais la Loi sur le balcon, deux jours après mon retour, j’ai soudain vu un emblème de Falun apparaître sur le mur, qui était constitué de nombreux autres Falun. Tous les Falun tournaient très rapidement, et changeaient de combinaisons pour former différents emblèmes. C’était si beau. Lorsque j’ouvrais complètement les yeux, il était sans couleur. Et lorsque je regardais les yeux mi-clos, il était transparent et jaune. J’ai découvert, plus tard, que, où que j’allais, je pouvais voir l’emblème du Falun. Plus je le regardais, plus l’embléme devenait grand, puisqu’il était suspendu devant mes yeux.

Après que la persécution ait commencé, le 20 juillet 1999, nous avons fabriqué six bannières en utilisant des vêtements jaunes avec des caractères rouges pour " Falun Dafa " et " Authenticité-Compassion-Tolérance "et sommes allés de nouveau à Pékin pour valider la Loi. Mais parce que j’avais de nombreux attachements, la perversité à pris avantage de mes failles. J’ai été détenu et persécuté pendant de nombreuses années. Même aujourd’hui, je continue à trébucher en avançant. Mais chaque fois que je tombe le vénéré Maître m’aide à me relever. Les malfaiteurs ont dit une fois que je pourrais avoir une paralysie à long terme, mais renforcé par Maître, je vais bien maintenant.

Nous ne pourrons jamais rembourser la grâce infinie de Maître. Je dois aider Maître dans la rectification de la Loi, sauver les êtres sensibles et retourner avec Lui.

Version chinoise disponible à :
http://minghui.org/mh/articles/2010/7/20/226697.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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