Lorsqu’un meurtrier est jugé au tribunal, un juge ne l’acquitterait assurément pas simplement parce qu’il ne comprend pas la loi. Pourtant c’est pourtant exactement l’excuse récemment utilisée par des représentants du PCC pour s’absoudre eux-mêmes de la condamnation à une conférence internationale.
L’ICSA, International Cultic Studies Association, un réseau mondial concerné par les abus et les manipulations psychologiques au sein des groupes sectaires a tenu sa conférence annuelle 2010 du 1er au 3 juillet à New Jersey. Le régime du Parti communiste chinois (PCC) a envoyé trois personnes pour y assister, qui ont présenté leur soi-disant " rapports de recherche ", des participants à la conférence ont fait remarquer qu’ils ciblaient le Falun Gong et avaient par conséquent violé les règlements de la conférence.
À un séminaire le soir du 1er juillet, les représentants du PCC, Cheng Ningning, Wang Wenzhong et Chen Qingping ont respectivement présenté leurs " rapports de recherche ", et parlé de comment ils s’étaient soi-disant " occupés, et avaient transformé et éduqué des membres de culte en Chine. " Après leur présentation, un journaliste a demandé à Cheng Ningning qui étaient les sujets de leur recherche. Cheng Ningning a essayé de donner une vague excuse pour se dérober et a dit "Je ne sais pas. " À la question si les cibles de leur recherche étaient les pratiquants de Falun Gong, Cheng Ningning a paru très mal à l’aise et s’est tut. Les participants ont souligné que ce qu’ils étaient (les représentants du PCC) en train de faire dans la persécution du Falun Gong, était à strictement parler des crimes, et qu’ils avaient aussi violé la Constitution et les lois de la Chine. Cheng Ningning a alors répondu : " je ne comprends pas la loi. Ne me parlez pas de la loi. "
L’aveu précipité de Cheng Ningning fournit encore un élément de preuve que le PCC n'obéit pas à la loi en traitant la question du Falun Gong.
Jetons un coup d’œil à quelques autres cas en Chine, juste pour voir comment le PCC hors la Loi a agi dans sa persécution du Falun Gong :
Selon un rapport posté sur le site Minghui le 6 décembre 2009, une pratiquante de Falun Gong, Mme Gao Deyu de Xichang, dans la province du Sichuan, avait été illégalement arrêtée en septembre 2009. En novembre, sa famille a embauché un avocat pour elle. L’avocat est allé remplir des papiers au département judiciaire du bureau local de la sécurité publique et a demandé à rencontrer sa cliente âgée, Mme Gao Deyu. Le chef adjoint du bureau de la sécurité publique, Wang Yaohui, a rejeté sa requête avec l’excuse que les cas du Falun Gong impliquaient des " secrets d’état " et que c’était une affaire "politiquement sensible ". L’avocat a avancé que selon la “Loi de la République populaire de Chine concernant les avocats” et la “Loi de procédure criminelle de la République populaire de Chine” un avocat avait le droit de rencontrer son client durant l’étape de l’investigation. Wang Yaohui a ignoré sa déclaration. L’avocat a alors rapporté la question au Comité politique et judiciaire du PCC. À sa surprise, le secrétaire adjoint du Comité politique et judiciaire du PCC, LIu, a dit " Ne me parlez pas de loi. Nous ne suivons aucune loi. "
Liu et Cheng Ningning exécutent aveuglément les politiques génocidaires du
Parce qu’il y a en place de telles politiques hors la loi au sommet, ceux qui suivent le PCC à la base agissent sans aucun scrupule dans leur persécution du Falun Gong :
Le 17 décembre 2008, Wang Zhiyong, un ancien chef de la division de la sécurité intérieure du canton de Wangdu, dans la province du Hebei, a téléphoné à la pratiquante de Falun Gong, Mme Liu Shumin à Gudian, lui demandant de venir récupérer son ordinateur. Toutefois, lorsque Liu Shumin est arrivée là-bas, Wang Zhiyong et un autre policier l’ont détenue dans une pièce et essayé de la forcer à écrire une
Wang Zhiyong a envoyé Liu Shumin dans une cellule pour la détention criminelle, et sans preuves, ils ont condamné Mme Liu à un an de travaux forcés sous l’accusation d’ "entraver l’application de la loi de l’état." Mme Liu leur a dit : "Vous devez obéir à la loi en agissant." Wang Zhiyong a hurlé : "Le Parti communiste n’obéit à aucune loi en ayant à faire à vous (le Falun Gong). "
Le fait que la police du PCC aux bas niveaux ose agir si agressivement et illégalement a beaucoup à voir avec l’attitude du PCC à l’encontre du Falun Gong au sommet. Alors quelle est la situation dans les prisons du PCC ? Jetons un coup d’œil au cas suivant :
Vers 9h le 22 décembre 2009, un pratiquant de Falun Gong de plus de soixante-dix ans, M. Qi Fengming, qui a été illégalement détenu dans la Division N° 1 de la Prison de Daqing, a été giflé en plein visage sans arrêt pendant un long moment par le chef de division Yun Changjiang, pour avoir refusé de porter l’uniforme de la prison. Yu a également déchiré les vêtements de M. Qi et les a brûlés. Plus tard, il a sorti M. Qi de la cellule, lui giflant à répétition le visage. Yu a méchamment donné des coups de pied dans les jambes et le dos de M. Qi, puis a saisi ses épaules, pour le faire se courber en avant et en même temps utilisait son genou pour bourrer de coups l’abdomen et la poitrine de M. Qi
Le pratiquant de Falun Gong M. Ren Zhongde a vu cela, il a alors ouvert la fenêtre en la poussant et a crié : " Arrêtez de frapper ce pratiquant de Falun Gong ! " Yu s’est mis très en colère et s’est précipité dans la cellule et a commencé à tabasser violemment M. Ren. Il a également ordonné aux autres détenus de l’étirer et de le battre. Puis il a traîné M. Ren dehors et l’a maintenu au sol, le battant continuellement et lui donnant des coups de pied. Lorsque M. Ren a demandé à Yu : " Quelles lois disent que vous pouvez battre les gens comme ça ? "Yun Changjiang, le chef adjoint de la division a dit : " Je suis la loi ! Vous battre est la loi ! "
Il y a un autre cas dans un camp de travail :
La pratiquante de Falun Gong Mme Zhang Haiying de Zhaijiatun, près de Changchun, dans la province de Jilin, devait être relâchée du Camp de travail de Heizuizui le 11 janvier 2010. Plusieurs de ses proches sont allés la chercher. Vers 9h le matin, deux de ses belles-sœurs ont demandé à un policier : " Y-a-t-il quelqu’un du nom de Zhang Haiying parmi ceux relâchés aujourd’hui ? " Le policier a dit : " Oui, attendez juste ici. Elle sera relâchée à dix heures. "
Il était déjà 10 heures passées, mais aucun signe de Mme Zhang. A 10h et demi, Mme Zhang ne s’était toujours pas montrée. Alors qu’il était presque onze heures, sa famille est allée demander à nouveau au même policier mais ce dernier a nié ce qu’il avait précédemment déclaré : "Je ne vous ai rien dit. Allez demander à celui qui vous a dit ça (pour Zhang Haiying). "
Comme Mme Zhang Haiying n’était pas relâchée à la date fixée, sa famille n'a cessé d’interroger le camp à son sujet, leur demandant :" Faites vous les choses selon la loi ? La police a répondu " Non. Si nous le faisions nous ne pourrions enfermer aucun pratiquant de Falun Gong."
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